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298. subsistancesmilitaires . P.S. par le chef de correspondance Leblanc, contresignée par Lenoir, commissaire

ordonnateur de la 1 re division militaire, Bruxelles 11 foréal IV (30 avril 1796) ; 1 page et demie in-fol., en-tête

Subsistances militaires. Fourrages , jolie vignette gravée par A. Cardon (inconnue de BB). 150/200

Ordre de service pour le citoyen Huvé, garde-magasin des fourrages, de se rendre à Maseick pour y reprendre le service du citoyen Prisselle… La jolie vignette représente des paysans au milieu de meules, chargeant les foins sur une charrette.

Reproduction page 57

299. SUISSE . L.S. par Wieland, président de la Chambre administrative du canton de Bâle, 15 mars 1800, au citoyen

Dessolle, chef de l’état-major général de l’Armée du Rhin ; 2 pages et demie gr. in-fol., vignette (Guillaume Tell avec son fls). 100/150

Il le remercie d’avoir facilité aux administrés du canton la fourniture du bois de chauffage aux troupes françaises, et sollicite son assistance pour obtenir « la permission de tirer environ cent chars tant de bois de charpente , que de planches & madriers de sapin des communes voisines du Département du Mont Terrible qui entreroient par le Bureau de Rheinach »…

300. Jean-Lambert TALLIEN (1767-1820). L.A.S. comme représentant du peuple, au citoyen Botot, chez le citoyen

Barras, au Luxembourg ; 1 page in-8, adresse. 200/250

« Je prie l’ami Botot de vouloir bien entendre le C en porteur du present. C’est un ami de notre ami Maret (l’ex ambassadeur). Depuis longtems on lui promet une requisition, Baras en est instruit. Je desirerois qu’il l’obtint promptement »…On joint une P.S. : procuration donnée à son épouse née Cabarrus, 14 prairial VI (2 juin 1798).

*301. Pierre-Dominique Toussaint-Louverture (1743-1803) général de l’Armée de Saint-Domingue dont il

se ft nommer Président. L.S., Sainte-Marie 20 foréal VI (9 mai 1798), au citoyen Julien Raimond, représentant du peuple de Saint-Domingue, député au Corps législatif ; 2 pages in-4 (portrait gravé joint). 1.800/2.000

Importante lettre, trois jours après l’entrée triomphale de Toussaint et son armée à Port-au-Prince, suite à la retraite des Anglais.

Il espérait l’embrasser en personne, mais les opérations de la campagne commencée sous les auspices du représentant ayant amené le résultat désiré, « je me suis vu contraint de sacrifer ma satisfaction particuliere à la voix de mon devoir. Rappelez-vous, mon cher représentant, que je vous dis au Cap, il y a un an, que j’étais décidé à poursuivre l’ennemi jusqu’au d er des points qu’il occupait dans la Colonie. Ma campagne avait cet objet en vue, et enfn après des victoires dont je pense que vos armées d’Europe pourroient se glorifer, nous avons obtenu l’evacuation entiere de l’ouest, à laqu’elle il a fallu contraindre l’anglais […] Nous aurions put peut-être l’obtenir de toute la Colonie entière par la force des armes ; mais le sang français eut ruisselé, l’incendie, la devastation et la mort eussent signalé la fuite de nos ennemis. J’ai donc préféré et je l’ai dû pour l’intérêt de la France, la prospérité de la colonie, et le salut des français trompés, obtenir cette évacuation de la manière qu’elle vient de s’opérer sans secousse et sans déchirement. Mon ame nage dans la joie au milieu de la satisfaction que ressentent les nouveaux enfans que je viens de donner à la République […] C’est de S t Marc, de cette ville si long-tems rebelle que je vous écris, nous en avons pris possession hier, l’Arcahaye, le Port au Prince & la Croix des Bouquets vont suivre le même sort […]. L’Anglais confant dans le site avantageux pour lui et défensif du Môle et de Jeremie, et dans la réunion qu’ils y font de leurs forces, ne tardera pas à éprouver qu’il n’est rien d’impossible à une armée libre républicaine, et qui combat pour la liberté universelle. Ce sera là le terme de mes travaux, et si j’ai le bonheur de réussir comme je l’espère, je ne demande pour toute recompense que d’emporter au sein de ma famille où je pourrai alors me retirer, l’estime de mes concitoyens, l’approbation du Directoire exécutif et votre amitié »…

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302. Dominique vandamme (1770-1830) général. 2 L.S., Q.G. à Gengenbach et Wolfach 12-13 ventose VII

(2-3 mars 1799), au général Soult ; 1 page in-4 chaque, un en-tête Le Général de Division Vandamme avec vignette (lég. mouill.). 150/200

12 ventose . Ordres relatifs au cantonnement de sa brigade, et à la garde du général en chef [Jourdan]. « Le g al Klein et moi nous serons établis à Haslach »… 13 ventose , ordre de faire faire des inspections d’armes, faire rentrer les détachements et s’assurer que les distributions ont été faites. « Nous avons déjà des nouvelles de l’ennemi »...

303. vendée et chouannerie . 5 lettres ou pièces, 1795-1799. 120/150

Joseph Villiers (1744-1806), procureur-général-syndic de Maine-et-Loire : 3 lettres au citoyen Drouet, chef de brigade d’artillerie, directeur de l’arsenal d’Angers, relatives à l’arsenal, dont une mettant en garde contre l’emploi de « gens suspects ou attachés par les liens du sang aux chefs des rebelles » (Angers 1795). Théodore Hédouville donne avis à Bancelin de prochains mouvements de troupes (Angers 1796, mouill.). Deslouvrets, capitaine de grenadiers, chef de canton : quittance à la baronne de Crequi pour 720 livres « remis volontairement pour les subsistances de l’armée » (château de Prie, 1799).

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