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258. Gian Francesco MALIPIERO (1882-1973). 4 L.A.S., Asolo ou Venise 1927-1957 ; 8 pages in-4. 180/200

15.VIII.1927 , à Henry P runières , au sujet de Pantea , et Sior Todero Brontolon à Monte-Carlo : « on ne pourra jamais jouer la Bottega da caffè dans la ville de la roulette »… 22.III.1931 , proposant à un éditeur « 6 menuets charmants, du XVIII e siècle » qu’il a découverts et transcrits pour piano… Venise 2.XII.1948 , à D.E. Inghelbrecht, au sujet des complications d’un projet de voyage à Paris… 18.XI.1957, à R. Burdon, au sujet de l’édition chez Salabert du Notturno di Canti e balli

259. Bohuslav martinú (1890-1959). L.A.S., [Nice] 3 octobre 1953, à Marcel M ihalovici  ; 2 pages in-4 (une enveloppe jointe). 600/800

Il le remercie de son « illisible lettre » confrmant son « sense bien développé pour la Forme et pour les Formes », comme lui peut en jouir sur la plage « avec les Bikinis encore plus petits, so many que ce n’était plus amusant du tout », mais c’est « le Paradis », sauf qu’il n’a pas trouvé de piano à louer : « j’étais obligé en acheter une pour une modeste somme alors le son est modeste aussi. C’est embêtant d’avoir besoin d’un piano pour créer des mélodies géniales, mais c’est une habitude (I mean le piano pas les mélodies). Si j’étais un de ces dodekaphoniques je n’en aurais pas besoin. Nous sommes vraiment de la vieille école. […] Je n’ai pas écrit une note pendant ces mois, j’étais en grève sympatisant avec le P.T.T., les G.A.R., les O.P.T.W. and so on. Être en grève on a beau feeling de faire quelque chose important pour l’humanité les grèves devrait être payé et obligatoire. […] Je me prépare à une grande bataille avec la langue française, cela me gêne énormément de fnir chaque mot jusque après la bare en élevant la voix, bien sûre. Comme je n’ai pas encore commencé alors cela va mais je prévois très dangereux traps, j’aurai certainement préféré le tchèque, où l’accent est toujours sur la première syllable comme un poigne sur la table, on ne peut pas se tromper cela vous tombe sur la tête comme un plafond »… Il a vu Pelléas  : « j’ai trouvé tout cela silly excepté la musique, mais le text… vraiment ! » Mais il apprécie un recueil de chansons populaires édité par Heugel : « cela vous chauffe et cela coule comme un ruisseau. En tout cas je vais commencer mon opéra tout suite après avoir fni cette lettre »…

260. Bohuslav martinú . L.A.S. « Bohuslav », [Nice] 21 novembre 1954, à Marcel M ihalovici  ; 1 page et demie in-4, enveloppe. 600/800

Il a été très touché par le speech de Mihalovici au concert de Tibor [H arsányi , décédé à Paris le 19 septembre] ; lui-même n’avait aucune idée du nombre de ses compositions : « c’est vraiment encore plus malheureux que tout cela a resté dans le tiroir »… Son piano est installé, et en bon état : « je suis content, j’avais bien peur, tu pense, après presque 15 ans. Mais il a pris bien de soins. Alors je devrais bien travailler et taper sur les touches, mais en attendant je ne fait pas grand-chose, quelquefois on a des idées que tout cela est inutile. Il y a une chose qui me fait plaisir, je reçois des nouvelles de Tcheco – où on a repermit de me jouer, et avec quelle enthousiasme les jeunes gens se jettent sur très peu de ma musique qu’ils ont, même les disques leur sufft. Cela me donne courage et en même temps cela m’attriste, dans quelle drolle époque nous vivons »… Pour Wozzeck , qu’il lui a demandé, « c’est une curiosité tout à fait platonique ». Il a entendu « la Tropique Symfonie de J olivet avec grand Charles [M unch ] ! Well, well, well ! Il se modernise. Et de penser qu’il avait peur de nous ! Quelle rigolade ! J’espère que tu ne l’as pas ratté. Au fond c’était même mieux de ce que j’ai pensé, je ne suis pas très au courant des œuvres de Jolivet »…

261. Jules MASSENET (1842-1912). L.A.S., Paris 30 novembre 1889, à son ami Jules C antenat à Bordeaux ; 4 pages in-8, enveloppe (lég. piq.).

250/300 « J’ai dû aller à Bruxelles pour Esclarmonde , au théâtre royal de la Monnaie et l’ouvrage a eu absolument un très très grand succès  ; je reviens bien satisfait ». Il craint de ne pas arriver au résultat désiré par son ami (pour l’opéra de Bordeaux), et Hartmann « ne semble pas être dans des idées de “réconciliation”. – J’ai même appris, à mon grand étonnement, que des paroles blessantes au sujet de mes ouvrages avaient été dites par certains artistes et par la direction. – La conversation que j’avais eue avec M. G ravière , chez moi, avait été cependant très gracieuse et amicale. – J’ai peu l’habitude de me voir traiter ainsi et je suis un peu “un enfant gâté”. Bruxelles vient de m’en donner une nouvelle preuve. – J’ai de bons amis, tu es de ceux-là ! ; et je sais oublier ceux qui ne le sont plus »...

262. Jules MASSENET . 4 L.A.S., Paris 1882-1905, à des dames ; 8 pages in-8. 250/300

25 mai 1882 , au sujet d’une invitation : « Je n’habite plus Paris et je n’ai pas moins de deux heures de chemin de fer et de voiture pour rentrer chez moi – ce qui est une petite diffculté pour mes sorties du soir ! [...] J’ai dû prendre ce parti de m’éloigner afn d’avancer dans mon nouvel ouvrage, la vie de Paris étant incompatible avec un travail suivi »... 30 janvier 1895  : « Ma femme a été si heureuse de votre hospitalité dans cette voiture “inespérée”... et moi, je reste touché de votre grande amabilité »... Janvier 1905  : « C’est bien la plus délicieuse attention reçue : vous , votre frère et votre chère mère ... vous avez pensé à nous en ce jour  ! Vos paroles exquises vous ressemblent »… 3 novembre , au sujet d’une invitation au théâtre.

263. Jules MASSENET . 3 L.A.S., 1894-1898 et s.d., à un ami ; 1 page in-8 chaque. 200/300

Paris 26 mars 1894  : « Je sais que vous avez été parfaitement aimable pour moi, et que votre opinion sur le caractère de mon ouvrage est très juste »... 23 mars 1898  : « Je sais que vous travaillez ferme et bien à Milan. Ma pensée avec vous et tout heureux de vous applaudir dès mon arrivée ! »… Dieppe Jeudi saint  : « Quelle avalanche inattendue de portrait et de Manon  ! Pourvu que la matinée de Mardi soit bonne »…

264. Jules MASSENET . L.A.S., à la campagne 7 juillet 1899, [à Henri B üsser ] ; 3 pages in-8 (une enveloppe jointe). 150/200

« Je suis absent de Paris, hélas, et ne puis y revenir facilement , le voyage est long et diffcultueux »... Heugel est au Mont d’Or puis ira en Suisse ; mais son neveu et associé P.L. Chevalier est à Paris. « Je vais lui communiquer vos désirs très chaleureusement . Vous devriez aller le voir – ou m’attendre pour la présentation à M. Heugel. À vos ordres !  »… O n joint 4 cartes de visite autogr.

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