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250. Vincent d’INDY . L.A.S., Boffres 26 juillet 1906 ; 1 page in‑4, en-tête de la Schola Cantorum . 80/100

Il a reçu la proposition demandant à la Schola Cantorum de participer à l’Exposition coloniale « au moyen de concerts, auditions, ou expositions de publications, etc. » Il rappelle que la Schola Cantorum étant une école, les cours se terminent le 30 juin, l’école ferme et les élèves, absents pendant les vacances, ne peuvent donner aucune séance musicale l’été. Il recommande de s’adresser à Charles B ordes , directeur du Bureau d’éditions, qui pourrait organiser quelques séances avec ses chanteurs…

251. Vincent d’INDY . L.A.S., 19 mars 1920, à un confrère ; 1 page in-12. 50/60

« Pris tous les jours par les répétitions de l’Opéra, et ayant, par surcroît, à diriger, le 24, l’exercice des élèves du Conservatoire, il me sera, à mon grand regret, impossible d’assister, ce jour-là, à l’Assemblée générale extraordinaire »…

252. Vincent d’INDY . L.A.S. « Vincent », 15 septembre [1920], à « l’enfanlou » [ sa seconde femme C aroline ] ; 4 pages in-8. 250/300

C harmante lettre du photographe amateur à sa jeune femme . « Bonjour l’enfanlou. Il est 6 heures et le soleil se lève sur les Alpes, toujours implacables et sans la moindre velléité de pluie à l’horizon. Ça n’a pas empêché que, grâce à ma réserve d’eau, j’ai pu virer hier toutes mes épreuves, et aujourd’hui je vais les mettre en ordre pour pouvoir te les expédier demain. Il y en a qui t’amuseront, je crois, surtout un papa d’chien, avec le drapeau du Brévent, qui a vraiment l’air du véritable Palou. […] J’ai aussi tiré les épreuves des clichés du voyage d’Italie que Kodak avait jugé à propos de laisser de côté […] Et maintenant que je te remercie de ta si bonne lettre de samedi soir qui m’a été un très doux onguent pour mon pauvre vieux cœur. Et ne crois pas que je trouve tes pensées “pompières”, comme tu le dis; au contraire, ce sont des choses qui me vont droit à l’âme et je ne les prends pas du tout en riant […] J’aurai fni dans 3 jours une Musique de scène pour le drame de Gos [ Veronica ], il ne me restera plus comme travail que la répartition des classes de la Schola pour 1921 – à faire avec Lioncourt, et puis les lettres, les misérables lettres !... j’en ai au moins une cinquantaine à faire pour me trouver à peu près au courant »... Il évoque leur prochain voyage en Sicile, et termine : « Bonjour l’enfanlou ! il est bientôt 7 heures et je pense qu’elle a sa tête noire toute fourrée dans l’oreiller de son papalou, et je l’aime tant ainsi. Et puis je l’embrasse bien fort, cette tête chérie, et sans la réveiller, et puis je referme la porte tout doucement. À bientôt, ma douce Linou, je t’aime toujours plus »…

253. André JOLIVET (1905-1974). 2 L.A.S., 1948-1956, à un critique ; 2 pages et demie in-4, la 2 e à en-tête de la Comédie Française (petits

trous de classeur). 120/150

9.II.1948 , remerciant d’un article sur le disque de ses Trois Complaintes du soldat… 25.V.1956 , après La Vérité de Jeanne  : « Merci mille fois pour votre article du Figaro – qui continue les miracles qui ont eu lieu à Domrémy : il me vaut l’adhésion de ceux qui n’ont pas écouté ! Vous voyez à quel point on vous fait confance »...

254. Charles KOECHLIN (1867-1950). 14 L.A.S. et une note a.s., 1924-1949 et s.d., au directeur du Guide du Concert  ; 19 pages in‑4 ou in‑8.

800/1.000 I ntéressante correspondance sur ses œuvres , à propos des notices qu’il envoie au Guide . Il est question de mélodies composées sur des poésies de Tristan Klingsor, Villiers de l’Isle-Adam, Leconte de Lisle ou Sully-Prudhomme, de sa seconde Sonate pour clarinette

composée en 1924, de sa Sonate pour piano et fûte, de son troisième Quatuor à cordes, etc. Pendant l’été 1926, il a travaillé à son livre sur Gabriel F auré et à une Symphonie. Il annonce qu’il vient de terminer son Traité de l’Harmonie et son livre sur D ebussy (1927). En 1927, il fait une mise au point sur les improvisations… En 1936, il a écrit « un poème symphonique (impressions de la haute montagne) pour commenter la Méditation du Purun Baghât du Livre de la Jungle et j’ai réalisé l’orchestration, pour musique d’harmonie, de deux pièces destinées à des fêtes populaires  »... Il envoie une note sur les conséquences à prévoir après les nouvelles lois qui viennent d’être prises : l’existence matérielle des artistes risque d’être rendue plus diffcile encore, « l’organisation actuelle de la société bourgeoise est probablement ce qu’il y a de pis pour l’art et [...] il est scandaleux (ce que disait déjà Berlioz) que “l’art ne nourrisse pas son homme” » ; la dévaluation du franc devrait permettre à la musique française d’être achetée par des pays au taux de change plus ou moins élevé, mais cela ne changera guère la situation en France même où « l’on verra longtemps encore nos belles dames faire des efforts héroïques pour n’acheter que l’extrême minimum de musique »... Le 18 mars 1942, il envoie une notice sur Paul D upin qui vient de mourir... etc.

O n joint 2 L.A.S. à Henri Büsser (1897), et à une dame qui veut monter un de ses chœurs.

255. Raoul LAPARRA (1876-1943). M anuscrit musical autographe signé (RL), Le Jardin clos , 1924 ; 3 pages et demie in-fol. 150/200

M élodie pour chant et piano, n° 3 du cycle Chants des Jardins . Elle est composée sur les paroles du chant IV de Salomon : « Un jardin clos est ma sœur, mon épouse »… Marquée Andantino, et datée en fn « Le Tréport 26 août 1924 », elle présente d’importantes ratures et corrections.

256. Ruggero leonCAVALLO (1857-1919). L.A.S., [Paris 10 novembre 1908], à J.-F. C roze , au journal Le Matin  ; 1 page in-12, adresse. 150/200

« Merci de m’avoir ouvert les yeux à l’égard de la personne en question, que je m’empresserai de mettre à la porte demain. Je serai très heureux de donner au Matin la préférence »…

257. Germaine LUBIN (1890-1980) cantatrice. L.A.S., Paris 19 mars 1965, à Bernard G avoty  ; 2 pages obl. in‑4 à son adresse. 120/150

Après leur émission d’entretiens télévisés : elle a été « attristée par ce pauvre visage que tous ceux […] qui me connaissent n’ont pas reconnu. On m’a vieillie physiquement de vingt ans »… Elle regrette de n’avoir pas pu préparer la « “conversation” que nous avons eue devant cette terrible caméra », elle aurait dit des choses plus intéressantes ; mais elle remercie pour ce « rappel d’une carrière qui ne fut pas indifférente », et exprime son admiration pour le talent et l’intelligence de Gavoty…

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