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L ittérature
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324. Gabriele d’ANNUNZIO (1863-1938). 2 L.A.S., Francavilla al Mare negli Abruzzi juin-juillet 1896, à son traducteur Georges H érelle et à
Léonel de L a T ourrasse ; 4 pages in-8 chaque à son adresse, une enveloppe. 1.000/1.200 B el ensemble au sujet d ’ un drame tiré de son roman T riomphe de la mort .
10 juin , à Georges H érelle (en italien). Il a reçu le scénario de La Tourrasse et l’a lu avec attention. Il lui semble très ingénieusement construit, bien que le caractère d’Ippolita soit quelque peu déformé. L’audace de certaines scènes, tolérable dans le roman, devient trop brutale. La Tourrasse devra opérer des prodiges d’habileté pour vêtir de muscles vigoureux et inonder de sang vif ce squelette. Il ne pourra se prononcer défnitivement que sur le drame achevé…
7 juillet , à Léonel de L a T ourrasse . … « Tout ce que vous me dites au sujet de votre travail est très juste et très subtil. Il faut rendre bien manifeste, à mon avis, la profonde inconscience de cette femme “terribilis ut castrorum acies ordinata”, qui détruit presque ingénument par une sorte de vertu destructive – toute féminine – qui est le caractère primordial de cette animalité intérieure qu’on ne saurait apprivoiser. Autant Hyppolite est près de la nature, autant George Aurispa en est loin. Il faut rendre manifeste ce contraste dangéreux. Et il faut qu’on sente bien peser sur le drame – dès la première scène – le lourd nuage de ce “fatum” moderne d’où découle tout l’élément tragique qui assombrit le roman. Donnez-moi des nouvelles de votre travail. Il faut une main forte et agile pour extraire vivante une œuvre d’art d’une œuvre d’art. La tâche est ardue. Mais soyez sûr que j’attends votre drame avec beaucoup de confance en votre talent »…
O n joint 2 télégrammes à L. de La Tourrasse, 22 et 26 septembre, concernant l’envoi du manuscrit ; et 11 intéressantes L.A.S. (et une carte de visite) de Georges H érelle à L. de La Tourrasse, au sujet de cette adaptation.
325. Gabriele d’ANNUNZIO . L.A.S., La Capponcina, Settignano di Desiderio 14 novembre 1898, à « Chère Grande Amie » [Sarah B ernhardt ] ;
4 pages petit in-4 à son adresse. 500/700 Il a reçu « par le délicieux Georges C lairin , quelques nouvelles de vous, ô trop lointaines ; et j’ai entendu dire aussi que vous ne croyez pas à la vitalité scénique du Songe d’un soir d’automne et que vous renonciez à le représenter. Ce poème tragique vient de paraître en librairie ; et je ne vous ai pas encore envoyé le petit volume, parce que je veux vous offrir un exemplaire spécial qui n’est pas encore prêt. Or, comme en France on parle déjà de ce poème avec quelques inexactitudes, je voudrais le faire connaître au public lettré en le publiant dans une revue parisienne ». Il la prie donc de remettre le manuscrit à Louis G anderax . « Et mille fois merci, chère Amie, et mille fois pardon ! Allez-vous donner le Songe de printemps ? Est-ce vrai ? Allez-vous faire une tournée en Italie ? Est-ce vrai ? Deux joies inattendues. Je vous baise tendrement les deux mains »…
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