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378. Marguerite DURAS . Le Marin de Gibraltar (Gallimard, 1952) ; in-12, broché. 500/600
É dition originale (S.P.) de ce roman, avec envoi autographe signé à Jean-Paul S artre : « A Jean Paul Sartre, / en toute amitié, / Marguerite Duras ».
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379. ÉCRIVAINS ET JOURNALISTES . 37 P.A.S., [vers 1930] ; sur 1 page grand in-fol. chaque, plusieurs portant le timbre sec Paxunis .
600/800 A ppels en faveur de la P aix . Léon B ailby , Georges B erthoulat (1930), Henry B idou (« La Paix est l’aile de la Victoire »), Élie J. B ois , Pierre B onardi , Pierre B risson , Émile B uré , Francis D elaisi (Varsovie 1928), Louis F orest , Michel G eorges -M ichel , Paul G inisty (« La Paix ! Le plus beau mot dans toutes les langues ! »…), Urbain G ohier , Jean G rave (1929, long développement sur 2 pages), Adrien H ébrard , Paul H euzé , Marcel H utin (1930), Henri de K erillis (L.A.S. à Georges Dejean, 1930 : « je hais la guerre »…), René L ara , Louis L atzarus , Stéphane L auzanne , Geo. L ondon (1930), Henry M alherbe , Victor M éric , Georges du M esnil , Jacques M ortane (1929), Étienne de N alèche , Odette P annetier , Georges P ioch (poème, 1930), Louis R oubaud , Marcel R ouff , H. R oux -C ostadau , Charles S ancerme , Marc S angnier (« Pour faire la paix, il faut d’abord avoir une âme pacifque et “croire à l’Amour” », 1927), Alphonse S éché , Henry S imond , Henri de W eindel , Alexandre Z évaès .
380. Georges d’ESPARBÈS (1863-1944). 10 L.A.S., 1895-1930, à Léonel de L a T ourrasse ; 22 pages formats divers (2 sur cartes de visite),
plusieurs en-têtes du Palais de Fontainebleau . 150/180 B elle correspondance entre les deux hommes de lettres et compatriotes de Valence d’Agen, « ce doux Valence si lointain ». Esparbès encourage les débuts de son ami et « vieux frère » : « Votre pièce était parfaite, élégante et ferme comme l’époque, pleine d’amour et de raison ; mais avec des obscurités dues plutôt à l’insuffsance de la mise en scène ». En 1922, le conservateur de Fontainebleau félicite le nouveau conservateur du musée de Saint-Germain-en-Laye : « Ah ! Je préférerais tant St Germain à Fontainebleau, si le palais de l’Empereur y était placé. […] Tu es tout à fait à ta place, un vieux savant, un vieux littérateur, un bon gentilhomme, dans le nouveau poste que tu occupes. On a fait un choix bougrement bon ! » Il évoque aussi ses problèmes conjugaux… En 1929, il songe à prendre sa retraite et à quitter Fontainebleau pour se rapprocher de son petit-fls Napoléon, et vivre au milieu de ses souvenirs de l’Empereur ; il charge son ami de lui trouver un logement à Saint-Germain grâce à M. Kahn…
381. Claude FARRÈRE (1876-1957). M anuscrit autographe signé, Un Sujet de Roman, par Sacha Guitry , [janvier 1923] ; 22 pages in-4.
200/250 Bel article de critique dramatique sur la pièce de Sacha G uitry Un sujet de roman (créée au Théâtre Édouard VII le 4 janvier 1923). « Le public de M. Sacha Guitry a accoutumé de venir au théâtre Édouard VII pour y rire à gorge déployée. Hier, confant dans son habitude acquise, il riait comme à l’ordinaire. Mais peut-être avait-il tort... [...] La nouvelle pièce de M. Sacha Guitry, réputé l’amuseur de Paris, est une pièce pleine de vérités très rares […] L’auteur de Blanc et du Noir , qui venait de commettre une façon de vaudeville, a jugé qu’il se devait de commettre, immédiatement après, une manière de tragédie. Et cette tragédie m’a bien l’air d’être un chef d’œuvre »... Farrère décrit l’intrigue dramatique, rapporte quelques répliques frappantes, et conclut sur l’interprétation de « la plus belle pièce, à mon goût, de toute l’œuvre de Sacha Guitry, parce que la plus cruellement inhumaine » : « M. Levaillé, c’est Lucien G uitry , celui qui n’a pas besoin de texte. [...] Tout ce qu’avait créé Sacha, Lucien l’a multiplié. Et il semble, en vérité, qu’un seul cerveau, celui du père et celui du fls, ait mis debout ce résultat superbe »...
382. Claude FARRÈRE . M anuscrit autographe signé, Critique dramatique. Phædre, tragédie en trois actes de Gabriele d’Annunzio , [juin
1923] ; 15 pages et demie in-fol. 200/250 Long article enthousiaste sur la Phædre de Gabriele D’A nnunzio , publié dans Le Gaulois du 8 juin 1923. « Phèdre... [...] pour en oser l’escalade après Racine, il faut être titan, ou demi-dieu. Incontestablement, M. Gabriele d’Annunzio était qualifé pour cette tentative. Je n’aperçois guère, dans la littérature contemporaine, que trois hommes qui soient tout à fait au-dessus des autres : Rudyard Kipling, Pierre Loti et Gabriele d’Annunzio [qui] me semble procéder de Pindare, et résumer en soi tout le lyrisme. Voilà qui sufft. Et Gabriele d’Annunzio a bien fait d’écrire une Phèdre : il en avait le droit »... Farrère fait ensuite une analyse détaillée de l’œuvre et la compare à la Phèdre de Racine, en soulignant les différences entre les deux conceptions de l’héroïne et le déroulement du drame. Il termine en saluant les interprètes, et surtout Ida R ubinstein , « une statue vivante, la plus pure et la plus mobile que l’on puisse rêver », ainsi que le traducteur André D oderet ...
383. Claude Farrère . L.A.S., 9 novembre 1925, à Louis F abulet ; 6 pages in‑4. 300/350
B elle et longue lettre sur R udyard K ipling au traducteur du Livre de la Jungle . Farrère est dans la joie : « J’ai déjà reçu non pas une, mais deux lettres de Kipling, écrites […] le plus gentiment du monde ». Il possède depuis 20 ans « un des 7 hollande de Kim , et depuis hier vos deux recueils de contes Maîtres du Livre, avec la Lumière qui … [ La Lumière qui s’éteint ] de ce pauvre d’Humières ». Il voudrait que K ipling et son correspondant y mettent leur griffe… Il s’indigne de la stupidité du public, qui achète Le Livre de la jungle I , mais pas le II : « par exemple pourquoi Dans le Ruckh n’est-il pas dans la Jungle II au lieu d’être dans La plus belle Histoire » ? Il suggère de réunir en un seul volume « tout ce qui est Mowgli […] Quel vrai live ce serait ! »… Farrère s’étonne d’apprendre que Kipling n’est « pas un tendre […] Moi, je le voyais comme le bon sens et la raison faits homme ; un anti-libéral ; un fort ; un logique. – L’homme
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