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* Manuscrit du « prologue » lu par l’auteur à la première représentation de Pasiphaé (9 p., avec nombreuses ratures et corrections). Cette conférence sur l’origine de la pièce, son sujet et sa morale, parut ensuite en avant-propos dès l’édition Grasset de 1938 [mars 1939].
* Les Crétois (II e Acte) . V ersion primitive de P asiphaé (21 p.), avec de nombreuses ratures et corrections ; Montherlant a noté ultérieurement le titre conçu pour la pièce en deux actes, dont il tira ensuite séparément le poème lyrique Le Chant de Minos (qui en constituait l’acte I) et Pasiphaé . Cette mise au net présente des additions et corrections, et son texte comporte d’ importantes variantes par rapport à la version fnale. On relève notamment un dialogue initial plus long entre la nourrice et le veilleur, et d’importants développements qui disparaîtront ultérieurement : des commentaires du chœur, une scène entre Pasiphaé et Minos, un soliloque de Pasiphaé avant l’arrivée de Phèdre.
* Brouillons pour la version primitive de la pièce, barrés par l’auteur après réécriture (17 p.).
Reproduction page ci-contre
442. Henry de MONTHERLANT . M anuscrit autographe, Royaume de ce monde , [1938] ; 5 pages et demie in-4. 400/500
B eau texte sur la boxe , publié dans Vendredi du 11 février 1938, et recueilli dans Les Olympiques (1938). Les deux premières pages de ce manuscrit, rédigé à l’encre violette, avec de nombreuses ratures et corrections, sont au dos d’une lettre de la Conférence du Jeune Barreau de Bruxelles (3 janvier 1938).
Montherlant décrit une réunion de boxe amateur à Paris, détaillant le cadre, le public « fait de copains, de grandes sœurs, de poupons, d’amantes, sans oublier la mère », etc. Après maint retard, un combat est imminent, toute plaisanterie cesse, le silence se fait. « Pour ces Français de l’après-guerre, si esclaves du quotidien, si embourbés dans le petit, si fermés à tout idéal, ce premier torse nu […] c’est la porte soudain ouverte sur un monde plus haut, qui leur arrive avec une ondée de gravité. Un monde plus haut, et il est le leur. […] Ô hommes ! Cette forme émouvante, ce n’est pas une forme irréelle, ce n’est pas le fantôme d’un paradis de mensonge : c’est le fls Guillet, le fls du plombier, celui qui démonte et remonte tout le temps sa bécane. C’est leur fls à eux, c’est leur frère, c’est eux-mêmes. L’homme de la tête baissée lève la tête et voit Dieu. Et il voit que, Dieu, c’est lui »…
443. Henry de MONTHERLANT . M anuscrit autographe, El Cucutero , 1949 ; 5 pages et demie in-fol. 300/400
T exte sur la tauromachie , recueilli dans Coups de soleil (1950). Le manuscrit, rédigé au dos d’épreuves corrigées de Pasiphaé , présente de nombreuses ratures et corrections.
« Je connais, et l’illustrateur de ce livre connaît mieux que moi, un petit garçon de douze ans, Parisien de la Butte que la fèche du dieu cornu a frappé sans pitié. Le père étant perdu de tauromachie, la mère, selon les antiques principes, proteste et freine : pour se moquer de son fls dans sa passion, elle l’a surnommé drôlement : El Cucutero. El Cucutero fut-il taureau au cours d’une vie antérieure ? »… O n joint un fragment du brouillon du même texte (1 page).
444. Henry de MONTHERLANT . M anuscrit autographe, Celestino et le catholicisme , [1962] ; 2 pages grand in-4 (au dos de prospectus
publicitaires). 200/250 R éflexions sur son roman L e C haos et la nuit (1963), recueillies dans Va jouer avec cette poussière ( Carnets 1958-1964 ). Montherlant analyse ici la coïncidence d’athéisme et de « verbalisme religieux », en se référant à son Don Juan, à L’Espoir de Malraux, et surtout à son personnage Celestino : « Nous croyons que le réfexe de se sentir justifé d’implorer Dieu, puisque on pense qu’il n’existe pas, est prêté pour la première fois à un mourant dans la littérature universelle. En réalité, qu’y a-t-il ? Celestino ne croit pas, et, au moment d’expirer, affrme une dernière fois son incroyance. Mais c’est aussi un pauvre homme à qui la terreur de la mort imminente arrache une supplication de vivre à ce Dieu inexistant »…
445. Henry de MONTHERLANT . M anuscrit autographe, L’Hostilité des générations à la belle époque , [avril 1969] ; 5 pages in-4. 250/300
M anuscrit de premier jet d ’ un article pour E lle , par l ’ auteur des G arçons (1969), roman dont l’intrigue se situe à la fn de la Belle Époque. Il est écrit au dos d’un fragment ronéoté du Cardinal d’Espagne . Montherlant expose, à l’intention des lectrices du magazine, la « cathédrale de mensonges » dominant la relation mère-fls, dans son roman, et plus généralement entre les générations. Ainsi des jeunes gens, « qui se considèrent et sont considérés comme des subversifs », trouvent cet aspect du roman invraisemblable. « Ils se piquent que l’immoralité a commencé avec eux. À leur tour d’être jaloux »… O n joint le tapuscrit avec d’importantes additions et corrections autographes (4 pages in-4).
446. Henry de MONTHERLANT . M anuscrits et ébauches autographes, relatifs à La Rose de sable , [vers 1930-1967] ; environ 30 pages formats
divers, sous chemise autographe. 400/500 Documents réunis sous une chemise étiquetée « Rose. Diffusion Lefebvre 1967 », faisant référence à l’édition à tirage limité, en partie inédite, de La Rose de sable , illustrée par André Hambourg, parue en 1967 chez H. Lefebvre. La plupart de ces notes, brouillons et ébauches corrigés remontent à 1930-1932, et bon nombre portent en tête le nom du personnage Guiscart. Y fgurent aussi deux manuscrits d’entretiens avec l’auteur à l’occasion de l’édition Lefebvre : « Peu m’importe si mon œuvre paraît posthume. Ce qui m’intéressait, c’était de l’écrire », etc. Plus un bref texte monté dans la maquette de la carte d’invitation à l’exposition La Rose de sable , 1967. O n joint qqs pages dactylographiées des entretiens et un prospectus de l’éditeur.
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