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468. Jean RICHEPIN (1849-1926). M anuscrit autographe signé, Mes Paradis , 1894 ; 274 pages in-fol. 1.500/2.000
M anuscrit complet de ce recueil de vers publié en 1894 chez Charpentier et Fasquelle.
Mis au net à l’encre noire, il présente cependant d’ importantes ratures , corrections et additions ; il a servi à l’impression. Après la page de titre en partie au crayon rouge, le manuscrit s’ouvre sur la lettre-dédicace « à Maurice B ouchor » (déjà dédicataire des Blasphèmes ) ; il est complété à la fn par la table des matières détaillée.
Les 175 pièces sont classées en trois parties : Viatiques , Dans les remous et Les Îles d’or . Nous citerons le début du poème liminaire, Premier salut : « En vérité, mon frère, homme, je te le dis, Si je timbre d’un “ mes ” ce grand mot “ paradis ”, Ce n’est pas en façon de main-mise orgueilleuse. Je ne t’impose point pour soleil la veilleuse Qui fume & champignonne en toute humilité Au chevet d’ignorance où je suis alité. Elle ne vaut pas plus, j’en conviens, que la tienne. Donc, ô mon pauvre égal, ne crois pas que j’y tienne, À ce “ mes ” ; n’y va pas attacher trop de prix Et penser qu’envers toi j’affecte un sot mépris. Puis-je te mépriser, en quoi, moi qui me nomme N’importe qui, rien, moins que rien, ton frère, un homme ? Hélas ! C’est comme toi, front lourd et bras tordus Que je cherche à tâtons les paradis perdus »…
O n joint un important dossier de brouillons autographes : poèmes, ébauche dramatique, etc. (plus de 170 pages, formats divers) ; plus qqs coupures de presse et fragments d’épreuves.
Reproduction page précédente
469. Jean RICHEPIN . 26 manuscrits autographes, [ Préfaces ] ; 119 pages in-4. 1.000/1.200
Recueil des préfaces écrites par Jean Richepin ; ces manuscrits sont soigneusement mis au net.
Francisque d’A rmade , Le Théâtre français des origines à nos jours . André B arde , Chansons cruelles, chansons douces (1895).Antony B londel , Le Roman d’un maître d’école . Hector B onnenfant , Larmes et sourires (1897). Gabriel C louzet , Le Livre de la Pitié . C rébillon ,
Les Faits et gestes du vicomte de Nantel. Ma vie de garçon (1882). Georges D elesalle , Dictionnaire argot-français et français-argot (1895, avec épreuve). Claude F erval , Un double amour (Louise de La Vallière) (1913). Louis G aillard , Paysageries (1892). André G ill , Vingt portraits de contemporains (1886). Eugène G ranger , Les Combats, récits du Limousin (1890). Georges I zambard , Collage (1886). Jacques L e L orrain , Évohé ! (1887). Christophe M arlowe , Théâtre (traduction de Félix Rabbe) (1889). Régine M artial , Proses d’actrice (1900). Paul O livier , Le Calepin d’amour de la Brinvilliers . Alfred P oussin , Versiculets (1882). Docteur T ussau , Cascades de l’Esprit (1910). Paul V autier ,
Au pays de Maupassant (1910).
Marie B audet , Exposition des 41 dessins originaux « Avec les Gueux » (1910). Catalogue des tableaux de Léon Tanzi (1907). Catalogue des bijoux du Sultan Abd-ul-Hamid . Le Livre des Indépendants (1913).
L’Amateurisme (1906). Anthologie de la Jeune poésie française (1911). Contes choisis du “Journal” . De la langue française (1910). O n joint un dossier de 9 tapuscrits de conférences, certains corrigés (1909-1915), notamment sur Victor Hugo, Th. de Banville, l’amour des bêtes, etc.
470. Jehan RICTUS (1867-1933). L.A.S., Paris 8 mai 1916, à Émile J anvion ; 6 pages in-8. 200/300
A u sujet d ’ un tunnel sous la M anche , exposé dans une brochure « formidable et prophétique » d’Eugène P rotot , « ancien membre de la Commune », publiée vers 1892 ; ce tunnel aurait été commencé, et pourrait tomber aux mains des Allemands s’ils s’emparent de Calais : « ils chemineront sous terre à la façon des Rats, car ce sont les Rats de l’Europe ». Et ils pourraient ainsi préparer « un débarquement en Angleterre. […] Il y eut à Sandgate 4 kilomètres de creusés. […] Il n’est pas admissible que les Boches perdent trois ou quatre cent mille hommes (et cela leur coûte déjà ça) pour s’emparer de Calais : uniquement pour des raisons politiques : uniquement pour épater leur Populo. […] Tandis qu’en occupant Calais, en entreprenant le forage du boyau (18 kil.) s’il n’est déjà préparé, ça y est : en 3 ou 4 mois on atteint Old England, et on l’envahit »…
471. Jehan RICTUS . L.A.S., Paris 3 novembre 1930, à Jean T enant ; 2 pages in-4. 200/250
Le contrat de Rictus avec l’éditeur R ey est caduc dès que le livre est épuisé, et Rictus s’oppose à toute nouvelle réimpression des
Soliloques , « voulant en effet modifer certains textes. Mais la raison réelle était que je voulais surtout me débarrasser d’un incapable et d’un homme qui a géré cette affaire en dépit du bon sens. Nous étions associés “moitié-moitié” […] Or : avant les articles de D audet et le livre de Jeanne L andre , la vente était lente mais régulière… et il n’y eut jamais de pertes que par son fait »… En 25 ou 30 ans, il y a eu 7 ou 8 ou 10 rééditions, mais jamais l’éditeur n’a pris « les empreintes », donc il perdait de l’argent pour la recomposition. « Je n’avais autant dire jamais de comptes. Si bien qu’un jour je me fâchai. Alors : il se décida à me donner un magma de chiffres […] auquel je ne compris absolument rien »... Sa mensualité de 200 francs après la Guerre, fut ensuite de 500, puis supprimée par Rey en 1925… Rictus lui a interdit de réimprimer Le Cœur populaire : « il me faut attendre un peu encore avant d’être tout à fait libre »…
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