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45.
Jean-François RAFFAËLLI
(1850-1924) peintre. L.A.S., Asnières 7 juillet 1891 ; 1 page in-8.
100/150
« Je suis très touché de l’idée que vous me soumettez d’écrire un livre sur mon œuvre. Je viens vous demander d’en venir
aimablement causer avec moi Samedi, si rien ne vous empêche, à midi. Présenté par mon bon ami H
uÿsmans
vous serez le bien venu ;
vous déjeunerez avec nous, et nous causerons »…
f
46.
Auguste RENOIR
(1841-1919). Photographie de tableau avec
signature
autographe « Renoir », 10 janvier 1911 ; 1 page in-4 (26 x 21,5 cm)
contrecollée sur carte, cachet de la mairie de Cagnes.
1.200/1.300
Sous une reproduction photographique en noir et blanc d’une toile représentant un bord de Seine avec barque sur l’eau, Renoir a
signé ; la signature a été certifiée par le maire de Cagnes-sur-Mer.
47.
Camille SAINT-SAËNS
(1835-1921). 3 L.A.S., 1907-1912 ; 6 pages in-8 ou in-12, une adresse, une enveloppe.
200/250
Bordighera 13 mars 1907
, à Louis L
iard
. Il regrette de ne pouvoir prendre part à la fête franco-anglaise : « Un engagement contracté l’an
dernier me forcera à aller en Écosse au mois de mai. J’avais espéré pouvoir me dégager, mais les choses se présentent de telle manière
que je suis forcé de m’exécuter. On m’a annoncé à grand fracas, on a fait de ma présence un véritable événement ; ma défection serait
pour les organisateurs une catastrophe non seulement morale, mais financière »…
[Paris 21 avril 1908]
, à Philippe B
ellenot
 : il ne peut le
recevoir demain comme il l’espérait, car S
ardou
lui demande un rendez-vous. « Jeudi j’irai travailler à la Bibliothèque nationale. Mais je
pense que nous nous verrons jeudi soir au banquet des anciens élèves de l’École »…
Arcachon 28 mars 1912
, à M. F
romont
 : il accepte
avec grand plaisir de se rendre à la « fête de famille »… O
n
joint
sa carte de visite avec 4 lignes autogr.
48.
Camille SAINT-SAËNS
. L.A.S., Mont Revard, Aix-les-Bains 11 août 1908, [à son amie la pianiste Caroline de S
erres
] ; 4 pages in-12.
400/500
Il répond plaisamment sur ses vœux pour sa fête, en rappelant que dans son enfance la Saint-Camille n’existait pas. Puis il parle de
sa musique : « Je viens d’avoir à Aix deux excellentes représentations d’
Henry VIII
et de
Javotte 
; cela m’a un peu consolé du manque
de parole de l’Opéra, qui me fait faux bond ainsi qu’à M
me
A. Thomas qui comptait aussi sur une reprise d’
Hamlet
. Si vous aviez vu
l’accueil qu’a reçu mon ouvrage ici, vous penserez comme moi que la conduite de l’Opéra est idiote. Pour
Hamlet
, avec Renaud et
Garden, pour
Henry
, avec Litvine, ils étaient assurés de faire des salles combles. Ils vont monter le
Crépuscule
[W
agner
] avec Van
Dyck et Grandjean qui sont éreintés tous les deux, ce sera affreux ; il est vrai qu’ils feront des recettes tout de même, parce que
tous les Allemands s’y précipiteront. Pour moi, je m’en priverai. Je ne peux plus aller à l’Opéra sans que les habitués m’entourent et
me demandent quand on reverra
Henry VIII
et
Ascanio 
; c’est une situation qui n’est plus tenable. Et puis, sauf deux ou trois scènes
admirables, le
Crépuscule
m’assomme »…
49.
Camille SAINT-SAËNS
. L.A.S.,
Monte-Carlo
24 mars 1909, à une dame ; 4 pages in-8, en-tête
Nouvel Hôtel de Paris
.
200/250
En mai il sera certainement à Paris, mais qu’elle fasse représenter sa pièce quand elle trouvera une bonne occasion ; s’il est là, il sera
heureux de l’applaudir. Puis il parle de son opéra
Hélène
 : « Mais que parlez-vous d’
Hélène
à propos de Brieux ?
Hélène
est entièrement
de moi paroles et musique. Pour une fois que cela m’est arrivé, il ne faut pas me l’ôter »…
50.
Camille SAINT-SAËNS
. L.A.S. avec 2
dessins
,
Luxor
22 janvier 1910, [à son amie la pianiste Caroline de S
erres
] ; 4 pages in-8, en-tête
Luxor Hôtel
.
500/700
B
elle
lettre ornée
de
deux
petits motifs
égyptiens
à la plume et aux crayons de couleur. Son amie a eu une bonne idée d’aller à Cannes ;
il en vante les charmes. « Figurez-vous qu’il est venu au Caire un coup de froid qui m’a valu un rhume épouvantable et comme je ne
me guérissais pas je suis revenu ici passer quelques jours dans une température plus douce. […] Pendant ce temps-là
Phryné
triomphe
à l’Opéra-Comique. On la donne avec
Paillasse
, et l’on avait tout fait pour que
Phryné
restât au second plan : à
Paillasse
la fin de la
soirée, le chef d’orchestre à succès, les gros caractères sur le programme ; on avait été jusqu’à donner de moi une photographie qui me
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