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Peyrouton), Ch. Grandmougin, E. Guinot, Marcel Habert, Ernest Hamel, Ch.H. Hirsch, G. Hubbard, Ch. Humbert, A. Jal, P. Joanne, Louis
Jourdan, Marc-Antoine Jullien, Ad. Jullien, Henri de Kersaint, Henry Kistemaeckers, Maurice La Châtre, Émile de La Bédollière, James
Labouchère, comte de La Bourdonnaye, Octave Lacroix, Gustave Lafargue, A. de La Guéronnière, H. de La Madelène, Hugues Lapaire,
Henry Lapauze, H. de Lapommeraye, H. La Rochelle, P. Lazareff, Alph. Lemerre, Léouzon le Duc, G. Le Rouge, Albert Le Roy, G. Livet,
Firmin Maillard, Eug. Manuel, L. Martin-Chauffier, Marcel Martinet, F. de Miomandre, F. Mornand, E. de Pressensé, H. Privat, Cl. A. Puget,
P. Reboux, A. Rendu, Ch. Richelet, Saint-Valry, E. Scribe, André T
hérive
(4 mss d’articles), Villenave, E. Vitta, Léon Werth, Eug. Yung, etc.
92.
LITTÉRATEURS
. 12 lettres ou pièces, la plupart L.A.S.
40/50
Jean B
laize
(à J. Bois), Jean B
ourdeau
(fin de ms), Jean D
utourd
, Octave F
euillet
(à Empis), Louis F
landin
, Ernest L
ajeunesse
(2 à Bailby),
Amédée P
rouvost
(à R. Frène), etc. ; plus 3 photographies (L. Frapié, M. Zamacoïs).
93.
LITTÉRATURE
. Environ 100 lettres ou pièces, la plupart L.A.S.
500/700
Edmond About, Juliette Adam, Jacques Ancelot, Benjamin A
ntier
(à Frédérick Lemaitre), X. Aubryet, Olympe A
udouard
(2), Henri
Barbusse, René Benjamin, Roger de B
eauvoir
(4), Jean de Bonnefon, Alphonse B
oudard
(sur ses crises d’épilepsie), Louis B
ouilhet
, Raymond
B
rucker
, Charles Buet, Jules Castagnary, Amédée de Cesena, C
hampfleury
(et doc. joints), Jacques Chastenet, Charles Coligny, François
C
oppée
(et table autogr. de son volume
Une faute de jeunesse
), César Daly (3), Jean-Marie D
argaud
(à Jean Gigoux, et intéressante lettre
de Mme Dargaud sur Lamartine et chronique littéraire), comtesse Dash (3), A. Dumas fils, Louis É
nault
(2), Marie Escudier, Luc Estang,
Paul Féval, Maurice Genevoix, Philippe Gille, A. G
ranier
de
C
assagnac
(8, et ms d’article), Gyp, Edmond H
araucourt
(et ms du poème
Le Rondel de l’Adieu
), Stéphen de La Madelaine, Pierre L
arousse
, P.S. Laurentie, J. Ch. L
aveaux
(1829, sur l’orthographe), John Lemoinne,
Jules Levallois, Hyacinthe Loyson (et doc. joints), Tancrède Martel, Olivier Merson, Jules Michelet, Eug. de Mirecourt (à P. Féval), X. de
Montépin, Robert de Montesquiou, Eugénie Niboyet, Anna de Noailles, Victor N
oir
(ms d’article), Sophie Pannier, A. Piédagnel, Paul
Perret, Ponson du Terrail, Armand de P
ontmartin
(1883 sur ses ouvrages), Aug. P
oulet
-M
alassis
, P. Scudo, Gustave Thibon, Léo T
rézenik
(3),
Jules Troubat, Octave U
zanne
(sur les animaux), Paul V
aléry
, H. de Villemessant, Jean W
allon
, Eugène Yung, etc.
94.
Mathieu MARAIS
(1665-1737) jurisconsulte et littérateur. M
anuscrit
,
Journal de ce qui s’est passé au parlement a la mort de Louis XIV
et du regne de son arriere petit fils Louis XV
, à commencer du 1 7
bre
1715 jour de la mort du Roy Louis XIV. Par Monsieur Marais, avocat
au Parlement de Paris
 ; 325 pages petit in-fol. en cahiers cousus, couverture cartonnée détachée, plus 15 pages en 2 cahiers séparés.
300/400
Belle copie, faite au milieu du XVIII
e
siècle, du
Journal
de Mathieu Marais, de septembre 1715 à octobre 1727. [Le manuscrit de Marais,
conservé à la Bibliothèque Nationale, et publié par M. de Lescure en 1863-1868, se continue jusqu’en 1734.] Le
Journal
s’ouvre par le
texte d’un mémoire donné par le duc d’O
rléans
, dès la mort du Roi, énumérant cinq propositions, à commencer par la Régence pour
lui-même ; il enchaîne aussitôt sur le
Journal de Louis XV
, précisant l’âge de l’arrière-petit-fils de Louis XIV qui hérite du trône : 5 ans,
6 mois et 15 jours. « Le jour de la mort M
r
le duc d’Orleans 1
e
prince du sang fils du frere du defunt roy a été saluer le nouveau roy
avec les princes du sang ; il s’est mis a genoux et a dit : je suis le premier et le plus soumis de tous vos sujets ; ensuite il a présenté la
noblesse du royaume avec laqu’elle estoient méslés les ducs et pairs »… Les entrées suivantes constituent un récit très détaillé des
délibérations du Parlement, la lecture du testament de Louis XIV, les obsèques, les retards dans la publication de la Régence etc. Du
17 septembre 1715 au 8 juillet 1717, le
Journal
est interrompu. Continué jusqu’au 28 août suivant, il est interrompu à nouveau jusqu’au
mois de juin 1720, puis poursuivi régulièrement jusqu’en 1724, mêlant nouvelles de la Cour et nouvelles de l’extérieur (peste, finances),
affaires du Parlement et du Palais et affaires galantes, chansons et poèmes malicieux, anecdotes grivoises ( jusqu’au constat, le 31 juillet
1722, qu’« On est en débauche ouverte à Versailles il n’y a personne à la teste qui puisse contenir les courtisans et les dames »)… Etc.
O
n
joint
un manuscrit de la même main consacré à
Cymbeline
, tragédie de Shakespeare traduite par La Place.
95.
François MAURIAC
(1885-1970). M
anuscrit
autographe signé, [vers 1946-1947] ; 3 pages in-8 avec qqs ratures et corrections. 700/800
P
réface
à
une
exposition
de
peinture
française
en
S
uède
. « Nous montrons ici à nos amis Suédois, quelques-unes des meilleures raisons
qu’ils avaient de nous rester fidèles dans le temps de notre humiliation et de notre honte. Car ces toiles ne témoignent pas seulement
du génie de la France à une certaine époque. Notre peinture demeure toujours vivante : le beau fleuve n’a jamais cessé de couler. […]
Vous avez raison, chers amis Suédois, de croire que la France est restée créatrice. Autant qu’à nous-mêmes, ce dépôt que nous vous
confions, vous appartient, à vous, Suédois, qui montez la garde de l’Esprit, aux frontières de la civilisation chrétienne. […] Cette France
qui a tant à se faire pardonner, vous envoie l’œuvre de ses fils, pour vous aider à prendre conscience du trésor spirituel sur lequel
toutes les nations libres doivent veiller »…
O
n
joint
un tapuscrit signé avec titre et corrections autographes,
Le Visage
(3 p. in-4). Mauriac déplore que les peintres d’aujourd’hui
s’acharnent à déformer le visage humain : « On le voit éclater, ce visage adorable, on le voit se morceler, s’écraser et finalement se
dissoudre sur les toiles de maîtres de notre cauchemar »… Le cinéma peut combler cette lacune, et il évoque les visages de Jean-Louis
Barrault et Arletty dans
Les
Enfants du Paradis
96.
Charles MAURRAS
(1868-1952). L.A.S., vendredi soir [été 1895], à Maurice B
arrès
 ; 13 pages in-8.
300/400
L
ongue
et
importante
lettre
sur
l
organisation
d
une
conférence
fédéraliste
à
M
arseille
(1
er
octobre 1895). Parsons s’entendra avec Pierre
B
ertas
pour l’organisation, mais Maurras s’oppose à l’idée d’une proclamation ou d’une interview par le jeune Parsons. Il a su par
A
mouretti
« que vous sentiez quelque inquiétude au sujet de cette réunion. N’ayant pas ni d’ailleurs ne voulant avoir la qualité d’un
orateur de profession, vous cherchiez (me dit-il) un moyen de bien établir que vous alliez à Marseille comme écrivain, comme