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176.
Camille, prince BORGHESE
(1775-1832) deuxième mari de Pauline Bonaparte, général. L.A.S. « Camille », Turin 9 décembre 1812,
à N
apoléon
 ; sur 1 page in-fol. filigranée à l’effigie de Napoléon ; en italien.
200/300
L
ettre
de
vœux
à
N
apoléon
, regrettant son long silence dû à l’éloignement et aux fatigues de la dernière campagne, et l’assurant de
ses vœux fervents pour sa conservation, sa gloire et son bonheur...
O
n
joint
une L.A.S. de vœux à l’Impératrice M
arie
-L
ouise
, Turin 26 décembre 1813 (1 p. in-4 filigranée à l’effigie de Napoléon et à l’aigle,
en français).
177.
Louis-François, duc de BOUFFLERS
(1644-1711) maréchal, gouverneur de Flandre. L.A.S., camp de Cerfontaines 9 août 1691, à un
marquis ; 3 pages in-4.
200/250
Il le félicite des témoignages de satisfaction qu’il a reçus du Roi. Lui-même a rejoint l’armée de M. de L
uxembourg
 : « l’infanterie
que j’avois est incorporée dans la sienne ; quant a la cavalerie que j’ay elle est campée separement sur la droite de larmée et fait son
service separé, et je ne prens point jour avec les autres lieutenants generaux ; quand le service requerrera que cela soit autrement,
je m’y soumettray avec plaisir, et je l’ay tesmoigné a M
r
de Luxembourg, duquel d’ailleurs je reçois toutes sortes d’honnestetes et de
marques de distinction ; larmée du prince d’O
range
marcha avant-hier, et fut camper la gauche vers Marbaix, et la droite a Castillon,
vers Beaumont […]. M
r
de Luxembourg marcha hier et est campé la gauche a Cerfontaine, et la droite a Villers Deux Esglises a une
demy lieue de Philippeville »… O
n
joint
une L.A.S. de sa veuve, Boufflers 25 septembre [1713].
178.
Paul BROCA
(1824-1880) chirurgien et anthropologiste. L.A.S.,
Paris
15 novembre 1862, à un collègue ; 3 pages in-8, en-tête
Société
d’Anthropologie de Paris
.
150/200
Leur infortuné collègue M
ichaux
, en partant pour le Mexique, avait prié la Société de lui envoyer des instructions pour les recherches
ethnologiques qu’il se proposait de faire, mais ces instructions parurent dans les
Bulletins
seulement après sa mort. « Vous comprenez
combien la Société désire profiter de l’occasion qui s’offre à elle, d’obtenir sur le Mexique des documents recueillis sur place par des
hommes compétents. Elle m’a donc invité non seulement à vous envoyer pour vous un exemplaire de ces Instructions, mais encore
à y joindre plusieurs autres exemplaires qu’elle vous prie de repartir parmi ceux de vos confrères de l’armée qui vous paraîtront
disposés à travailler pour notre science. […] Nous comptons beaucoup, mon cher collègue, sur le zèle dont vous avez fait preuve dans
l’expédition de Chine »…
179.
Guillaume BRUNE
(1763-1815) maréchal. L.A.S., Saint-Just 31 décembre 1813, [au duc de F
eltre
, ministre de la Guerre] ; 1 page in-4.
200/250
« Je prie Votre Excellence d’agréer l’expression de mes sentimens dans ce renouvellement d’année, et de permettre que je continue
à lui demander qu’elle veuille bien mettre aux pieds de l’Empereur mes très humbles homages et le dévouement sans reserve qui me
fait solliciter un service actif dans ses armées »…
180.
Louis-Ernest, duc de BRUNSWICK
(1718-1788) feld-maréchal, capitaine général des Pays-Bas. L.A.S., La Haye 20 septembre 1758 ;
1 page in-4 ; en français.
80/100
« Me conformant tout à fait avec votre opinion Monsieur, relativement à cette vilaine affaire des Gardes Suisses, j’ai eu l’honneur de
renvoyer les pieces, avec votre billet à moi, à S.A.R., et j’ai pris la liberté de Lui marquer que je croyois qu’Elle pouvoit des aujourd’hui
renvoyer ces papiers à la Cour »…
181.
Thomas BUGEAUD
(1784-1849) maréchal. L.S., Paris 9 septembre 1846, au lieutenant général baron de G
albois
 ; 2 pages et demie in-4,
en-tête
Maréchal duc d’Isly
(un peu froissée).
100/150
Il va quitter Paris, échappant « au million d’exigences » de son double métier de gouverneur général et de député. Il ne sait s’il
pourra parler au ministre de la guerre de l’affaire des concessions, pour lesquelles on a imposé trop de conditions, peu judicieuses :
« Malheureusement les personnes qui ont arrêté ces conditions n’entendent pas l’agriculture. Elles ne savent pas par exemple qu’il
ne faut pas
tout
cultiver, qu’il faut avoir des réserves pour le parcours des bestiaux, pour la production des engrais, qu’on s’appauvrit
presque toujours en cultivant de trop grandes surfaces etc. etc. Sous ce point de vue, il faudrait que je puisse être à la fois partout, à
la guerre, à la colonisation, à l’administration ; dans la montagne et dans les bureaux »…
O
n
joint
l’ampliation du décret impérial nommant la baronne de Galbois lectrice de la princesse Mathilde (1869).
182.
Jean-Jacques-Régis de CAMBACÉRÈS
(1753-1824). L.S. comme Archichancelier de l’Empire, Paris 13 avril 1810, au comte D
aru
, Intendant
général de la Maison de S.M. l’Empereur et Roi ; demi-page in-4.
50/60
Il renvoie, « après l’avoir visé, le brevet par lequel S.M. a disposé en faveur de M. le g
al
comte B
ertrand
, du pavillon de la Jonchère »…
183.
Lazare CARNOT
(1753-1823) mathématicien et homme politique. L.A.S. comme « gouverneur d’Anvers », [mi-mai 1814, au baron
M
alouet
, ministre de la Marine] ; 1 page in-4 sur papier filigrané à l’effigie de l’Empereur et à l’aigle.
200/250
Il lui envoie « la notice des officiers militaires et administrateurs de la Marine, dont j’avais plus particulièrement remarqué le zèle
et les talens pendant le Blocus d’Anvers. Je n’y ai pas oublié M. C
habanon
commissaire de la Marine ; mais je crains de n’avoir pas
rendu assez de justice à cet excellent administrateur. J’appelai M. Chabanon auprès de moi, pour m’éclairer sur les détails du service
de la Marine qui m’étoit étranger, et j’ai eu bien souvent lieu de m’en applaudir, car il m’a évité bien des erreurs et des surprises ; son
caractère conciliant, sa facilité dans le travail et sa droiture en tout, lui avoient acquis l’estime générale et ma confiance entière »…