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253.
Frédéric de HESSE-DARMSTADT
(1616-1682) cardinal, prince-évêque de Breslau. L.A.S., Heitersheim 29 juillet 1662, à une Excellence ;
2 pages in-fol.
150/200
Il renouvelle l’expression de sa gratitude pour les faveurs concernant le recouvrement des biens de son ordre [de Saint-Jean de
Jérusalem] usurpés en Hollande : « ceste affaire est aujourd’uy reduitte a un point de se conclure, ou rompre », et il prie S.E. de
l’appuyer auprès de Sa Majesté, pour assurer son succès, « ce que je soubhaitte avec d’autant plous d’ardeur, que je croys demeriter
aupres de ce genereux monarque quy y doit retrouver des advantages de sy notables consequences a son credit auprès de tous les
Princes de la Chrestienté, mais particulierement de ceux de nostre Allemagne »…
254.
HISTOIRE
. 25 lettres ou pièces, la plupart L.A.S.
400/500
C. B
ourbaki
, baron Charles-Joseph B
uquet
(à Napoléon sur la défense de Landau), Mgr de D
reux
-B
rézé
(évêque de Moulins), Félix
F
aure
(plus un discours dédicacé), Jules F
erry
(sur son attitude en 1870), général de G
alliffet
, G
arnier
-P
agès
, Yvonne de G
aulle
(sur les
enfants handicapés), colonel Gilbert G
randval
(1971, sur la Résistance en Lorraine, avec une affiche d’août 1944 jointe), Édouard H
erriot
,
Trophime-Gérard de L
ally
-T
ollendal
(2), Alexandre M
illerand
(3), J. M
ollard
(sur la remise de la barrette à trois cardinaux français, 1886),
maréchal de M
ac
-M
ahon
, prince Victor N
apoléon
, Victor S
choelcher
, Adolphe T
hiers
(à Decazes), Daniel W
ilson
, etc.
255.
Ignace HOFF dit Le Sergent Hoff
(1836-1902) héros de la guerre de 1870. 2 L.A.S. et une
photographie
dédicacée, Paris 1883-1893 ; 1 page
et demie in-8, 1 p. obl. in-12 avec adr. (carte post.), et 1 page in-4.
80/100
11 novembre 1883
, pour l’aider à faire adopter par les compagnies de chemin de fer une innovation technique de sa conception :
« un boulon à clavette excentrique pour les rails de chemins de fer [...] cette invention pourrait être très utile comme économie
pour les compagnies et pour le pays, en cas de guerre, par suite de la rapidité avec laquelle on pourrait monter ou démonter une
voie ferrée »...
27 août 1893
, à MM. Marillier & Robelet, signalant un objet trouvé « près de l’arc [Hoff est alors gardien-chef de l’Arc
de Triomphe].
4 janvier 1888
, photographie dédicacée à son ami Letalle (18,5 x 22,5 cm montée sur carton impr. 25,5 x 32,5 cm, de la
Galerie Contemporaine,
cliché Mulnier ; petits manques au carton).
256.
Joseph-Léopold-Sigisbert HUGO
(1773-1828) général, père de Victor Hugo. P.A.S.,
Paris
11 ventose VI (1
er
mars 1798) ; 2 pages in-4,
en-tête
Premier Conseil de Guerre permanent de la 17
e
Division militaire
.
150/200
Déposition du citoyen Jacques Hersant, hussard, à propos du dépôt du 9
e
régiment de hussards à Versailles : « ceux qui y sont
manquent absolument de tout et sont plongés dans la plus affreuse misère, ils y sont consignés même afin qu’on ne s’apperçoive pas
du mauvais état dans lequel ils sont »…
257.
INDES, CHANDERNAGOR.
Copie d’une lettre de Jacques-François GROULT SAINT-GEORGES, capitaine du vaisseau
Le Triton
,
Chandernagor 30 novembre 1737, à la Compagnie des Indes ; 3 pages in-fol. sous étui-chemise moderne de papier vert, pièce de titre
chagr. rouge.
500/700
R
écit
d
un
terrible
cyclone
ayant soufflé dans la nuit du 11 au 12 octobre. « On n’a jamais rien vu de pareil pour la force du vent et
pour ses effets » ; plusieurs vaisseaux anglais et hollandais ont péri corps et biens, d’autres ont été brisés ou ont subi d’importantes
avaries. Un vaisseau français a été détruit au-dessous de Coulpy, et le jeune S
urville
, « un saint garçon et de mérite », qui était parti
annoncer la venue de ce vaisseau à Chandernagor, a survécu à la tempête, réfugié dans un bateau de pêcheur, alors que plus de
20.000 autres embarcations ont été détruites sur le même fleuve ou emportées par le vent… « Le lendemain tous les bords du fleuve
pendant 60 lieues étoient couverts de corps morts de plus de 300,000 personnes gisans pêle-mêle avec une quantité effroyable
d’animaux comme boeufs, vaches, chevaux, beaucoup de tigres et quelques rhinoséros, et même des caimants […] et toute la terre aux
environs étoit aussi couverte d’oyseaux morts pendant la nuit. Le seul port de Chandernagor a été préservé »… [Jean-François-Marie
de S
urville
navigua très tôt pour le compte de la Compagnie des Indes : second enseigne en 1740, deux fois capturé par les Anglais en
1745 et 1747, il navigua ensuite entre les îles Bourbon et de France et le Bengale et s’illustra pendant la guerre de Sept Ans ; nommé
gouverneur suppléant de Pondichéry en 1767, et commissaire du roi pour la reprise des établissements français de l’Inde, il explora la
mer des Moluques et la Nouvelle-Zélande avant d’atteindre les côtes du Pérou, où il devait périr dans le naufrage de la barque qui le
menait à terre. Tout comme lui, le chevalier G
roult
S
aint
-G
eorges
(1704-1763) était entré très jeune au service de la Compagnie dont il
commanda la flotte à partir de 1734.]
258.
INDOCHINE
. 42 L.A.S. du capitaine Lucien S
imonin
, Hanoï mars-septembre 1912 et février-juillet 1914, à sa mère ; 210 pages in-8.
700/800
B
elle
et
importante
correspondance
d
un
capitaine
de
l
état
-
major
du
général
P
ennequin
,
commandant
supérieur
à
H
anoï
, siège du
gouvernement de l’Indochine française. Débutant par la description de ses préparatifs de voyage en compagnie de son épouse,
à Paris puis à Marseille, cette correspondance se poursuit avec le compte rendu détaillé de leur traversée vers le Tonkin : partis
de Marseille le 10 mars 1912 à bord du paquebot
La Ville de la Ciotat
, ils font escale à Djibouti, Port Saïd, Colombo, Singapour et
arrivent à Hanoï le 9 avril 1912. Employé au bureau du service de santé et de l’intendance, le capitaine Simonin décrit une ville qui
lui semble au début manquer un peu de couleurs, leur installation dans une maison d’un quartier résidentiel : « ici on vit comme
des princes, à tort ou à raison ». Il parle avec force détails de leur aménagement, du personnel qu’ils engagent, de leurs promenades
dans Hanoï : « Cette ville construite très rapidement avec le désir de faire grand, colossal, est de ce fait immense […] On s’y perd, on