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227 PROCÈS GIRARD-CADIÈRE. — [Recueil des factums]. [Aix, 1731-1733]. In-folio, basane brune, dos orné, tranches
jaspées (
Reliure de l’époque
)
.
1 000 / 1 200
Importante documentation d’époque sur le procès opposant le père Girard et Catherine Cadière. Ce recueil composite
s’ouvre sur un feuillet imprimé listant les pièces et feuilles volantes qui intéressent ce sujet. Suivent, reliés ensemble en
un fort in-folio,
31
mémoires et plaidoyers rédigés par divers avocats.
D’une sensibilité mystique excessive, Catherine Cadière fut attirée par les sermons et le charisme du père Jean-Baptiste
Girard, jésuite, qu’elle rencontra en
1728
; elle a alors dix-huit ans. Se distinguant très vite par des manifestations
surprenantes — stigmates, visions, etc. — elle est présentée comme une sainte par le père jésuite, qui abusa alors sans doute
d’elle. Ses convulsions suscitèrent ensuite l’intérêt de la justice et, accusée et accusatrice, elle devient un symbole du
pouvoir et de la corruption des jésuites, un symbole utile aux jansénistes. Un premier verdict, rendu le
11
septembre
1731
,
la condamne à la potence. Un deuxième jugement, le
10
octobre, l’innocente. Les foules aixoises et toulonnaises sont en
liesse, saluent leur héroïne et conspuent le père Girard. Cadière est renvoyée chez sa mère pour ne pas créer davantage de
troubles à Aix-en-Provence, et l’on perd alors sa trace.
Chaque pièce porte sur son titre un numéro anciennement manuscrit à l’encre brune.
De la bibliothèque Bruce Wilson, avec ex-libris.
Reliure restaurée :
4
coins. Des rousseurs.
228 PSAUMES de David.
Paris, Le Petit, 1679.
In-12, veau fauve, pièces d’armes dorées aux angles et au centre des plats,
dos orné des mêmes pièces, dentelle intérieure, tranches dorées (
Reliure de l’époque
)
.
400 / 500
EXEMPLAIRE RÉGLÉ, RELIÉ POUR LA DUCHESSE DE LESDIGUIÈRES, l’une des femmes bibliophiles les plus raffinées
de son temps.
La Duchesse de Lesdiguières avait une bibliothèque de livres bien choisis mais apparemment en petit nombre car on n’en
rencontre peu de nos jours qui lui aient appartenu (Quentin-Bauchart... qui attribue leur reliure à Du Seuil).
De la bibliothèque Sickles (ex-libris héraldique).
Charnières fendues, en partie restaurées.
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