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35. [
Honoré de BALZAC
]. 3 dessins pour
La Peau de chagrin
; plume et lavis d’encre brune, formats divers.
400/500
Trois dessins d’après l’édition illustrée de
La Peau de chagrin
(Delloye,
Lecou, 1838).
[Raphaël assis dans un fauteuil chez l’antiquaire], légendé : « Il parut écouter
son conducteur et lui répondit par gestes et par monosyllabes », d’après Janet
Lange (11,2 x 10, 7 cm, p. 22).
[Les visions de Raphaël], légendé : « Les tableaux s’illuminèrent, les têtes de
vierges lui sourirent et les statues se colorèrent d’une vie trompeuse », d’après
Baron (13 x 20,2 cm, p. 33).
Le Marchand de bric-à-brac
(6,3 x 6 cm, p. 37).
On joint un dessin à la plume et aquarelle représentant Henry Monnier
dans deux de ses rôles : M. Prudhomme, et M. Coquerel dans
La Famille
improvisée
, daté 16 juillet 1831 (15 x 20 cm).
36.
René BENJAMIN
(1885-1948).Manuscrit autographe signé,
Courrier de Guerre. “Innocence”
, [début septembre
1939] ; 11 pages in-4 avec ratures et corrections, reliées demi-toile bordeaux à bande.
100/150
Lettre ouverte à Jean des Vallières, « écrivain et officier au front », destinée à
Candide
. Benjamin rappelle les services
de son confrère dans « l’autre guerre », le félicite sur ses rapports avec les hommes qu’il commande, ces « innocents » qu’il va
mener en bataille, et déplore l’impréparation nationale due aux illusions et au peu de méfiance des Français. Il lui recommande
de lire à ses hommes un chapitre de son
Spartakus-parade
, dont il cite un passage relatant un conseil de guerre : « après cette
lecture, vous aurez mérité que vos hommes vous soient encore plus attachés. Ils commençaient à soupçonner l’ennemi. Ils vous
devront une certitude »…
37.
LéondeBERLUC-PÉRUSSIS
(1835-1902) savant, bibliophile, historien et félibre. L.A.S. « B.P. »,Apt 15 septembre
1877, à un confrère ; 3 pages in-8.
150/200
Très intéressante lettre sur les fêtes des Jeux floraux du Félibrige. Il le remercie du précieux concours qu’il a prêté
à leurs « fêtes littéraires, et qui a grandement contribué à leur éclat », en suscitant la plus « sympathique admiration pour ce
talent élevé, autant que délicat et fin » : « Nous ne connaissions en vous que le poète inspiré et plein de la flamme provençale ;
voilà que nous avons désormais, en notre lauréat d’hier, un collaborateur juge et critique à la fois »… Il tient cependant à
rectifier une erreur : ce n’est pas lui qui a eu l’initiative des Jeux Floraux d’Apt, pas plus qu’il ne les a préparés : « C’est en 1862,
lors des 1
ers
Jeux floraux de S
te
Anne, que fut décidé, sur la motion du Dr Bernard, le retour du Félibrige à Apt, pour le jour où
la voie ferrée serait inaugurée ; et c’est Légier de Mesteyme qui rappela ce vote […] et provoqua la session actuelle dont il a
été l’organisateur unique ». Il le prie de lui renvoyer la liste de ses lauréats enfants et dames, perdue par le Dr Bernard, ainsi
que les articles de
L’Union du Vaucluse
sur leurs séances : « Comme la ville d’Apt est très réfractaire à l’idée d’une subvention
littéraire pour nos Jeux, il nous faut renoncer à une publication spéciale de nos compte-rendus. Chacun de nous se débrouillera
de son mieux dans les journaux de chez soi, et le seul moyen d’avoir un recueil
factice
des Jeux floraux, sera que chacun fasse
ensuite un tiré à part dans un format qui soit le même pour tous »…
On joint 3 L.A.S. de Marie de Berluc son épouse, à sa « chère Anne ».
38.
William BONAPARTE-WYSE
(1826-1892) petit-fils de Lucien
Bonaparte, officier anglais, poète provençal, ami deMistral etMallarmé.
5 manuscrits autographes signés de poèmes, et L.A.S. à Joseph
Roumanille, 1864-1891 ; 17 pages formats divers ; en provençal.
1.500/1.800
Très bel ensemble du « Félibre Irlandais ».
Amélie-les-Bains 1864-865.
3 poèmes pour l’
Armana prouvençau
,
couverts de corrections et additions autographes de Mistral, qui corrige
aussi le prénom
William
en
Guihèn
:
Gramaci à l’Amour
(Grand Merci à
l’Amour),
L’Avuglo di Baus
,
Lou Paumié
… –
Woolley Hill House 4 octobre
1866
. Billet en français à Roumanille accompagnant plusieurs poèmes en
provençal : « si vous aviez de la place dans l’Armana de 67 j’en serai bien-aise
de les faire rentrer dans la collection. Je crois que vous trouveriez le
Nouvè
pas mal, et assez natural & moral pour vos lecteurs ». Il a aussi composé des
pièces en « ancienne langue des troubadours, c’est-à-dire, du XII
ème
siècle – le
seul peut-être depuis le Roi René ». – Manuscrit de 3 poèmes en provençal :
La Machoto, Nouvè
(dédié à Gabriel Azaïs de Béziers) ;
Li Dous Parpaiouns
blanc 
;
La Lengo Romano
(on joint un manuscrit autographe de Mistral
… /…