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150.
Alfred de MUSSET
(1810-1857). L.A.S., Lundi
[1848], à Émile Augier ; 1 page in-8 avec rose gaufrée en vignette.
1.000/1.500
Collaboration pour
L’H
abit
vert
, proverbe créé le 23 février 1849 au Théâtre des Variétés.
« Vous allez me trouver […] une bien ridicule créature. Mon désespoir de l’autre jour est passé, comme ma maladie, et je
suis tout prêt à reprendre notre petite pièce, si vous voulez, et dès que vous voudrez. Je vous dis cela à brûle-pourpoint et sans le
moindre
ambage
afin que vous sachiez à quel triste personne vous avez affaire. – Je suis impressionnable comme une femme, et
sous ces impressions, par conséquent, j’agis comme une linotte. Mes amis le savent et me pardonnent – voulez-vous en être ? »
Il ajoute : « Nous pourrions être joués tout de suite aux Français – ce sera ailleurs si vous l’aimez mieux ».
151.
Anna de NOAILLES
(1876-1933). Poème autographe signé,
La Prière devant le soleil
, 12 février 1903 ; titre et
6 pages in-fol. en cahier (fentes réparées).
800/1.000
Beau et long poème recueilli dans
L
es
É
blouissements
(Calmann-Lévy, 1907). La Il est daté en fin et dédicacé : « àMonsieur
le Docteur Reclus en profonde sympathie d’une admirable bonté »…
« Ma joie est un jardin dont vous êtes la rose,
Énorme soleil d’or, flamme en corolle éclose,
Héros, d’ardents regards et de flèches armé,
Soleil, mille soleils en vous seul enfermés !..
Immobile splendeur dont la face tournoie
À force de plaisir, de rayons et de joie…
Archange au seuil du jour, Soleil essentiel
Dont les rayons glissants, comme des fils de miel,
Pendent dans les jardins et se tissent au lierre,
O Soleil bourdonnant, cymbale de lumière »…
Reproduit en page 47
152.
Charles NODIER
(1780-1844). 7 L.A.S., [1815]-1834, à Louis Aimé-Martin, homme de lettres et secrétaire du
Corps législatif ; 7 pages in-8 ou in-4, 3 adresses (lég. fentes ou effrang.).
1.500/2.000
Belle correspondance littéraire et amicale.
[1815]
. Il s’excuse pour « la manière sèche et peu gracieuse dont j’ai paru répondre à vos intentions dans l’annonce de
l’ouvrage de Monsieur de Saint-Pierre [Martin édita en 1815 les
Harmonies de la nature
de Bernardin de Saint-Pierre]… – Il
le félicite pour son préambule des
Harmonies
: « C’est une des plus excellentes choses que vous ayez écrites, mais je n’en suis
que plus embarrassé sur le choix des citations » pour l’article qu’il doit rédiger…
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