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161.
poésie
. 58 manuscrits autographes signés (4 non signés), et 8 tapuscrits signés, adressés et souvent dédicacés
à Alain Bosquet, 1945-1974 (on joint qqs lettres) ; la plupart in-4.
1.200/1.500
Lucien Becker : 5 manuscrits, dont une suite
Amour et soleil
de 6 poèmes, et une autre suite de 6 poèmes « Les fleuves ne
sont pas assez longs » (16 p., plus une l.a.s.).
Mathieu Bénézet : suite de poèmes
Maintenant un arbre
(7 p.).
Daniel Biga (2 poèmes, 1972, 3 p.).
Alain Borne : poème
À Djéta
, 1954.
Jean Cayrol : poème dactyl. et corrigé,
À demi mot
.
Achille Chavée : poème dactyl. avec dédicace,
L’Amour libre
.
Andrée Chedid : 3 poèmes aux encres de couleur,
L’Homme aujourd’hui
,
Le Mouvement
et
Poésie
.
Jacques Chessex : poème en prose,
Élégie pour un paysage
, dédié à Georges Borgeaud (9 p. avec ratures et corrections).
Pierre Dalle Nogare : suite de 10 poèmes dédiée à Alain Bosquet,
Péril du voyage
(10 p.).
Villard Denis dit Davertige : poème
Dès l’angélus
.
Michel Deguy : 2 poèmes,
Pseudo-sonnet, avec un intermède
(1971, 2 p.) et
La main la mer
(1974).
Maurice Fombeure : 3 poèmes de 1954,
Une nuit comme tant d’autres
,
De tout pour faire un monde
… et
Les métives
(5 p.).
Lorand Gaspar : poème
Corps à corps
(5 p.).
Barbara Guest : poème dactyl.
Sadness
(en anglais) dédié « for Alain » et signé « Barbara ».
Jacques Izoard : 3 poèmes.
Jean Grosjean : 2 poèmes autographes,
Leuthen
(3 p.) et
Satiabor cum apparuerit
(3 p.) ; et un poème dactylographié avec
d’importantes corrections autographes,
Vendémiaire
(6 p.).
Ismail Kadaré : poème dactylographié signé avec une note autographe,
La Danse albanaise
.
Paol Keineg : 2 poèmes, « À la pluie je demande »… et « Maintenant que le vent repousse au loin »…, 1973-1974.
Roger Kowalski : 2 poèmes,
L’audience
et
Demain
.
Robert Mallet : 5 poèmes,
Le Schismatique appliqué
,
L’homme vieillissant au miroir
,
Le silence habité
,
Souterrainement
et
Il faut être dans la lune pour considérer la terre
, 1953-1978.
Jean Malrieu : au dos d’une l.a.s., poème à l’encre verte dédié à Alain Bosquet, « Épargnez-moi la compagnie des lâches »…
Édouard J. Maunick : long poème en 6 parties,
Mourir est pluriel
, 1969 (11 p.).
Pierre Oster : fragment dactylographié et corrigé avec l.a.s. à Alain Bosquet au bas du 2
e
feuillet.
Vasko Popa : poème en serbe,
Zverdornanieva suert
.
Lionel Ray : 2 poèmes,
Notes pour Alain Bosquet
(1978, 3 p.), et « cheval éveillé par le froid »…
Jean-Claude Renard : 4 manuscrits, dont une suite de 15 textes,
La Langue de l’origine
(15 p.),
Parole 5
,
Entre les épieux
blancs
, et « Si la forêt aussi »… ; tapuscrit très corrigé,
Le Règne et le royaume
(4 p.) ; plus un billet a.s.
Jules Romains : poème
Approche de l’astre
(1952, 2 p.).
Jacques Roubaud : suite de 17 textes aux encres rouge et noire,
noir
… (1974, 9 p., pag. 2-10).
Jean Rousselot : 2 manuscrits,
Qu’arbres
(46 p.) et
Terre en vue
(4 p.).
Claude Roy : poème
Ceci et cela
.
James Sacré : manuscrit d’une suite
Le goret
(21 p.), et 2 poèmes :
Un brabant double avec des voiles
et
Oiseaux qui sont
au loin dans la plaine
.
Marin Sorescu : poème en roumain
Solemn
, avec sa traduction anglaise dactyl.
Henri Thomas : 5 poèmes, avec l.a.s. d’envoi (28 mai 1945),
Ces derniers beaux jours
,
Heure
,
Rues
,
Le jeu
,
L’Ennemi
.
Dominique Tron : l.a.s. avec poème
Je me soulerai demain
.
162.
Armand de PONTMARTIN
(1811-1890). 5 L.A.S. et un poème autographe signé, 1862-1889, à Joseph
Roumanille ; 13 pages in-8 et 2 pages in-4.
300/400
Intéressante correspondance du critique au félibre.
Paris
29 avril et 29 mai 1862
. Longues lettres sur le scandale causé par la sortie de « mon petit livre rose »,
Les Jeudis de
Madame Charbonneau
. Il décrit la véritable cabbale d’« offensés » qui se monte contre lui, qui semble autant l’amuser que le
désoler : « C’est surtout dans le Faubourg Saint Germain que Mme Charbonneau fait fureur, grâce à
certain chapitre
qui, je le
crains, aura encore plus de succès à Avignon qu’à Paris ». Rien de bon ne résulte de tout cela et il regarde à présent sa carrière
littéraire comme quasiment terminée. Il prie son ami libraire d’être très prudent quant au débit du livre : « ne le refusez pas
aux acheteurs, mais, je vous en conjure, n’ajoutez rien qui puisse faire croire que nous cherchons à surexciter la curiosité »...
On voulait lui faire quitter Paris, suite aux menaces de provocations et d’insultes proférées contre lui à l’occasion de la sortie
de la seconde édition de l’ouvrage, mais il pense qu’un départ serait peu héroïque et risquerait d’être fort mal interprété. Il
accepte que Roumanille publie ses « mauvais vers » (voir le poème joint), en les faisant précéder du paragraphe suivant : « On
fait circuler dans les salons de Paris, à propos des
Jeudis de Madame Charbonneau,
les vers suivants, que l’on attribue à M. de
Pontmartin lui-même : nous ne serions pas étonnés qu’il en fût l’auteur ; rien ne nous étonne plus de la part de ce diable
d’homme »...
16 mai 1865
. Il donne de bonnes nouvelles de l’Exposition Universelle, qui feront plaisir à leur ami le peintre
Auguste Bigand qui expose au Salon et dont
La Fuite de Néron
a été remarquée : « Le Salon est un fouillis, et à moins d’être très
beau comme Breton, très officiel comme Cabanel, ou incroyablement laid, indécent et grotesque comme Manet [
Olympia
!],
on n’a pas toujours chance d’être vu et remarqué », etc.
Les Angles 22 octobre 1867
. Il est désespéré mais, encore grippé, il lui est
impossible de venir et prie de l’excuser auprès des chers Félibres : « En fait de Mistral, il y en a un que j’admire et que j’aime,
et l’autre qui me prend à la gorge »...
6 février 1889
. Paul Mariéton lui a aimablement demandé de publier le sonnet dans sa
Revue
, ce qu’il lui accorde ; il prie d’insérer dans
Le Courrier du Midi
l’annonce suivante : « La librairie Calmann-Lévy vient
… /…