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15.
Jean-Michel FOLON
(1934-2005) dessinateur. L.A.S., 22 septembre [1979], à Hervé Legrand à Fleury-Mérogis ;
1 page obl. in-8, enveloppe.
150/200
[Au dos d’une carte postale représentant Folon exécutant la fresque murale
Magic City
en 1974, pour le métro de Bruxelles.]
Il a appris qu’il était en prison et ne veut pas l’ennuyer avec des considérations morales, « mais la drogue m’a toujours semblé
une fuite, un peu comme d’arroser une plante avec de l’essence, au lieu de lui verser de l’eau. Alors que tu as l’immense chance
de pouvoir dessiner, et cela est une drogue aussi, tellement exaltante ». Il espère qu’il sera bientôt sorti d’affaire et « plein de
projets, d’images, et que tu vas faire des merveilles, j’en suis sûr »…
On joint une carte postale a.s. de Folon à Renée Legrand (18 février 1978) : « Je suis heureux que Carpaccio soit vivant au-
dessus de toi, dans ses nuages »…
16.
Wilhelm FURTWÄNGLER
(1886-1954). L.S., Zürich 29 septembre 1951, à Mme Schmedes ; 1 page petit in-4 ;
en allemand.
200/250
En réponse à sa demande d’une recommandation pour un poste en Afrique du Sud, il exprime le sincère regret qu’une haute
personnalité artistique et culturelle comme elle veuille quitter le continent européen : « Mais je reconnais que votre vaste savoir
sur les questions artistiques et sur celles de l’interprétation de la musique vous prédestine à exercer brillamment en tant que
professeur »…
17.
Sulpice-Guillaume Chevalier, dit Paul GAVARNI
(1804-1866) dessinateur et lithographe. L.A.S., juin 1840,
à une dame ; demi-page in-8.
80/100
« C’est moi – toujours moi qui viens redemander qu’on me permette de montrer
patte blanche
un de ces soirs. Madame,
quand je serais dix ans sans vous écrire ou sans venir, est-ce que vous pourriez croire que je vous oublie ? –Non, – vous avez fait
en moi une pensée toujours infiniment gracieuse et à laquelle je ne toucherai jamais sans une joie extrême ».
18.
Paul GAVARNI
. 2 L.A.S. « G. » ; 2 pages in-8.
100/120
Jeudi
. « Merci tout plein ! (il vous sera beaucoup pardonné parce que vous avez beaucoup pourparlé !) – (et moi qui ai été
assez chose pour envoyer ma suivante sans les journaux !) – (et sans le livre !) – Je vous prie encore de prier ce portier de
me faire sérieusement ramoner les cheminées »...
S.d.
, à un voisin au sujet de son bail de location : « Ce Monsieur veut nous
faire chanter – puisque vous avez entériné l’affaire en personne, veuillez avoir l’obligeance de continuer. [...] Dites-lui que je
donnerais 17 000 frs seulement, que c’est fichtre bien assez ! – que je ne compte pas dépasser de beaucoup le mois d’avril, si je
le dépasse, que dans ce cas, s’il trouve, lui, un locataire pour 18 ou 19 000 ou 20 000 même je lui abandonnerai la différence »...
On joint une lettre de Mme Gavarni au sujet d’une de ses valses.
19.
André GILL
(1840-1885). P.S. avec apostille autographe, co-signée par le peintre Pierre Carrier-Belleuse (1851-
1932), Paris 26 août 1880 ; 2 pages in-4 sur papier timbré.
200/300
Traité entre André Gill « artiste dessinateur », Pierre Carrier-Belleuse « artiste peintre », et John R.Whitley « négociant »,
qui « mettent en commun les idées et projets échangés entre eux pour la fondation et l’organisation d’un panorama qui
prendrait le nom de Panorama Gill »…
On joint 10 lettres adressées la plupart à Pierre Carrier-Belleuse (R. Baschet, E. Blavet, Franc-Lamy, A. Legras, Plon-Nourrit,
etc.) ; page de titre lithogr. par Charlet de sa
Suite de dessins à la plume
(1839, fentes) ;
Carnet de chèques
de Caran d’Ache
(titre manque).
20.
Charles GOUNOD
(1818-1893). Manuscrit musical (copie) avec dédicace autographe signée,
à la nuit
,
mélodie
,
[1891] ; titre et 3 pages in-fol. (petites fentes).
200/300
Mélodie pour chant et piano, « paroles et musique de Ch. Gounod », dédiée à Mme Marie Bataille, et composée en 1891 par
Charles Gounod. Cette copie soignée (par sa fille Jeanne ?) porte sur la page de titre cette dédicace au peintre Carolus-Duran :
« (Offert à mon ami Carolus Duran) Ch. Gounod ». Le peintre commença le 23 février 1891 les séances de pose pour le portrait
de Gounod qu’il exposa au Salon le 1
er
mai ; au cours de ces séances, Gounod lui parlera d’art et de musique (notes publiées dans
Le Figaro
du 29 octobre).
21.
André-Modeste GRÉTRY
(1741-1813) compositeur. L.A.S., de l’hermitage de J.J. Rousseau à Montmorency
10 fructidor IX (28 août 1801), à Bernardin de Saint-Pierre à Paris ; demi-page in-8, adresse.
250/300
« Notre amie commune, Madame de Vinck, veut bien avoir la bonté d’offrir à mon illustre confrère, un ouvrage de morale
que je viens de faire paroitre. Je serai fier d’obtenir son suffrage si je puis l’avoir mérité »...
Au dos, brouillon autographe de Bernardin de Saint-Pierre, à propos du projet de tombeau de Newton en forme de sphère
(par Boullée).