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*75.
Léo DELIBES
. L.A.S., 5 décembre 1884, à son ami et librettiste Philippe Gille ; 4 pages in-8.
120/150
La veille de son élection à l’Institut. Au milieu de toutes ses préoccupations, et à cause d’elles, il pense à lui et le remercie.
Il a fini toutes ses visites, et attend son sort avec calme : « C’est comme après l’effort et les jours surmenés qui précèdent une
première représentation. –Tout ! – succès ou chute, pourvu que ce soit fini ! […] Tous les tiens ont été charmants et sûrs » :
Hébert, Cabanel « affectueux et charmant, il m’a reçu avec une petite pèlerine sur les épaules, et les mots les plus doux dans
le cœur. Müller m’a accueilli à merveille », et lui avait déjà envoyé une carte l’assurant de son soutien. « Bref, tous ont été
excellents, et je vais tâcher de bien dormir cette nuit en attendant le jour de la bataille »…
76.
Marc-Antoine DÉSAUGIERS
(1772-1827) chansonnier et vaudevilliste. 2 L.A.S., Paris, 1826-1827 ; 3 pages in-4
ou in-8 à en-tête du
Théâtre du Vaudeville 
; une adresse.
100/120
22 juillet 1826
, à Edouard Revenaz, au sujet de ses chansons : « J’ai reconnu dans chacun de tes couplets ton amitié autant
que ton esprit et tes refrains »…
30 avril 1827
, à son cher Tourret, pour ajourner une pièce jusqu’au retour de la Princesse :
« à son retour la privation que le public aura éprouvée et ses valeurs lui donnent le piquant qui peut-être lui manquerait dans
ce moment-ci »…
77.
Émile DESCHAMPS
(1791-1871) poète romantique. Poème autographe signé,
Stances
, et 3 L.A.S., Versailles
1857-1863, à Zoé, comtesse de Semallé ; 13 pages in-8, une enveloppe (plus une carte de visite dictée). 150/200
Poème de 15 quatrains, daté de mai 1857 :
« Par quelle inconséquence extrême,
Qui sert le démon à souhait,
Ne fait-on pas le bien qu’on aime,
Et fait-on le mal que l’on hait ? »…
22 mai 1857
. Éloge de son
Abrégé de l’histoire chronologique, généalogique et géographique de la religion catholique
,
qui traite du sujet « magistralement » : « Et partout une impartiale équité règne auprès de la foi vive et des convictions
inébranlables […]. Vos jugements sur les hommes de tous les partis et les rois et les philosophes sont comme les arrêts de la
postérité »…
[11 avril 1863]
. Remerciements pour sa nouvelle bonté, « plus aimable encore par le cher ambassadeur qui avait
bien voulu se charger de la trop charmante mission. Hélas ! voilà plus d’un an que je dîne plus nulle part et que, même, tous les
plaisirs du soir me sont interdits »… Etc.
R78.
DIANE DE FRANCE, duchesse d’Angoulême et d’Étampes
(1538-1619) fille naturelle d’Henri II, légitimée,
elle épousa Horace Farnèse puis le maréchal François de Montmorency. P.S. « Diane L De France » avec une ligne
autographe, bois de Vincennes 25 août 1598 ; 1 page in-fol.
150/200
Elle confesse avoir reçu comptant du duc deBouillon vicomte de Turenne la somme de 83 écus 20 sols tournois pour un
quartier des arrérages qui lui sont dus… Elle a écrit de sa main : « Quictance de la somme de quatre vingts trois escuts vingts ».
Ancienne collection
V
illenave
.
79.
DIVERS
. 20 lettres et documents, la plupart L.A.S.
120/150
Émile Hilaire Amagat (avec notice autobiographique du physicien, 1898), Léon Baranger, Léon Blum, Albert de Broglie,
Paul Calmann-Lévy, Sadi Carnot et Casimir-Périer (cartes de visite), Frédéric Chassériau, Fernand Dubief (ms d’article
À
Courrières
avec épreuves corrigées), Félix Faure, Ferdinand Foch, Philippe-François Latouche, Alfred Rambaud (2), Jules
Simon (5), etc.
80.
DIVERS
. 7 documents.
100/120
Ex-libris de Champfleury (gravure d’Aglaüs Bouvenne) et de Louis Barthou (par M. Boutet de Monvel). Étiquette au nom
de la Duchesse de Windsor avec note autographe « Hotel Meurice Storage ». Portrait de Baudelaire, gouache originale de
Nicole Claveloux (pour Folio Junior, avec L.A.S.). 2 brochures sur les livres d’Harlin Quist. Plus documents divers joints sur
la littérature enfantine.
81.
Marie DORVAL
(1798-1849) la grande actrice romantique. P.A., [1824] ; 2 pages in-4 (étiquette de la collection
Henri Bachimont).
500/600
Notice autobiographique rédigée à l’intention de M. Saint-Maurice : « Je suis fille d’artiste ». Elle a débuté à 18 ans à
Strasbourg : « Mon emploi était dans l’opéra les
Dugazon et St Aubin
, dans la comédie les jeunes premières ». On lui fit jouer
des rôles qui ne lui convenaient pas (la femme jalouse, la mère coupable, etc.), puis on lui proposa d’entrer au Théâtre Saint-
Martin, pour lequel elle renonça au Conservatoire, aux engagements de Rouen et Saint-Pétersbourg, « espérant qu’un bon
rôle viendrait me tirer de mon obscurité. Enfin, au bout de quatre années je jouais
Elisabeth de Kenilworth
,
Thérèse de forçats
,
Elfride
,
Lorrette
des deux sergents
,
Valérin
». Elle ajoute : « Je suis de Lorient en Bretagne, j’ai 25 ans ».