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La Passion de S. Victor de Marseille, Martir […]abrégée des escrits antiens de l’abaye dudit s. Victor lez Paris, par N. M.
René Benoît curé de S. Hustache
, suivi de
Remarques curieuzes que feu M
e
Gaspar Garnier notaire a faictes, justiffiant que
sainct Victor estoit enfant natif de Marseille
(p. 364-368), avec grand dessin de Saint Victor tuant un monstre.
*
L’Apôtre de la Provence, ou laVie du glorieux Saint Lazare premier evesque deMarseille,&martir
, par Jean de Chanteloup,
sieur de Barban, 1684 (p. 369-500), avec renvois marginaux aux Écritures et aux Pères de l’Église, et grand dessin représentant
la résurrection de Lazare. –
Office qui se dit à la solemnité de Saint Lazare…
, en latin (p. 500-512).
*
S’ensuit les festes qui doivent estre celebrées dans l’églize de Marseille…
, en latin (p. 513-517).
*
Relation veritable & digne de foy, de tout ce que l’on a peu recuillir de la vie de Saint Canat evêque de Marseille…
, avec
grand dessin du Saint (p. 519-522).
La Vie de Saint Théodore evesque de Marseille
, avec grand frontispice en partie dessiné avec collage d’une gravure (p. 523-
529). Le manuscrit s’achève ici, la dernière phrase non terminée, le verso du feuillet resté vierge.
197.
MATHÉMATIQUES
. Manuscrit autographe du sergent-major Mathurin Gaudin (1730-1792), vers 1777-1783 ;
un volume in-4 de 279 pages, reliure d’époque parchemin à lacets.
400/500
« Livre des route que j’aÿ fait detpuis que je me suis engagé pour servir le Roÿ dans le Regiment de Forez dedoublement
de Bourbonnois à Nantes en Bretagne le 4 février 1752 », avec le détail de toutes ses marches, étapes et campagnes, avec le
compte des lieues parcourues jusqu’à sa retraite en avril 1783 à Richelieu (Indre-et-Loire), où il mourut, soit au total 3.275
lieues. Suit un bref récapitulatif des « Revenus du Roÿ anné commune ». La plus grande partie de ce manuscrit est un manuel
de mathématiques, avec des exercices, calculs et schémas géométriques… Inscription sur plat inf. : « Ce present livre appartient
a Gaudin sergent major de la compagnie des chasseurs du Régiment de Forez, fait à Douay en Flandre le 3 8
bre
1777 »…
198.
Henri MATISSE
(1869-1954). L.A.S., 26 janvier 1950, à Jean Cassarini ; 2 pages in-4.
800/1.000
Il lui fait remettre « 6 affiches signées et datées et 4 dessins pour les expositions de Turin et Milan qui sont projetées. Puis-je
vous demander de protéger leur fraicheur. Il y a parmi eux le portrait de ma petite-fille auquel je tiens beaucoup ». Il regrette
de ne pouvoir répondre à l’invitation de la Société des Peintres… Il le prie de remettre au porteur « la maquette de l’affiche de
l’exposition que j’ai besoin de revoir »…
199.
MAUCOMBLE
. Manuscrit avec armoiries peintes, Conti 16 avril 1585 ; cahier in-fol. de 5 pages.
100/150
Preuves de noblesse de Jean de Maucomble et sa femme, damoiselle Péronne de Boutry. Expédition d’un acte notarié, orné
de deux armoiries peintes, établi par François Pullen, garde du scel au bailliage et comté de Clermont-en-Beauvaisis.
200.
Charles MAURRAS
(1868-1952). L.A.S., 28 novembre 1917, à Maillard ; 4 pages in-8 à en-tête de
L’Action
Française
(lég. fentes).
200/300
Très intéressante lettre. « Vos souvenirs font fausse route. J’ai rencontré
une fois
Léon Bloy chez Léon Deschamps,
jamais avec Moréas ». Leur rendez-vous avec « l’admirable poète des
Stances
était au café de Flore et non aux Deux Magots où
je ne suis pas allé deux fois pour ma part. Il y avait aussi la Côte d’Or, le café Voltaire et les innombrables terrasses du B
d
Saint-
Michel. Enfin je n’ai jamais été séparatiste bien que je sois fédéraliste ardent, ni seigneur dans une région du Midi ! » À cette
époque lointaine il ne connaissait pas Léon Daudet. « Enfin le dilettantisme n’a jamais été mon fort, et je crois avoir toujours
exprimé […] soit mes amitiés d’esprit, soit mes haines avec une assez franche passion. La politique il est vrai m’intéressait
moins qu’aujourd’hui, peut-être parce qu’elle était moins intéressante et soulevait des problèmes moins vitaux. Mais il ne
faudrait pas confondre le temps de l’école romane, 1890, 1891 et les années suivantes, avec celui des l’
Enquête sur la Monarchie
,
1900, où
L’Action française
naissait. Au fond, la ligne de partage et de réunion fut marquée par l’affaire Dreyfus, qui nous
regroupa tous, peut-être prophétiquement, en vue de la Guerre »…
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