Page 71 - cat-vent_rossini9-12-2013-cat

Version HTML de base

69
201.
MÉDECINE
. [
Bernard PEYRILHE
(1737-1804)
chirurgien et botaniste]. Manuscrit,
Histoire naturelle
medicale ou Matiere medicale, extrait des leçons du
citoyen Peyrilhe
, [Paris 1800] ; 2 forts volumes in-4
formant 1024 pages, reliure de l’époque demi-basane brune
avec pièces de titre et de tomaison en maroquin bordeaux
(reliures usagées).
500/700
Cours de matière médicale commencé le 19 germinal VIII
(9 avril 1800) à la Faculté de Médecine de Paris, noté par un
studieux étudiant. Peyrilhe fut un pionnier de la recherche sur
le cancer. Il enseignait l’histoire naturelle médicale à l’École de
Santé.
Cours sur les médicaments et les remèdes pharmaceutiques,
botaniques, alimentaires, etc., pour les diverses affections du corps
humain, suivi d’un « Choix de médicaments », de notes de leçons
cliniques à la Salpêtrière, de recettes de médicaments composés
(tisanes, potages), etc.
202.
Philippe-Antoine MERLIN DE DOUAI
(1754-1838) député et conventionnel (Nord), membre du Comité
de Salut public, ministre, membre du Directoire, jurisconsulte. L.A.S., Bruxelles 4 janvier 1816, à S.A.S. le duc
d’Orléans [futur Louis-Philippe] ; 3 pages in-fol.
150/200
Belle supplique du proscrit menacé d’expulsion. Il a été banni par l’ordonnance du 24 juillet 1815. « Depuis 16 ans,
la jurisprudence ayant occupé et absorbé tous mes travaux […] je n’ai pu prendre, et je n’ai pris en effet, aucune part aux
discussions politiques qui ont eu lieu en France dans cet intervalle. Seulement, sans avoir jamais rien demandé à Bonaparte,
et par pure obéissance, j’ai accepté, en 1802, les fonctions de procureur général à la Cour de cassation, et en 1806, celles de
Conseiller d’état pour la partie judiciaire. Il est vrai que j’ai été membre de la chambre des Représentans qui s’est formée en
juin 1815 et a duré jusqu’au 7 juillet suivant ; mais je n’y ai rien dit ni rien fait »… Donc s’il est compris dans l’ordonnance du
24 juillet, « ce ne peut être que pour n’avoir pas résisté à l’ordre qui me fut donné par Bonaparte, à une époque où il était, de fait,
en pleine possession du gouvernement, de reprendre les fonctions que Louis XVIII m’avait otées, c’est-à-dire, pour avoir agi
comme ont agi, dans le même temps et chacun à sa manière, des millions de français à qui l’on ne dit rien »… Il s’est retiré aux
Pays-Bas, mais une lettre officielle l’enjoint de quitter ce royaume «
sur les instances de la France
. Dans cette affreuse position,
je tourne mes regards vers l’Angletterre » où il espère trouver asile…
203.
MEXIQUE
.
CHARLOTTE
(1840-1927) Impératrice du Mexique. 2 P.A., [Mexico vers 1864-1865 ?] ; 1 page et
quart et une demi-page in-8 à ses armes (qqs petits défauts) ; en espagnol.
800/1.000
Ordres à Pierron concernant le changement de couleur du ruban des médailles destinées à l’armée française, pour ne pas
ressembler à la légion d’honneur… ; et pour convoquer le Padre Masnon, supérieur de las Hermanas de la Caridad…
*204.
Giacomo MEYERBEER
(1791-1864). P.A.S. musicale, Schwalbach 2 septembre 1838 ; 1 page oblong in-4 sur
papier rose ; en allemand.
400/500
Belle page d’album dédicacée au talentueux Eli Silas :
4 stimmige Scala
, échelle à 4 tons notée sur 2 portées.
205.
Jules MICHELET
(1798-1874). 8 L.A.S., 1832-1868 ; 11 pages in-8, 3 adresses (un feuillet déchiré avec manque à
une lettre).
200/300
[Décembre 1832],
à M. Monin, professeur d’histoire au Collège Royal de Bourbon : il aura recours à son aide plus tard,
mais va achever le XI
e
volume lui-même…
[27.IX.1851],
à M. Jaccotet : la contrefaçon va paraître « avec toutes les fautes qui
restaient dans les feuilletons » ; le retard est « très regrettable »…
20 septembre 18557
, à M. Templier : il a achevé la correction
du texte et envoyé l’introduction directement à l’imprimerie ; il enverra les notes le lendemain ; le tout pourra bientôt paraître
et les épreuves être envoyées aux journalistes…
10 février 1860
: « Je suis fort touché de votre article sympathique – je sais
les difficultés du temps, du lieu – j’admire votre énergie dans le vrai, et aussi votre judicieux équilibre dans cette question
immense et obscure »…
Saint-Valery
8 août 64
, [à Amédée Renée] : il aimerait le voir et causer, « en confiant nos paroles au
flot de la Manche […] Je ne vois presque de mer que celle de mon travail, de la pensée que je poursuis – mais avec tant d’années
de préparation, avec une année brûlante de
fouilles
, de
mines
et d’efforts, – que je suis insuffisant ! et que de lacunes !
Mithra
surtout, Mithra me manque »... Etc.