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218.
Frédéric MISTRAL
. Manuscrit autographe signé de 3 poèmes, 1910 ; 1 page in-8 ; en provençal.
800/1.000
Trois inscriptions en provençal sur des monuments ou tableaux.
Escri subre lou socle dóu buste de Berlu à Fourcauquié
, quatrain pour le monument du félibre Léon de Berluc-Perussis à
Forcalquier (1910) : « À Leoun de Berlu, lou flame e grand felibre »…
Escri souto l’image de la grando Esclarmoundo,Coumtesso deMount-Segur
(1236), quatrain pour l’image d’Esclarmonde,
comtesse de Montségur : « De-longo Naturo reparo sì perdo »…
Escri souto un tablèu representant la vendémi
, deux quatrains sur un tableau représentant les vendanges : « Acò fai gau,
de vendemia / Li bèu rasin que pènjo i souco »…
219.
Frédéric MISTRAL
. Poème autographe signé,
À Dono Marìo-Terèso (Madamo Francis de Croisset)
, rèire-rèino
dóu Felibrige, pèr la benastruga dóu bèu pichot que vèn d’avé
, 21 juillet 1911 ; 1 page in-8 au dos d’un faire-part
de mariage ; en provençal.
300/400
Charmant sizain, publié dans l’
Armana prouvençau
de 1912, pour Mme Francis de Croisset, née Marie-Thérèse de
Chevigné, reine du Félibrige, à l’occasion de la naissance de son fils Philippe de Croisset (1911-1965) :
« Salut, o Rèino d’Arle ! Après la flour lou fru »…
220.
FrédéricMISTRAL
. Copies manuscrites de trois poèmes de Frédéric Mistral, dont 2 avec additions autographes ;
en provençal.
300/400
Cansouneto batismalo de ma filolo Mirèio Roumieux
(titre et date autographe « Bòu-caire, 15 de Setèmbre 1861 »),
chansonnette provençale de Mistral pour le baptême de sa filleule Mireille, fille de Louis Roumieux (2 p.).
La Fèsto vierginenco
,
poème de Mistral en hommage à la fête des Vierges qu’il institua en 1903 à Arles (5 p., avec 2 vers autographes).
Li Meissoun,
tros dóu cant proumié
, copie et étude par Pierre Devoluy sur ce poème inédit. On joint 6 imprimés : tiré à part et plaquette
de Mistral, annonce, bulletin de souscription pour
Lis Oubreto en vers
de Roumanille ; plus un manuscrit autogr. de Thérèse
Boissière-Roumanille.
221.
Famille de MONTAIGNE
. 25 lettres ou pièces, 7 sur vélin, XVII
e
-XVIII
e
siècle.
600/800
Procuration générale donnée par Geoffroy de Montaigne à son fils Joseph (1601). Paiement par Joseph de Montaigne, sieur
de Gayac, de 3.000 livres au couvent de la glorieuse Vierge Marie Nostre Dame de Bordeaux pour la profession de François
de La Chassaigne (1619). Transaction entre Joseph de Montaigne, conseiller au Parlement de Bordeaux, et son beau-frère,
Antoine Deydie sieur de Guitinières (1623). Mandement de Louis XIII concernant l’office de conseiller au Parlement de
Bordeaux d’Henry de Montaigne (1631). Testament de Madeleine de Montaigne, fille de Joseph de Montaigne et religieuse au
couvent de l’Annonciade de Bordeaux (1637). Nomination de Guillaume de Montaigne à la chapellenie en l’église de Saint-
Just, diocèse de Saintes (1640). Lettres de Louis XIV pour l’office de conseiller au parlement de Bordeaux pour François de
Montaigne (1651). Transaction au sujet des frais funéraires de l’évêque de Bayonne, à laquelle prennent part, entre autres, Anne
de Montaigne et Henry de Montaigne (1659). Mémoire de production des titres de noblesse de feu Guillaume de Montaigne
(1666). Extrait du « livre des mortuaires » de la paroisse de Saint-Éloi de Bordeaux : inhumation d’Henry de Montaigne dans
l’église métropolitaine Saint-André (1679). Diplôme de licence en droit canonique et civil pour Michel de Montaigne (Bordeaux
1687). Inquisition sommaire sur Michel de Montaigne avec sa prestation de serment d’avocat en la cour de Bordeaux (1687).
Vente par Jean-Baptiste Michel de Montaigne de l’office de conseiller clerc au parlement de Bordeaux dont son père Michel
était mort revêtu (1736). Commission de marguiller pour faire la quête pour les captifs délivrée à Nicolas Michel de Montaigne
(1764). Testament de Nicolas Michel de Montaigne (1771). Réclamation pour levée de séquestre du domaine de la Bigueresse,
commune de Quinsac, appartenant à Marguerite Léontine Montaigne (an IX)…
222.
CharlesTristan,comtedeMONTHOLON
(1783-1853)général,compagnondeNapoléonàSainte-Hélène.L.A.S.,
Ham 17 novembre 1840, au colonel Bouffet de Montauban au château de Doullens ; 3 pages in-8, adresse.
200/250
Intéressant témoignage sur la vie en prison au fort de Ham du futur Napoléon III. Condamné le 6 octobre 1940,
Montholon s’excuse auprès de son correspondant de l’avoir laissé sans réponse, et lui raconte la routine de la prison, qui ne lui
laisse que peu de temps : « En effet le Prince a divisé nos journées de manière qu’elles s’écoulent trop vite pour moi. La pluie
même ne dérange pas les règles qu’il s’est imposées et qu’il nous fait observer, le bastion qui nous sert de Hyde Park est chaque
jour parcouru par nous pendant 2 à 3 heures dans tous les sens de ces 20 mètres de longueur environ ». La santé du Prince a
un peu baissé dernièrement, à cause du changement de vie : « Vous savez quel exercice il avait l’habitude de faire à Londres et
combien monter à cheval étoit utile à sa santé […] Moi je végète plus ou moins souffrant de la vessie et du genou ». Ils n’ont
ni visites ni nouvelles, à l’exception de celles insignifiantes « que nous donnent les
Débats
le
Constitutionnel
et l’insipide
Messager
». Quand seront-ils à nouveau réunis ? « Dieu seul le sait ! » Il rappelle leurs adieux à la Conciergerie. Son opinion
sur le coup d’état manqué est aujourd’hui la même que le Prince : « pour lui aussi, les croyances qui l’ont mené à Boulogne sont
au néant, et il est revenu dans le vrai »…