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12.
Théodore AUBANEL
(1829-1886) poète provençal et éditeur. 9 poèmes autographes (dont 6 signés), [1851-
1862] ; 16 pages in-8 ; en provençal.
700/800
Li Segaire
[
Les Moissonneurs
]. 2 copies autographe de la seconde partie de son long poème
Li Segaire
(Avignon 14 mai
1851), dont une signée « Th. A. », dédicacée à « Chéché Givaudan de la Malène ».
15 février 1855
. Lettre à sa « chère Julie » avec un petit poème en provençal de trois tercets. Il ajoute, à la fin : « Pardonne,
chère colombe, à mes cris de hibou et aime-moi toujours ! »…
Cansoun à ma Nouvieto
, Avignon 15 avril 1861, 4 huitains, signé « Teodor Aubanel », sur la naissance de sa fille.
A Vaucluso
, sonnet signé « Ludovi Legré, – Teodor Aubanel », Vaucluso 1
er
septembre 1862.
L’Estiragno
. Sonnet dédicacé « à XXX », non signé.
Li Belloio de la morto
[
Le Bijou de la morte
], 7 quatrains, signé « Teodoro Aubanel ».
Lis enchaplaire de daio
. 8 strophes signées « Th. A. », « À Thommas lou marge terè »
Galo en l’èr
. Brouillon de poème avec ratures (taches). Plus une coupure de presse.
13.
Francis BACON
(1909-1992) peintre. L.A.S. « Francis », Londres 6 octobre 1977, à Paul Potts à Londres ; 2 pages
in-8 à l’encre verte, enveloppe ; en anglais.
300/400
Il accepte de signer la lettre de Dan, mais il a une telle gueule de bois qu’il peut à peine écrire !
14.
Jules BARBEY D’AUREVILLY
(1808-1889). L.A.S., Paris 19 mai 1855, à son ami Amédée Renée, 1 page in-8 à
l’encre rouge (cachet de la collection Monmélien).
300/400
« L’amitié est bien oublieuse & c’est là son moindre défaut. Je vous avais demandé de parler de moi à M. Collet-Meygret
pour une place de lecteur (au Colportage), place qui m’est bien due, – qui ne serait que le dédommagement des 900 f.
qu’on ne
me paye pas
. Vous m’aviez dit : “attendez que je sois de la Commission”. Vous êtes nommé et depuis longtemps. Avez-vous
dit un seul mot pour moi ? ». Collet-Meygret lui a beaucoup promis, mais un mot de Renée amènerait peut-être le résultat
désiré. « Livré à des travaux enragés (ayant la rage d’ailleurs), je ne sors guères le jour et même ma porte est murée. […] Voilà
pourquoi vous ne m’avez pas vu tout ce temps. Et puis je suis un peu piqué. Je ne veux plus l’être et c’est pourquoi je vous
écris ». Et il signe « Votre ami… Depuis combien de temps, hein ? »…
15.
Jules BARBEY D’AUREVILLY
. L.A.S., 28 mars 1865, à son cher William [Haussoulier] ; 2 pages et demie in-8,
à l’encre rouge.
500/700
Il lui répond avec retard : « J’étais chez mon père, que j’ai toujours et qui ne fait rien pour moi. Je vous dis cela
entre nous
et pour me justifier à vos yeux d’un retard bien involontaire. Cependant, mon ami, il ne sera pas éternel. D’ici quelques jours
j’attends de l’argent & j’irai
moi-même
vous porter un à compte de quelques cents francs »…Il pensait que son livre [
Un prêtre
marié
] « publié en ce moment servirait à m’acquitter avec vous, mais il m’est tombé sur la tête une tuile à laquelle je n’étais pas
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