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282.
Théophile Alexandre STEINLEN
(1859-1923) peintre. L.A.S., Paris 1
er
août 1921 ; 1 page et quart in-4.
150/200
« Il m’est moralement interdit par les conventions que j’ai avec des marchands de vendre directement mes ouvrages, mais
votre cas : l’amateur véritable et peu argenté est celui qui me touche le plus ». Il fera donc une dérogation pour lui : « encore
faudra-t-il que vous vous contentiez de ce que j’ai en ce moment dans mes cartons. Ce sont pour la plupart des dessins de format
réduit et n’atteignant pas les dimensions que vous me dites. Pour le prix nous le règlerons sur votre bourse ». Il lui propose de
passer un dimanche matin à son atelier…
283.
STRASBOURG
. Plan dessiné,
Plan de Strasbourg avec ses environs
, 1735 ; 53 x 107 cm., plume et aquarelle
(fente centrale réparée).
400/500
Plan de la ville fortifiée et ses environs (Kehl, Mitteldorf, chemins de Savernes, Bousweiler, le Neuf Brisach, etc.). Monuments
et sites chiffrés (manque la légende).
Reproduit page 99
284.
Isidore, baron TAYLOR
(1789-1879) homme de lettres et mécène. L.S., Paris 31 juillet 1877, à Isaac Pereire ;
1 page in-4 (2 petites traces de scotch).
100/150
Ce n’est pas lui qui a vendu à son frère Émile son ouvrage
Voyage pittoresque dans l’ancienne France 
: il n’a été que
l’intermédiaire entre l’éditeur Lemaitre et E. Péreire, « ainsi que pour tous les livres qu’il a achetés dans une vente célèbre, et
en raison de ce que vous me croyez responsable, vous me réclamez des planches qui manquent dans l’exemplaire acheté par
le libraire M. Damascène Morgand. Cet achat de mon ouvrage date de 12 ou 15 ans : il y aurait prescription, […] mais très
désireux de vous être agréable, et conservant le meilleur souvenir de mes rapports avec M. Émile Péreire, j’ai donné des ordres
pour rechercher dans des défêts les planches qui manquent à l’exemplaire de la bibliothèque de M. votre frère »…On joint une
lettre-circulaire en fac-similé pour l’annuaire du
Comité de l’Association des Artistes dramatiques
.
285.
Adolphe THIERS
(1797-1877). L.A.S., Paris 3 mai 1848, à un ami ; 3 pages in-8.
100/120
Après son échec aux premières élections législatives de la République. « Plus mes compatriotes ont été indignes pour
moi, et plus j’ai de gratitude pour ceux qui comme toi ont bravé toutes les difficultés pour réussir. Ils n’y sont pas parvenus, mais
ce n’est pas leur faute je le sais. Quant aux Bouches-du-Rhône, je renonce à elles […]. Tout le monde ici est plein de mépris pour
l’abandon dont j’ai été payé après 18 ans »…
*286.
Ambroise THOMAS
(1811-1896). Manuscrit musical autographe,
Agnus Dei
(Messe de Requiem)
; titre et
3 pages in-fol. (bords effrangés).
400/500
Air pour ténor et orgue : « Agnus Dei »…
Adagio
à 2/4 en sol mineur, de 71 mesures, avec chœur final (« Requiem
sempiternam »…). Le manuscrit est à l’encre brune sur papier Lard-Esnault à 24 lignes ; les registrations de l’orgue sont notées
au crayon. Ambroise Thomas a conçu son
Requiem
à Rome en 1833, et l’a corrigé et orchestré vers 1840.
*287.
Ambroise THOMAS
. 14 L.A.S., 1847-1869, à divers ; 20 pages formats divers, la plupart in-8 (une lettre fendue
et réparée).
300/400
4 mars 1847
, à Lecieux, au sujet de la partition de
Mina
7 avril 1847
, à Escudier, pour entendre « l’intéressante musique
de Monsieur Davoy »…
St Germain 30 juillet 1850
, à MM. Tisseron et de Quincy : « Sans être tout à fait indifférent aux
articles bienveillants et louangeurs qu’on a pu écrire sur moi, j’ai toujours eu pour habitude de ne point les rechercher »…
20 mai 1855, à Tournade fils à La Châtre, évoquant une représentation à Versailles du
Songe d’une nuit d’été
où il jouait le
rôle de Shakespeare « avec tant d’intelligence et de distinction » ; il le recommandera pour une audition à Perrin : « les artistes
de talent et les ténors surtout sont rares »…
12 juin 1855
, à Marmontel, en faveur de Mlle Marie, « attachée à une institution
de Villiers le Bel. […] cette jeune personne, à laquelle vous donnez quelques conseils, est fort intéressante, fort malheureuse,
car, du matin au soir, elle se tue de fatigue dans ce pensionnat où elle ne gagne
presque rien
»…
15 novembre 1865
, à Pingard,
pour un entretien à son retour de Compiègne avec les présidents au sujet de l’affaire du comte Jaubert…
21 janvier 1866
, à M.
de Lyden, refusant de présider un jury : « Ma vie est complètement absorbée par des fonctions, par des devoirs qui me laissent
à peine le temps de m’occuper de mes propres travaux, pour lesquels j’ai pris des engagements » ; il ne pourra avant longtemps
entreprendre de nouvelles compositions…
8 mars 1868
, à un comte : « Monsieur Perrin s’est empressé de me transmettre les
paroles bienveillantes que vous avez eu la bonté de lui dire au sujet de mon nouvel ouvrage » [
Hamlet
]…
26 février 1869
, au
sujet d’un charmant escalier Louis XV pour sa maison…
Argenteuil
25 septembre 1869
, à propos d’un concours à Amiens :
« veuillez me dispenser de faire un chœur nouveau pour la Division d’Excellence. Un tel morceau m’a toujours coûté de
longues méditations et beaucoup de temps » ; il suggère de confier la présidence du concours « à l’auteur du chœur imposé, et
si cet auteur était par exemple Mr Gevaert ou Mr Bazin, que ma présence, je vous en supplie, ne devienne pour vous aucun
obstacle »… 2 lettres à Antoine Elwart, dont une détaillant les mérites respectifs de deux compositions : « je donnerais le
1
er
Pris au n° 11, le 2
ème
Prix au n° 13 »… Etc.