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réparties en 84 livraisons (il manque 3 livraisons) Chaque livraison est composée d’une ou plusieurs chansons

superbement illustrées par Trimolet, Steinheil, Daubigny, etc., de leur musique notée et précédée d’une notice. –

Est. 50/75

634 DORÉ. – BALZAC (Honoré

DE

). Les Contes drolatiques.

10

e

édit. illustrée de 425 dessins par Gustave Doré

(compositions in- et h. t. en noir). P., Garnier Frères, s.d., 8°, 615 p., demi-chagrin brun à coins, dos à 4 nerfs,

auteur, titre, fleuron et roulette dorés, filet perlé sur les nerfs, filet doré de séparation sur les plats, tête dorée sur

témoins (qq. rousseurs, dos passé) (reliure de R. Stevens). « Les Cent Contes drolatiques, publiés en 1832, forment

un projet insolite d’écriture ludique et d’imitation pour “demourer soy-mesme en pastissant devant le moule

d’aultrui” qui fit un beau scandale à l’époque, autant par sa truculence que par les fantaisies d’une langue imaginée.

En effet, le multilangage de Balzac, d’inspiration rabelaisienne, et qui voulait reproduire dans l’unicité celui d’un

Moyen Âge s’échelonnant sur trois siècles et treize règnes, est fait de néologismes, de mots forgés, de termes

techniques, savants avec leurs nombreux latinismes, mais également dialectaux et burlesques – sans oublier les

calembours –, le tout servi par une graphie et des constructions archaïsantes qui donnent aux contes un ton et un

style jugés par l’auteur conformes à son projet, à savoir un “livre concentrique” dans une “œuvre concentrique” »

(Wikipédia). – Est. 25/50

635 EEKHOUD (Georges). Kermesses.

Ill. de 10 compositions de Frans Van Kuyck. Brux., H. Kistemaeckers,

1884, in-12, ill., demi-toile verte moderne, dos lisse, auteur et titre dorés, 1

er

plat de couv. cons. Édit. orig. Ex. du

tirage courant. – Est. 20/40

EN PATOIS GASCON

636 JASMIN, coiffeur. Las Papillotos.

Dédiat a M. de Sainte-Beuve. Agen, Prosper Noubel, 1842-1863, 4 vol. 8°,

XXXIX-[1]-432, LIII-[1]-404 p., frontispice, 2 pages de musique, LIX-[1]-363 p., frontispice, XX-412 p., portrait,

demi-basane aubergine, dos lisses, titre et fleurons. Coiffeur agenais, Jacques Boé, dit Jasmin (1798-1864) a été

célébré par Charles Nodier et Sainte-Beuve : poète, troubadour, son œuvre en patois gascon a connu une vogue

inouïe. Il est à l’origine, avec d’autres « languedociens » comme Frédéric Mistral, du renouveau de la langue d’oc

au 19

e

s. – Est. 50/75

638 GAVARNI. D’après nature.

Texte par MM. Jules Janin, Paul de Saint-Victor, Edmond Textier, Edmond et

Jules de Goncourt. Paris, Morizot (Imp. Lemercier), s.d. (1858), in-folio, 2 f. (faux titre et titre avec large vign.

gravée), 16 p. et 10 planches ; 2 f., 16 p., 10 planches ; 2 f., 15 p., 10 planches ; 2 f., 16 p., 10 planches, reliure en

toile édit. rouge, titre et auteur dorés sur le plat avant, tranches dorées (rousseurs sur les pages de texte, derniers f.

lég. détachés, rel. lég. frottée). Bon ex. de cet album complet avec 4

×

10 planches lithographiques en bel état de

fraîcheur, e.a. Les bouquinistes, les amoureux, les avocats et la jolie danseuse, etc. – Est. 50/100

639 GAVARNI. La Mascarade humaine.

100 grandes compositions par Gavarni. Introd. de Ludovic Halévy. P.,

Calmann Lévy, 1881, 4°, 215 p. et 8 p. de catalogue, rel. ornée d’édit. (tête et coiffe lég. frottés, rousseurs). – Est.

25/50

640 GOURMONT (Remy

DE

). Les Français au Canada et en Acadie.

Ouvrage illustré de 49 gravures. Paris,

Librairie de Firmin-Didot et Cie, 1889, 8°, 224 p., 50 ill. in- et h. t., toile rouge édit. (reliure lég. assombrie, bords

défraîchis). Édition identique à l’édition originale de 1888 (Talvart et Place, VII, 243, n° 8). – Est. 20/40

641 GRANDVILLE. – MÉRY. Les Étoiles.

Dernière féerie. Suivi de : FOELIX (Comte). Les Étoiles. Astronomie

des dames. P., G. de Gonet, Martinon ; Leipzig, Charles Twietmeyer, s.d. [1849], petit 4°, demi-basane verte à

petits coins, de l’époque, dos à 4 nerfs ornés de roulettes dorées, titre doré, fleurons à froid (rel. frottée, rousseurs,

1 serpente déchirée). Orné de 15 planches hors texte gravées sur acier et finement mises en couleurs. Premier tirage.

– Est. 25/50

642 HOFFMANN (E.T.A.). Contes fantastiques

tirés des Frères de Sérapion et des Contes nocturnes. Traduction

de Loève-Veimars. Préface de G. Brunet. Orné de 11 eaux-fortes par Ad. Lalauze. P., Libr. des Bibliophiles, 1883,

2 vol. in-12, demi-chagrin marron clair, dos à 5 nerfs ornés de caissons dorés, pièces de titre et de tomaison en

basane noire, têtes dorées (dos éclaircis). Bel exemplaire décoratif sur papier vergé. – Est. 50/75

643 « L’Illustration. Journal universel ».

Paris, 1843-1845, 4 vol. in-folio, demi-basane brune de l’époque, dos

lisses ornés de motifs dorés (rel. usées, bon état intérieur). Rare tête de collection qui comprend : volume 1, du n° 9

(29 avril 1843) au n° 35 (28 octobre 1843) ; volume 2 : du n° 36 (4 novembre 1843) au n° 61 (27 avril 1844) ;

volume 3 : du n° 62 (4 mai 1844) au n° 87 (26 octobre 1844) ; volume 4 : du n° 88 (2 novembre 1844) au n° 113

(26 avril 1845), chaque volume abondamment illustré de gravures sur bois. En partie inspiré de « The Illustrated

London News » fondé en mai 1842, l’hebdomadaire « L’Illustration. Journal universel » (selon son titre original) a

été fondé d’après une idée du rédacteur en chef du Magasin pittoresque Édouard Charton, associé au journaliste

Alexandre Paulin, à l’éditeur suisse Jacques-Julien Dubochet, lesquels apportent un financement, sans oublier le

géographe Adolphe Joanne. Charton devient rédacteur en chef et gérant durant la première année, mais c’est Paulin

qui prendra l’ascendant. Le premier numéro paraît le 4 mars 1843 au prix de 75 centimes pour 16 pages au format

grand folio, deux fois plus cher qu’un hebdomadaire classique, et vise un lectorat bourgeois éclairé ou « libéral ».