968 CHABROL (Jean-Pierre) et MARTI (Claude). Caminarèm.
P., Laffont, 1978, gd 8°, br., non coupé. Édit.
orig. 1/35 ex. num. sur vélin de Lana, seul grand papier (ex. n° 3). Jean-Pierre Chabrol, le romancier. Claude Marti,
le chanteur occitan. L’homme des Cévennes et l’homme des Corbières unis par l’amitié et une commune passion :
leur pays, le Midi languedocien, et les hommes qui le font vivre, les viticulteurs. – Est. 30/60
969 CHABROL (Jean-Pierre). Les Rebelles.
L’Embellie. P., Plon, 1968, 8°, br. Édit. orig. 1/30 ex. num. sur pur
fil Lafuma, seul grand papier. – Est. 25/50
970 CHARDONNE (Jacques). Chimériques.
Ill. par André Jordan. Monaco, Édit. du Rocher, 1948, in-12, br.,
non coupé. Édit. orig. 1/110 ex. de tête num. sur pur fil Johannot (ex. n° 3). – Est. 25/50
971 CHARDONNE (Jacques). Détachements.
P., Édit. t.d., s.d. [1962], 8°, br., bel ex. Édit. orig. hors commerce
tirée à 50 ex. num. signés par l’auteur, publiée par Jean-Paul Caracalla et destinée aux amis de l’auteur. – Est.
75/100
1/40 JAPON IMPÉRIAL
972 CHAS-LABORDE. – GIRAUDOUX (Jean). Rues et visages de Berlin.
Eaux-fortes et dessins de Chas-
Laborde. P., Les Éditions de la Roseraie, 1930, in-folio (42,5
×
33 cm), en feuilles, sous portefeuille d’éditeur à
rabats fermé par un lien de toile (dos en demi-vélin lég. sali, plats en papier lég. frottés, petite déchirure à un rabat).
Orné de 18 eaux-fortes originales en couleurs et de vignettes en noir dans le texte. Édition originale tirée à 140 ex.
num. 1/40 Japon impérial contenant les eaux-fortes en deux états : deuxième état en noir et état définitif en coul.,
(les 3 planches supplémentaires et le dessin original). Chas Laborde illustra Rues et visages de Berlin, avec visi-
blement beaucoup de plaisir, et beaucoup de « Schwung ». Des Berlinois, d’avant la Première Guerre mondiale,
pleins d’entrain, s’amusent manifestement, dans une ville en fête, qui, à l’époque, formait encore une entité. Des
dames et des messieurs distingués, à l’Opéra, sur les terrasses bondées, paradant sur « Unter den Linden ». Un
public tout occupé à faire du shopping, sur la place Potzdammerplatz et dans la rue Friedrichstrasse ; ici, la cour
intérieure d’un quartier populaire ; là, un dimanche dans le parc. Il y a du monde partout, dans les rues, les parcs, à
la piscine, et dans les boîtes de nuit. Les filles portent des petits chapeaux et bérets élégants, mais celles qu’on voit
dans le « Casanova », dans les grands magasins de luxe ou le long de la Kurfürstendamm, sont-elles toutes des filles
ordinaires ? Giraudoux avait bien quelques doutes, car le travestisme et la prostitution foisonnaient à Berlin. De
grosses matrones, et des messieurs boursouflés, dandys et snobs, des filles joyeuses et des militaires, font penser à
ceux de George Grosz, avec qui Chas Laborde a souvent été comparé. Pourtant, même si Laborde donna souvent
une image plutôt réaliste de la vie mondaine dans la grande ville, ses images étaient moins crues et venimeuses que
celles de son contemporain allemand. – Est. 1500/2000
1/10 JAPON
973 CHAS LABORDE. – LARBAUD (Valéry). A.O. Barnabooth.
Son journal intime. 32 gravures à l’eau-forte
par Chas-Laborde. P., NRF, 1944, 2 vol. 8° (1 de texte et 1 de gravures), br., couv. rempliée, sous double emboîtage
édit., non coupé (dos de l’étui renforcé au filmoplast). Tiré à 382 ex. num. 1/10 ex. de tête sur Japon accompagnés
de 3 suites des gravures sur Japon impérial, sur Japon blanc hosho et sur Ingres de Montgolfier. – Est. 100/150
974 CHAS LABORDE. – LARBAUD (Valéry). Fermina Marquez.
Gravures sur cuivre de Chas Laborde (com-
positions h. t. protégées par une serpente). P., Émile-Paul Frères, 1925, 8°, br. (qq. piqûres). Tiré à 364 ex. num.
1/300 vergé de Rives. – Est. 50/75
975 CHAS LABORDE. – MAC ORLAN (P.). Les Démons gardiens.
Eaux-fortes de Chas Laborde (16 hors
texte). P., Aux dépens des Amis de l’Artiste, 1937, 4°, en feuilles, couv., double emboîtage édit. Tiré à 261 ex.
num. 1/190 vélin de Vidalon. Bel ex. – Est. 75/100
976 CHEFFER. – CHATEAUBRIANT (A.
DE
). La Brière.
Ill. coul. de Henri Cheffer (front., bandeaux, in- et
h. t.). P., Piazza, 1932, 8°, demi-maroquin brun à grands coins, dos à 4 nerfs, motifs géométriques mosaïqués en
différents coloris entre les nerfs, auteur, titre, illustrateur et tête dorés, couv. et dos cons. (dos légèrement décoloré)
(rel. de Vits). Tiré à 1000 ex. num.1/150 Japon impérial contenant une suite en noir des illustrations. – Est. 75/100
RELIURE MOSAÏQUÉE DE AUGOYAT
977 CHIMOT. – BAUDELAIRE (Charles). Le Spleen de Paris.
Petits poèmes en prose. Eaux-fortes d’Édouard
Chimot. Ornements typographiques de Paul de Pidoll. P., l’Intermédiaire du Bibliophile, « Le Génie français »,
1926, 4°, plein maroquin bleu foncé, dos lisse, titre doré et mosaïqué en long, très riche décor vertical sur les plats
composé de filets dorés et de pièces mosaïquées multicolores de maroquin, contreplats ornés d’un grand décor en
veau rouge décoré d’un motif représentant deux jambes féminines sortant d’un jupe composée de pièces de veau
mosaïquées dans les tons violet, vert, tabac et noir et descendant les escaliers constitués par des filets dorés
horizontaux parallèles ; de part et d’autre décor de filets dorés et pièces de veau géométriques, double garde en soie
moirée rouge et papier marbré, tranches dorées sur témoins, couv. et dos cons, étui bordé de même (dos passé)
(reliure de J. Augoyat, sucesseur de Paul Affolter, J. Fagée doreur). Édition illustrée de 10 eaux-fortes originales
d’Édouard Chimot et d’ornements typographiques de Paul de Pidoll. Tiré à 705 ex. num. 1/25 ex. réimposés sur
Japon ancien à la forme, lettrés de A à Z (ex. D), contenant chacun 1 dessin original en couleurs de l’artiste, un fac-




