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GROS & DELETTREZ

- Livres, Autographes & Documents -

5 avril 2018

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Jacques Victor Eugène FROMENT-DELORMEL (Paris

1820-1900). Peintre, il fut l’élève dès l’âge de dix-

sept ans, de Jollivet, étudia ensuite chez Lecomte

et Amaury-Duval, lui-même élève préféré d’Ingres,

il figura au Salon de 1842 à 1899 où il proposa ses

compositions mythologiques, sujets religieux et allé-

goriques, ou scènes de genre. Il travailla à compter de

1845 à Autun en Saône-et-Loire puis collabora avec la

Manufacture de céramique de Sèvres de 1853 à 1885,

en même temps qu’il illustra pour Pierre-Jules Hetzel

de nombreux ouvrages pour la jeunesse publiés à par-

tir de 1860.

Remarquable correspondance adressée à son ami Alex

Poggi composée de 23 lettres autographes, toutes si-

gnées et toutes accompagnées de dessins représentant

ses traditionnels chérubins, ailés ou non. Les lettres

sont datées de février 1878 à avril 1887 et forment 34

pages in-8.

1 500 / 2 000 €

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Henri GROUES dit L’Abbé PIERRE (Lyon 1912-2007).

Prêtre catholique français, fondateur du Mouvement

Emmaüs.

Manuscrit autographe d’une page in quarto portant

la date du 11 octobre 1931 au crayon rouge. C’est au

cours de cette même année que le jeune Henri Grouès

prononcera ses voeux chez les capucins pour devenir

frère Philippe.

Belle prière louant la gloire de dieu face à la misère

de l’homme : « Nos œuvres, nos paroles, les vérités

que nous signons ne sont que des miettes tombées de

la table divine. Nous les montrons au monde comme

un trésor. Il l’admire et le loue comme le nôtre. Nous

n’y sommes pour rien et ce qui est à nous c’est ce que

nous taisons c’est la honte. Ah ! Père, que votre règne

arrive. Qu’il n’y ait plus que Dieu parfait et glorieux et

que l’homme ne soit plus ! Qu’il ne reste plus que Dieu

! Lui seul est assez beau ! Le plus génial des Pères

de l’Eglise, n’est que misérable et méprisable – Que

reste t’il ? La poussière d’une tombe et la vérité et la

miette de trésor divin parvenue aux âmes à travers

cette poussière – O François d’Assise : Je suis misérable

petit homme ! Moi, fils de Pierre Bernardone (père de

Saint-François d’Assise) ! - - - La stupéfiante petitesse,

la nullité des saints, l’insignifiance de l’homme dans

le saint – Moi je passe et m’en vais. Mais lui reste. Ne

considère pas celui qui passe – mais celui qui est de

toujours pour toujours »

400 / 600 €

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