Previous Page  31 / 120 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 31 / 120 Next Page
Page Background

31

170

ANONYME. Précis ou abrégé historique, géographique et

politique des Indes Orientales les noms des Princes, Soubas,

Nanans, Rajas ou autres chefs de l’Asie avec lesquels les

Français et les anglais ont de grands intérêts à ménager.

Ce précis commencé an 17.. et augmenté de nouvelles notes en 1780.

Deux cahiers commencés vers 1750, in-folio de 82 ff manuscrits,

auxquels on joint un cahier de copies de lettres commerciales

de Pondichéry 1853-1854.

200 - 300

171

Delphine de GIRARDIN née GAY (1804-1855).

Dévouement des sœurs de Sainte Camille dans la peste de

Barcelonne par Mademoiselle Delphine Gay agée de 19 ans.

Manuscrit contemporain (autographe ?) d’un poème de jeunesse de

Delphine GAY présenté au concours de poésie et d’éloquence de

l’Académie en 1822 sous le N° 103 où il obtint alors une mention

assez honorable. Cahier de16 ff. in-4 sur papier vergé : 1 p. de titre ;

1 p. blanche ; 7 ff. manuscrits à l’encre brune ; 8 ff. blancs.

Ecriture bien lisible avec quelques ratures et corrections. Ca. 1821

Notre manuscrit dans lequel on trouve plusieurs passages du poème

présenté à l’Académie semble en être une version antérieure

moins élaborée. [...] Deux femmes en priant ont quitté leur hospice

D’un ordre révéré ce sont deux pauvres soeurs, Qui de la charité

pratiquant les douceurs Renoncent à vingt ans au bonheur d’être

aimées. Et du nom le plus doux ne sont jamais nommées [...] [...]

ici le matelot qu’a respecté l’orage expire en regrettant les horreurs

du nofrage, là, sont des malheureux courbés devant l’autel qui

souillent leur encens de leur venin mortel c’en est fait et déjà leur

vie est moissonnée ; mais il tiennent encor l’offrande empoisonnée

et l’encens, de leur mains, tout prét à s’échapper, fume encor pour

le dieu qui vient de les frapper [...] [...] le démon de la mort fuit

dans son antre obscur, Le calme reparait, l’aire redevient pure ; au

bonheur de revivre un peuple s’abandonne pour les soeurs c’est

l’instan de quitter Barcelonne [...]

400 - 500

172

SAINT SIMON, Claude Henri de Rouvroy Comte de (1760-1825).

Réunion de trois lettres circulaires imprimées en lithographie

par Godefroy Engelmann (1788-1839). Lettres sur les bourbons

adressées au Roi et aux Industriels : Lettre 1er d’introduction au

Roi ; Lettre deuxième faisant suite à la précédente S.l.n.d., ca. 1815.

Réunion de deux lettres circulaires imprimées en lithographie sur

papier vergé fin filigrané par Godefroy Engelmann N° 27 rue Louis

Legrand, fac-similés de l’époque de lettres de 8 et 4 pages in-4°

signées : « De votre Majesté le très fidèle sujet Henry S Simon » dans

lesquelles Saint Simon s’adresse à Louis XVIII et plaide pour un

rapprochement d’intérêts entre l’ancienne noblesse et les industriels

pour faire face au menées subversives de la noblesse

de Bonaparte.

« En analysant dans ma dernière brochure l’état politique actuel, je

crois avoir démontré que les industriels sont aujourd’hui les seuls

appuis solides de la royauté, et qu’en conséquence le plan politique

invariable de votre dynastie doit avoir pour objet une ligne intime

avec eux [...]si les obstacles à la coalition indispensable de la royauté

et de l’industrie ne venaient point de ces deux pouvoirs eux mêmes

ils ne pourraient provenir que de la résistance de l’ancienne féodalité

ou de celle de la féodalité de Bonaparte qui ont effectivement l’une

et l’autre le plus grand intérêt à empêcher une liaison dont l’effet

immédiat serait d’ôter pour jamais aux deux classes de factieux toute

chance de succès [...] Sire, l’obstacle principal à l’établissement

d’une coalition entre la royauté et les industriels consiste, de la

part de ceux-ci, dans une prévention contre votre dynastie que la

féodalité de Bonaparte est parvenue a faire naitre et enraciner chez

la plupart des industriels, mais à ne point s’y opposer et peut être à

les approuver [....]C’est là ce qui a fait réussir au 20 mars, comme

par enchantement, les projets des Bonapartistes ; c’est là ce qui leur

aurait procuré un second succès e puis longtemps, sans la criante

d’une nouvelle invasion, crainte qui ne saurait être éternelle [...]

Aujourd’hui, le caractère féodal doit s’effacer complétement, et la

royauté doit devenir entièrement communale. En un mot le Roi au

lieu d’être le chef des gentilshommes de son royaume, doit devenir

le chef des industriels [...]votre majesté n’a donc rien à redouter

relativement à la restauration du dogme de la souveraineté du peuple

de la part des industriels [...]d’ailleurs le seul mal réel qui pourrait

résulter de la restauration de ce dogme, si elle était possible serait des

tentatives pour faire participer au pouvoir la masse du peuple. Or,

sous ce rapport, il ne saurait y avoir le moindre motif de crainte. Les

chefs industriels sont de tous ceux qui redoutent le plus le désordre,

comme étant ceux aux quels il cause le plus de dommage, et en

second lieu, ils ont tous les moyens imaginables pour l’empêcher,

INT-Leclere-Collections.indd 31

14/06/17 16:53