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PIGEON (Jean) - LE ROY (Gilles) -
Description d’une sphère mouvante par le moyen d’une pendule, d’un globe monté d’une façon
particulière, & d’un nouveau planisphère pour les distances & grosseurs des planètes. Le tout selon l’hypothèse de Copernic.
Expliquée & démontrée.
Paris, Jacques Quillau, 1714. In-8, xxii-(2p)-142p-(2p)- 4 planches gravées dont 2 avec des mobiles. Bandeaux, lettrines, Culs-de-
lampe. Plein veau, dos à nerfs orné
.
Edition Originale très rare.
Jean Pigeon d’Osangis (1654-1739), né à Donzy dans la Nièvre, Peintre en bâtiment, puis après un accident, se passionne pour les
globes terrestres et célestes. Dès 1690, il commence à réfléchir sur la fabrication de grands globes, avec l’aide de Jérôme Martinot,
horloger du Roi afin de présenter un globe à Louis XIV. Ensuite, Jean Pigeon reprend ses recherches en se basant sur les études
de Copernic. Pour mener à bien son projet, il s’associe à Antoine de Lure, fabricant d’instruments scientifiques, et en 1709 a lieu
la présentation de la sphère à l’Académie des Sciences, et Louis XIV la fait venir à Versailles et l’achète. En 1714, présentation
d’une nouvelle sphère, celle-ci est accompagné par notre ouvrage. Cette sphère est présentée au Dauphin, le futur Louis XV. Jean
Pigeon devient géographe du Duc d’Orléans. En 1723, Jean Pigeon fabrique une nouvelle sphère encore plus brillante que les pré-
cédentes. Puis une 4
ème
sphère est mise en chantier, mais Jean Pigeon n’a pas les moyens de la terminer. Il la cède. Il commence
alors une autre sphère qui reprend le modèle de la troisième, elle sera terminée en 1729, mais atteint par la cataracte, il ne peut
plus continuer, cette sphère sera offerte au Duc d’Orléans après sa mort, par ses enfants.
Assez bon état, coiffes et coins abîmées,
épidermure et mors fendu au premier plat. Travail de vers en marge, petite mouillure claire angulaire.
800 – 1500 €
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