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[BALLONS].
Dépêche-Ballon. Journal des événements du siège.
Paraît mardi et vendredi, 8 h. du matin.
Paris, Librairie du Grand
Opéra, 1870-1871.
N° 1-27 (28 octobre-27 janvier 1871), soit 27 numéros multigraphiés
de 2 pages, sur deux colonnes et 1 feuillet pour l’adresse du
destinataire, reliés en un volume in-8, demi-chevrette rouge, dos à
nerfs orné
(reliure de l’ époque).
Collection complète, à l’exception de l’ultime numéro du 31 janvier
1871, publié après le siège. (
Catalogue collectif des périodiques,
1973,
II, p. 351 : L’exemplaire de la BnF est le seul répertorié.- Non cité par
Tissandier).
Poste et presse aériennes durant le siège de Paris.
67 ballons montés furent utilisés durant les 136 jours du siège
conduit par les Prussiens. Ils permirent d’acheminer le courrier vers la
province. Les réponses parvenaient dans la capitale grâce aux pigeons
voyageurs transportés dans les nacelles à l’aller.
“Sous le titre
Dépêche Ballon,
nous publierons deux fois par semaine,
les mardis et vendredis, les faits les plus intéressants, relatifs au siège
de Paris, en réservant la 3
e
page pour la correspondance des habitants
de Paris, avec leurs familles absentes. Cette publication atteindra un
double but, en donnant aux habitants de la province des nouvelles de
leurs parents et amis, elle leur fera connaître les événements politiques
et militaires à mesure qu’ils se produiront.”
Bel exemplaire.
300 / 400
€
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[BANDE À BONNOT].
Deux photographies dédicacées.
[1913].
2 épreuves photographiques portant, au verso, le tampon de l’Agence
de reportage photographique Meurisse.
Deux photographies dédicacées de membres de la “Bande à
Bonnot” : Raymond Callemin, dit Raymond la Science, et
André Soudy.
Le portrait de Callemin est un agrandissement de sa photographie
d’identité judiciaire ; celui d’André Soudy le montre assis entouré de
gendarmes, durant son procès.
Envois autographes signés :
-
À mon vieil ami Michel R…
[?]
,
Raymond Callemin
-
En toute amitié, Soudy.
Les anarchistes de la “Bande à Bonnot” avaient défrayé la chronique
à la Belle Époque quelques mois durant ; les vols et braquages qu’ils
commirent sont devenus légendaires, notamment parce qu’ils
utilisaient des voitures quand la maréchaussée était encore à pied ou
à cheval. André Soudy fut le premier à être arrêté, le 30 mars 1912.
Callemin, “l’intellectuel” du groupe et l’un de ses membres les plus
importants, devait suivre le 7 avril. Plusieurs moururent les armes à la
main, dont Bonnot lui-même.
Ils furent jugés en 1913. Callemin et Soudy, condamnés à mort,
furent guillotinés le 27 avril 1913.
Pliures en marge de la photographie de Callemin.
600 / 800
€
127