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169.
Joseph bonaparte
. L.S. avec 5 lignes autographes, Naples 1
er
mai 1807, au général Campredon ; 1 page in-4.
120/150
« Les trois compagnies de sapeurs et de mineurs ne pourroient-elles pas être réduites à une de sapeurs et à une de mineurs ?
[…] Il faudra completter ces deux comp
ies
avec les jeunes gens de 16 à 25 ans que les universités fournissent en ce moment »…
Prenant la plume, il félicite Campredon sur ses deux rapports : « j’ai seulement remarqué que vous croiez encore trop aux
troubles des Calabres qui sont bien tranquilles aujourd’hui, et qui avoient été déjà bien diminués dès la 1
re
expedition du
m
al
Massena »…
170.
Joseph bonaparte
. L.A.S., Naples 22 juin 1807, [au général Campredon] ; demi-page in-4.
150/200
« Il est instant de perfectionner l’ouvrage de la route de Lagonegro à Cassano ; faites faire un devis estimatif des fonds, du
temps, et des hommes necessaires pour qu’elle soit achevée avant l’hiver. Donnez ordre au lieutenant colonel Montmayor de
faire executer deux barraques selon son projet, il vous rendra compte de ce qu’elles auront couté, et je jugerai par moi-même à
mon premier voiage au camp, le modèle qu’il faudra préferer »…
171.
Joseph bonaparte
. L.A.S., Bologne 1
er
décembre 1807, au général Campredon ; 1 page in-4.
200/250
« Je n’ai pas vû en passant les corps de garde terminés comme je l’esperois, faites en sorte qu’ils le soient à mon retour. […]
J’écris au ministre de l’interieur de vous consulter sur la rédaction de la mise au concours de deux monuments à élever l’un
au g
al
Vallongne à l’endroit meme ou il fut tué, l’autre à élever à Bruzena pourrait servir dans sa base de corps de garde pour
15 à 20 hommes »…
172.
Joseph bonaparte
. 2 L.A.S., Naples et Carditello février-mars 1808, au général Campredon ; demi-page et
1 page et quart in-4.
400/500
7 février 1808
. Il approuve les travaux à faire au golfe de Pouzzoles « pour le rendre susceptible de recevoir un escadron
de 20 vaisseaux et le conserver à l’abri d’une force ennemie superieure […] et je desire que vous y fassiez travailler sans
relâche, sur le champ »…
6 mars 1808
. Son mémoire sur la défense de Baya et ses remarques sur les chaloupes canonnières lui
paraissent justes. Il voudrait faire « construire sur une chaloupe cannoniere un fourneau à rougir les boulets ». Il faut en parler
au général Ledru et à M. de Lostanges, et lever leurs objections de risques d’accidents : « il faudrait regarder celles que l’on
avancerait de cette manière comme des batteries flotantes, qui en imposeraient à de gros vaisseaux et qui auraient juste raison
d’avoir moins de peur qu’elles n’en feraient à l’ennemi »…
R173.
Joseph BONAPARTE
. L.A.S., Valence 16 octobre 1812, à une dame ; 1 page in-4.
200/250
« J’ai reçu à Valence seulement les diverses lettres que vous m’avés ecrites il y a plusieurs mois à l’occasion de la maladie de
la Reine ; je vous dois bien de la reconnaissance pour les soins que vous lui avés prodigués, et pour l’empressement que vous
avés mis à m’instruire des progrès de sa maladie et de sa convalescence »…
174.
Gustave BORGNIS-DESBORDES
(1839-1900) général, il s’illustra dans les Colonies. 118 L.A.S., [Paris, Metz,
Toulon, Versailles 1860-1867], à sa mère et à sa famille ; environ 470 pages in-8.
2.000/2.500
Importante correspondance de jeunesse du futur général : École Polytechnique, Metz, Toulon.
[Né à Provins en 1839, Gustave Borgnis-Desbordes était le fils de Joseph Gustave Borgnis-Desbordes (1805-1849),
ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, et de Louise Cayenne (1815-1885). Après des études au lycée Saint-Louis, à Paris,
il fut reçu, en 1859, au concours d’entrée à l’École Polytechnique. Sous-lieutenant, il entra, en 1861, à l’École d’application de
l’artillerie et du génie de Metz d’où il sortit, en octobre 1863, comme lieutenant d’artillerie de marine. Il fut alors affecté à
Toulon. Promu capitaine en janvier 1867, il servit à Paris avant de partir en Cochinchine (1868-1871). Il effectua par la suite
trois importantes campagnes dans le Haut-Sénégal et le Haut-Niger (1880-1883), prit part à la campagne du Tonkin (1884-
1885), fut nommé, en 1890, général de division et inspecteur général de l’artillerie de marine, puis commandant supérieur des
troupes françaises en Indochine en 1899. Il mourut de dysenterie à Hanoï en 1900.]
La présente correspondance débute lors de sa scolarité à l’École Polytechnique (1860, 3 lettres), couvre ensuite l’École
d’application de Metz (1861-1863, lettres 1 à 74), puis la période de Toulon (1864-1866, lettres 75 à 113), et enfin Paris pour
l’année 1867. Parmi les 118 lettres, 88 sont destinées à sa mère, 19 à sa sœur Claire (mariée en 1863 à Claude Henry Lethier,
ingénieur des Ponts et Chaussées), 9 à son frère Ernest, 1 à son autre frère Alexandre et 1 à son beau-frère Henry Lethier.
La plupart des lettres ont été écrites sans lieu ni date, ou avec des dates incomplètes; elles ont été datées et numérotées
postérieurement au crayon. Ces lettres, écrites dans un style vif et un ton souvent critique, rendent compte de sa vie d’élève et
de jeune officier : exercices, cours de dessin, activités diverses, rapports, parfois difficiles, avec la hiérarchie ; lectures, musique,
visites en ville, excursions, nouvelles reçues de la famille, projets personnels, etc.
On joint : liste d’admission à l’École Polytechnique, concours de 1859 (coupure de presse), Gustave Borgnis-Desbordes
123
e
; dépêche télégraphique adressée à Mme Desbordes à Versailles, 16 août 1861 (sortie de Gustave ou entrée d’Ernest à
Polytechnique) ; lettre d’un ami de la famille [à Mme Borgnis-Desbordes], camp de Châlons 28 mai 1862, sur le refus de
Gustave de renoncer à l’artillerie de marine à laquelle il avait été affecté par le sort.
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