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les collections aristophil

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LUCE MAXIMILIEN (1858-1941)

Réunion de 15 lettres autographes

signées dont 1 ornée d’un dessin

à l’encre, et 3 cartes autographes

signées

Paris, Rolleboise, 1934-1940,

ensemble de 29 pages in-8 et in-12.

(Taches et mouillures).

600 / 800 €

Réunion de 15 lettres autographes signées

dont 1 ornée d’un dessin à l’encre, 3 cartes

autographes signées et 21 enveloppes

autographes adressées à Charles Thorndike

(7), Henri Donias et leurs épouses.

Émouvante correspondance du peintre et

anarchiste Maximilien Luce dans laquelle il

rend compte à ses amis de sa vie de famille,

bouleversée par la mobilisation de ses deux

fils durant la guerre : « Frédéric est toujours

à la défense passive où il s’ennuie. » ou par

la mort subite de son épouse : « Ambroisine

est morte avant-hier subitement. La pauvre

n’a pas souffert ».

- 11 lettres autographes signées et une carte

autographe signée adressées à Henri Donias

et son épouse Élise, entre 1934-1939. Luce

rend compte, de ses déplacements, en

Bretagne et dans le Sud, du temps, de la

vieillesse qui s’empare de lui (« Je vieillis

terriblement »), et console sa « chère et vieille

amie » des malheurs qui l’accable. La guerre

est aussi présente : « nous sommes survolés

par les avions », mais surtout leur fils Frédéric

qui est mobilisé en Haute Vienne et qui attend

sa liberté ; dans une autre missive, il travaille

à l’Opéra et aide son père.

- 7 lettres autographes signées adressées à

Charles Thorndike et son épouse, entre 1936-

1940. Demande à son ami d’aller chercher un

Bouquet de fleurs

déposé chez l’encadreur,

fixe un rendez-vous à la brasserie Lipp, invite

ses amis à lui rendre visite, à lui écrire plus.

Nouvelles de la guerre : Frédéric et Georges

sont mobilisés « je travaille pour ne pas

penser continuellement à ces tristes choses ».

« Je n’ai pas grand courage au boulot, enfin

ça viendra peut-être. Frédéric est toujours à

la défense passive, où il s’ennuie ».

L’on joint

2 lettres autographes signées de

Frédéric Luce (fils de Maximilien), [s.l.n.d.] et

[s.l], 1 janvier 1943, 4 pages in-12.