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les collections aristophil

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BÉRAUD Antony

Fritz et Pauline. Opéra comique

, paroles de M. Béraud,

musique de M. Treillard, suivi d’un chant d’Ossian, sur la

mort d’Oseau son fils et d’une romance. École spéciale,

impériale, militaire, 1811. Manuscrit in-4, maroquin rouge

à long grain, bordure en encadrement, au centre aigle

impérial couronné empiétant un foudre, dos lisse orné,

roulette intérieure, doublure et gardes de moire bleue,

tranches dorées (

Reliure de l’époque

).

1 500 / 2 000 €

Manuscrit

de 140 pages, orné de

3 lavis originaux à la plume

signés

de

Béraud

et datés 1811. Le premier, placé en frontispice représente

deux dieux ailés s’approchant de l’autel de l’amitié ; le second, lui

aussi allégorique, montre un groupe d’enfants jouant de la musique et

dansant au pied de la statue d’Apollon. À la fin du volume, 7 planches

de musique dépliantes.

Reliure aux armes impériales, sans doute celles de l’École militaire

impériale.

Après un séjour à Versailles, à leur retour Napoléon et Joséphine

s’arrêtèrent à l’école militaire de Saint-Cyr le 23 juillet 1811 pour assister

à la représentation de ce petit opéra-comique que les élèves avaient

organisée pour eux.

Antony BÉRAUD (1792-1860) entra à l’école militaire de Saint-Cyr

en 1809 et participa aux dernières campagnes napoléoniennes. Il

se lança ensuite dans la littérature et collabora à de nombreuses

revues. Auteur prolifique, ses pièces furent jouées dans les plus

grands théâtres parisiens.

Provenance

: baron Charles d’Huart (ex-libris).

On joint

une L.A.S. de Frédéric MASSON, spécialiste des études

napoléoniennes (1 page oblong in-12) à propos de ce manuscrit,

demandant à son propriétaire de le lui prêter un moment afin qu’il

puisse l’étudier et en tirer profit pour ses travaux.

encan qu’un libraire allemand a pu acheter, à mon intention, ce

volume qui résume à lui seul tant de souvenirs.

Montataire, 1861. - A. Dinaux.

Charmant exemplaire dans une reliure décorée de Meslant, aux

armes de Napoléon

. Il a ensuite appartenu à la grande duchesse

Stéphanie de Bade, née Beauharnais, dont il porte le cachet.

Le décor à semé d’abeilles logées dans des compartiments dessinés

par des filets pointillés ondoyants est à rapprocher de celui d’une

autre reliure signée de Meslant, recouvrant également un ouvrage

de Fanny de Beauharnais,

L’Abailard supposé

(1780) ; ce volume,

aujourd’hui dans les Réserves de la BnF, a été acquis auprès de la

librairie Anne Lamort (cf. catalogue XXIII, mai 2011, n°8).

Gardes légèrement déchirées à la charnière. Quelques rousseurs,

taches dues au retour de la peau sur les gardes de papier.