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Livres Anciens
11.
CICÉRON.
Les Livres de Ciceron, de la vieillesse, et de l’amitié, avec les paradoxes du même autheur : traduits en françois sur
l’édition latine de Grævius, Avec des Notes, & des Sommaires des Chapitres.
Paris : Jean Baptiste Coignard, 1698.
— In-12, 164 x 93 : (22 ff.), 348 pp., (31 ff. dernier blanc). Maroquin citron, large
dentelle dorée en encadrement sur les plats, dos à nerfs richement orné, roulette dorée intérieure, doublures et gardes
de tabis bleu, tranches dorées sur marbrures (
reliure de l’époque
).
1000 / 1500€
Seconde édition, dédiée, comme la première de 1691, au garde des Sceaux Boucherat, de la traduction française donnée par
Philippe Goibaud-Dubois (1626-1694) de trois des traités philosophiques de Cicéron.
Disciple de Port-Royal, Philippe Goibaud-Dubois commença sa carrière comme violoniste et maître à danser avant de
devenir précepteur du duc de Guise. À la mort de ce dernier, il se consacra à la traduction d’ouvrages latins. Il sera reçu à
l’Académie française le 12 novembre 1693.
Superbe exemplaire en maroquin citron de l’époque, entièrement réglé, provenant de la bibliothèque Debure, célèbre famille
de libraires et bibliophiles parisiens des XVIII
e
et XIX
e
siècles. Il comporte cette mention manuscrite : « collationné complet
le 1er aoust 1825. J.J. de Bure l’aîné. c(abinet) d(e) m(a) m(ère) 794. »
Petites taches sans conséquence sur les plats et un petit trou de ver à la charnière du premier plat.
Provenances : J. J. Debure, avec mention autographe sur la première garde. - Ex-libris armorié portant la devise «Discit et
delectat ». - Ludovic Froissart, avec ex-libris.
12.
[COLPORTAGE].
La Grande confrairie des saouls d’ouvrer, et enragés de rien faire, Avec les Statuts
d’icelle. Ensemble la Monoie d’Or & d’Argent servant a ladite Confrairie.
Sur l’imprimé, à Rouen : Jean Oursel,
[1735]. — Petit in-12, 153 x 90 : 21 pp.,
(1 f. blanc). En feuilles tenues par une ficelle, non rogné, chemise à dos plat de
maroquin vert et étui d’A. Devauchelle.
200 / 300€
Très rare facétie contre le travail, présentant les « Statuts de la confrairie de
Monseigneur l’abbé de S
t
Lache ». Ce saint fantaisiste, populaire en région normande,
était considéré comme le patron de la fainéantise, « des loupeurs et des floueurs ».
Ce texte s’inscrit dans la tradition populaire des parodies des statuts de confrérie
que l’on retrouvait dans la littérature de colportage, issue de la littérature médiévale
et de la Renaissance.
Exemplaire tel que paru, parfaitement conservé. Restauration discrète au titre.
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