168
526.
Louis, duc d’ORLÉANS, dit le Génovéfain
(1703-1752) fils du Régent, il fut gouverneur du Dauphiné, colonel général
de l’infanterie et chef du Conseil d’État. P.S., contresignée par son secrétaire Nicolas-Hubert de
M
ontgault
(1674-1746,
érudit, de l’Académie Française), Paris 30 janvier 1722 ; vélin oblong in-fol., grand sceau aux armes sous papier. 100/150
Nomination du S.
D
averne
« M
e
de camp réformé à la suitte du régiment d’infanterie de Vendosme, pour prendre et tenir rang de M
e
de camp dans led. Régiment et dans ses troupes d’infanterie »...
527.
Adélaïde, princesse d’ORLÉANS
(1777-1847) «
M
adame
A
délaïde
», sœur de Louis-Philippe. L.A.S. « E. Adélaïde L.
d’Orléans », Paris 16 août 1832 ; 2 pages in-8.
150/200
S
ur
l
’
installation
de
la
famille
royale
aux
T
uileries
. Elle remercie de l’intéressant bulletin : « Vous savez tout le prix que
nous
mettons à votre manière de voir et à votre jugement »… Elle est encore « campée et tout à fait en l’air dans ce triste Palais, où nous
sommes vraiment très mal, les réparations nécessaires n’étant pas encore achevée dans le logement que je dois occuper, c’est un nouveau
sacrifice pour notre bien aimé Roi, d’être venu aux Tuileries, mais jamais aucun ne lui coutera quand il s’agira du bien général et c’est de
bien bon cœur que nous suivons son noble exemple. Nous sommes dans l’anxiété sur la loi si importante qui se débat dans ce moment,
c’est une chose bien grave »…
Ancienne collection du marquis de
L
escoet
(12-13 mai 1873, n° 217).
528.
Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de PENTHIÈVRE
(1725-1793) amiral, grand-veneur, gouverneur de Bretagne. L.S.,
Vernon 30 octobre 1792, à M.
B
eauvain
de
B
eauséjour
; 1 page in-8 (mouillure).
120/150
Il accuse réception de la lettre de Beauséjour relative aux Dominicains d’Aumale, et le remercie de « l’interêt qu’il continüe de prendre,
à ce qui me regarde : il peut être sûr que je desire plus que personne, de porter remede à l’etat de souffrance dans lequel je vis. Mes
sentiments pour Beausejour, ne peuvent pas éprouver d’altération »...
529.
Pierre PERRIN de BRICHAMBAUT
(1889-1967) médecin et aviateur de la guerre 14-18, pilote de la MF 8 puis
commandant de l’escadrille MF 99 au service de l’armée serbe, adjoint technique au commandement de l’aéronautique de
l’armée du Danube, et capitaine ; il présida les Ailes brisées. 8 L.A.S. et 1 L.S., 1917-1931, à Jacques
M
ortane
;
13 pages
formats divers,
certaines à son en-tête.
200/250
I
ntéressante correspondance
sur
le rôle de
l
’
aviation d
’O
rient
pendant
la
G
rande
G
uerre
.
6 novembre 1917
. Il lui envoie des détails
pour un article sur son frère et lui, « surtout pour lui, en n’oubliant pas qu’à notre dernier accident il a failli à deux reprises se noyer
pour me retirer de la vase, évanoui, me croyant mort… Il mérite bien qu’on parle aussi de lui »... Et il dresse sur 2 colonnes (Blessures
légères ou contusions, et Blessures ayant nécessité évacuation ou certificat d’origine) le récapitulatif chronologique de ses 12 blessures
avec les circonstances dans lesquelles il les a reçues.
15 janvier 1918
, donnant son adresse : « Capitaine Perrin de Brichambaut, Adjoint
technique au Commandement de l’Aéronautique des Armées Alliées en Orient, Secteur postal n° 502 ».
21 mars 1918
. « Il m’a été
impossible de vous consacrer un article sur l’aviation d’Orient. En effet, le commandant à qui j’en avais fait part en lui demandant
quelques renseignements, m’a dit qu’il n’y tenait aucunement et m’a prié de ne pas donner suite à ce projet… Je l’ai vivement regretté,
car j’estimais la chose extrêmement intéressante pour les oubliés et les méconnus d’Orient. J’espère toutefois que selon votre promesse,
vous penserez aux hommes qui se trouvaient à mon ancienne Escadrille. […] J’ai quitté Salonique et ai pris le commandement des bases
d’aviation françaises d’Otrante et de Gallipoli, à Otrante, Italie (ceci pour mon adresse). C’est une affaire extrêmement importante,
grosse de responsabilités : un travail difficile, compliqué et délicat : la question vitale de l’aviation en Orient. On m’a jugé seul capable
de réussir et je n’ai accepté que parce que c’était d’intérêt général. Vous devez en comprendre le désagrément pour moi et juger du
sacrifice. C’est, en effet, pour un moment, la négation de toutes les satisfactions personnelles que je pouvais encore attendre de mes
vols de guerre »…
2 mai 1919
. Mortane peut couper et trancher dans son article. « Un article sur l’aviation d’Orient, c’est une autre
affaire… Le paludisme (dont j’ai une crise nouvelle aujourd’hui) m’a définitivement abîmé la mémoire et je vous assure que je ne saurais
rien sortir d’intéressant maintenant »…
13 septembre 1920
. Très intéressante et longue lettre dactyl. sur le « manche à balai ».
25 mai
1930
, remerciant Mortane pour ses ouvrages. Il aimerait rencontrer Roland Dorgelès, et lui demander de le parrainer avec Mortane
aux « Écrivains Combattants »… Etc.
O
n
joint
2 L.A.S. de son frère (1917), et une L.A.S. et carte de visite de la baronne Perrin de
Brichambaut.
530. [
Philippe PÉTAIN
(1856-1951)]. P.S. par Stéphen
L
iégeard
(1830-1925),
président de la Société Nationale d’Encouragement au Bien, Paris 4 juillet
1920 ; diplôme 38,5 cm x 44,5 cm (plis).
200/250
D
iplôme
de
la
S
ociété
N
ationale
d
’E
ncouragement
au
B
ien
pour la « Couronne
civique décernée à Monsieur le Maréchal Pétain pour avoir assuré la délivrance de la
France et le salut de l’Humanité »… [La S.N.E.A.B. a été fondée en 1862 par Honoré
Arnoul. Au-dessus des médailles qu’elle distribue avec une variable libéralité, la
« Couronne civique » constitue la récompense suprême, attribuée une à deux fois
seulement par an aux personnes ayant rendu des services notables à l’humanité. Ainsi,
avant le maréchal Pétain, la « Couronne civique » avait-elle été remise à Louis Pasteur.
On notera la devise de ladite société :
Dieu – Patrie – Famille.
]
Ancienne collection Henri
A
mouroux
.




