173
548.
Nicolas REGNIER, comte de Gronau puis duc de Massa
(1783-1851) administrateur. P.S. comme secrétaire général du
Conseil du sceau des titres avec L.S. d’envoi
,
15-18 février 1812, au comte de
M
ontesquiou
; 1 et 2 pages et demie in-fol.
100/120
Liste nominative des « Lettres patentes en collation de titres » accordées par l’Empereur, du 1
er
janvier au 15 février 1812. Y figurent
4 comtes, 24 barons, 21 chevaliers, avec précision de leurs fonctions civiles ou grades et affections militaires : chambellans de S.M. et
de la Grande Duchesse de Toscane, écuyer de S.M., maître des cérémonies et introducteur des ambassadeurs, généraux, préfets, évêque
de Savone, etc., avec la lettre d’envoi.
549.
RELIGION
.
M
anuscrit
autographe signé par
M
aisonneuve
,
Traité général de morale, ou Principes generaux & cas
de conscience resolus, selon l’ecriture sainte, les canons, & les saints peres
, 1779 ; un vol. in-8 de 172 pages, rel.
veau brun de l’époque (usagée).
100/150
Joli manuscrit calligraphié, orné de près de 30
dessins
à la plume, dont plusieurs à mi-page ou plus : Dieu le Père, le Roi David, Saint
Pierre, anges, emblèmes chrétiens, animaux domestiques et de fantaisie, oiseaux (hibou, colombe, aigrette) et motifs floraux. Sont traités
les principes généraux, le prêt et l’usure, les bénéfices, la simonie, le baptême, la confirmation, l’eucharistie, la messe, la pénitence, la
confession, l’extrême onction, le mariage, le divorce, le devoir conjugal (article en latin), etc., articles suivis d’un catéchisme abrégé.
550.
RÉVOLUTION
. 7 lettres ou pièces, la plupart de généraux ; formats divers.
200/250
Louis
A
lmeras
(apostille a.s., au Caire 1799), Nicolas
B
adelaune
(l.a.s. et p.s., 1794, annonçant la prise du Mon Cenis, et ordre de mise
aux arrêts), adjudant général
D
rouhot
(
l.s. à Lemarois, Ratisbonne 1800), Jean-Victor
M
oreau
(apostille a.s. sur une pétition, Strasbourg
1797), Jean-Charles
P
ichegru
(
apostille a.s. sur une p.a.s. du général Jean-Jacques Ambert, Bodenheim et Ober-Ingelheim 1795, pour
obtenir des cartes
)
; et certificat signé par les officiers et volontaires de la 1
ère
Compagnie du Bataillon d’Eure et Loir « qui a marché
volontairement au secours de la Vendée » (Châteauneuf 1793).
551.
RÉVOLUTION et EMPIRE
. 2 L.A.S., 1 L.S et 1 P.S., 1797-1805 ; formats divers, en-têtes et 3
vignettes
.
120/150
Général Jean-Toussaint
A
rrighi
de
C
asanova
duc de Padoue (l.a.s., Augsbourg 5 brumaire XIV/27 oct. 1805, comme
Colonel du
Premier Régiment de Dragons
, au maréchal Berthier, pour l’entrée de son frère à l’école militaire de Fontainebleau, et au sujet du
remplacement des officiers manquants après les combats de Nordlingen et Wertingen). Claude
P
etiet
(l.s., 16 pluviose XII/6 févr. 1804,
au Grand Chancelier de la Légion d’Honneur Lacépède, en faveur du chef de bataillon Coulombon). Marc-Bruno
T
este
, commissaire
des Guerres (l.a.s., Gênes 14 vendémiaire VII/5 oct. 1798], au ministre de la Guerre, accusant réception du brevet de retraite du g
al
Casabianca). Charles-Henri de Belgrand, comte de
V
aubois
,
général (p.s., Bastia 9 nivose VI/29 déc. 1797, comme
Commandant en chef
dans l’Isle de Corse
).
552.
Antoine RICHEPANCE
(1770-1802) général, mort à la Guadeloupe. L.S., Wazdofen 9 nivose IX (30 déc. 1800), au
général
M
oreau
; 3/4 page in-fol à son en-tête
Armée du Rhin, Le Général de Division Richepance...
200/250
Il envoie au général en chef « l’état nominatif de tous les militaires qui se sont particulièrement distingués dans les différentes affaires
qui ont eu lieu à la Division depuis le 12 frimaire jusqu’au 28 du même mois », en espérant qu’il accèdera aux récompenses qu’il
ydemande...
O
n
joint
une P.S. par les membres du 1
er
Régiment de chasseurs à cheval, Armée du Rhin, D
on
du G
al
Richepance, avec apostille a.s :
« Vu par le Général de Division Richepance », certificat des services du maréchal des logis Gendret (avec sceau de cire rouge).
553.
Charles-François Riffardeau, marquis puis duc de RIVIÈRE
(1763-1828) général, diplomate et homme politique,
il offrit au roi la Vénus de Milo qu’il avait rapportée de Constantinople en 1821 alors qu’il y exerçait les fonctions
d’ambassadeur. L.A.S., [Marseille juillet 1815 ?], au comte de
J
aucourt
; 1 page et demie in-4.
100/150
S
ur
la
situation
à
T
oulon
après
le
rétablissement
de
la monarchie
. L’on devine en lisant sa lettre que la reddition de la ville ne fut
pas obtenue si facilement. « Tout était tranquille au moment ou je vous ai envoyé le bon Montigny […] mais un coup de canon vient de
tout déranger ; des méchants, n’ont pas voulu que l’on fît remarquer ce qu’il y avait de loyal dans la conduite des anglais sur terre, et
sur mer, et ils ont poussé quelques forcenés à tirer » ; il en rend compte à
T
alleyrand
, et part pour Toulon pour s’entendre avec l’amiral
G
anteaume
, « et tacher de réparer vis-à-vis de lord Exmouth le mal qu’on a cherché à nous faire. Des off
iers
français en ordonnant à leurs
soldats de mettre cocarde et drapeau blanc, ont dit aux soldats : mettons nos aigles dans nos poches comme
l’autre fois
ils dormiront
et sauront bien se réveiller »… Sur le second feuillet, Rivière a copié la traduction d’une lettre de Lord
E
xmouth
au comte de Jaucourt :
« ce coup de canon tiré nous fait perdre nos amis, si nous ne prouvons pas, loyauté de notre part, et confiance en leur franchise, dont
ils m’ont donné tant de preuves »…
O
n
joint
le n° 17 de
L’Éclaireur marseillais
du 17 juillet 1815 avec une proclamation du marquis de Rivière.
Histoire et Sciences




