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305 MATTIOLI (Pierandrea). De plantis epitome utilissima.
Francfort sur le Main,
s.n. [Johann Feyerabend],
1586.
In-4, veau marbré, dos orné, roulette sur les coupes, tranches jaspées (
Reliure du XVIII
e
siècle
)
.
800 / 1 000
Première édition publiée et augmentée par Joachim Camerarius du célèbre traité de botanique de Matthiole,
particulièrement recherchée pour son illustration, due à Conrad Gessner.
L’ouvrage décrit non moins de
1003
variétés de plantes, qui sont toutes illustrées d’une reproduction gravée sur bois,
tirée du matériel iconographique que Gessner avait réuni pour l’histoire de la botanique qu’il projetait de publier avant
que la mort ne l’en empêche. Camerarius, qui tenait de Kaspar Wolf les dessins et bois gravés de Gessner, y joignit
certaines de ses propres compositions pour étoffer encore l’illustration de l’ouvrage. Celle-ci présente, dans les fleurs
et les fruits, des détails dont le texte ne fournit pas toujours la description, indique Johnston.
On trouve en fin de volume, avant l’index, le récit du voyage au Mont Baldo (
Iter Baldi civitatis Veronæ montis
) de
Francesco Calzolari, un apothicaire de Vérone demeuré célèbre pour le riche cabinet d’histoire naturelle qu’il avait
constitué.
De la bibliothèque Jean-André-Ignace Soubry (
1705
-
1774
), trésorier de France pour la généralité de Lyon, avec
ex-libris.
Accroc à la coiffe de tête ; quelques feuillets légèrement roussis.
Nissen, BBI, n°1308 – Pritzel, n°5983 – Johnston, n°128 – Hunt, n°153 – Adams M-909
.
306 MATTIOLI (Pierandrea). Les Commentaires sur les six livres de Pedacius Dioscoride de la matière médicinale.
Lyon, Pierre Rigaud, 1620.
In-folio, basane marbrée, dos orné, tranches lisses (
Reliure du XIX
e
siècle
)
.
400 / 500
Nouvelle édition de la traduction française du chef-d’œuvre botanique de Mattioli (
1501
-
1577
), donnée par Antoine du
Pinet. C’est une remise en vente de l’édition de
1619
donnée par le même éditeur lyonnais.
Plus d’un millier de figures botaniques gravées sur bois illustrent le texte, ainsi qu’un portrait de l’auteur répété sur le
titre et le dernier feuillet.
Manque le dernier feuillet liminaire (l
6
) ; trou dans le texte aux quatre premiers feuillets ; titre usagé ; mouillures et
rousseurs ; travaux de ver et épidermures à la reliure.
Merland : Lyon, VI, 274, n°367 – Nissen, BBI, n°1312.
307 [OEDER (Georg Christian)]. Floræ Danicæ iconum fasciculus primus.
Copenhague, C. & A. Philibert, 1761.
In-
folio, cartonnage écru, non rogné (
Reliure de l’époque
)
.
200 / 300
Première livraison seule, en édition originale, comprenant soixante planches gravées en taille-douce, d’une grande
finesse. Célèbre traité de botanique des pays nordiques, la monumentale
Flora Danica
a paru en
51
livraisons et
3
suppléments de
1761
à
1883
.
Nissen, n°2249
.
308 PONTEDERA (Giulio). Compendium tabularum botanicarum, in quo plantæ CCLXXII, ab eo in Italia nuper
detectæ recensentur.
Padoue, Imprimerie du Séminaire, 1718.
In-4, cartonnage de papier dominoté rose et blanc,
non rogné, partiellement non coupé (
Reliure de l’époque
)
.
300 / 400
Édition originale.
Premier ouvrage de l’auteur, cet herbier décrit plus de
270
plantes nouvellement recensées en Toscane, classées suivant
le système de Tournefort. L’auteur l’a fait suivre d’une lettre au botaniste britannique William Sherard (
1659
-
1728
),
qui avait été l’élève de Tournefort à Paris et avait herborisé en Suisse et en Italie.
Toscan d’origine, Giulio Pontedera (
1688
-
1757
) fut professeur de botanique à l’université de Padoue et directeur du
jardin botanique de la ville. Il correspondait avec Linné et, bien qu’il fît partie des opposants à son système, ce dernier
nomma le genre
Pontederia
d’après son nom.
Très bel exemplaire tel que paru, à toutes marges.
Dos un peu passé ; coin d’un feuillet déchiré sans atteinte au texte.
Pritzel, n°7264.
309 RÉAUMUR (René-Antoine Ferchault de). Mémoires pour servir à l’histoire des insectes.
Paris, Imprimerie royale,
1734-1742.
6 volumes in-4, basane marbrée, dos orné, tranches jaspées (
Reliure de l’époque
)
.
1 000 / 1 200
Édition originale de cet ouvrage fondateur de la science entomologique.
L’illustration réunit
267
planches dépliantes, gravées par
Haussard, Lucas, Simonneau
, etc.
Les trois premiers tomes concernent les chenilles et papillons, le quatrième, les « gallinsectes » et les mouches, le
cinquième, les mouches, cigales et abeilles, et enfin le sixième et dernier tome, les guêpes, entre autres.
L’ouvrage, reconnu pour sa grande exactitude, ne fut jamais terminé : il restait à Réaumur à traiter des grillons,
sauterelles et de la grande classe des coléoptères.
Usures et petits manques aux reliures, quelques défauts d’usage.
En français dans le texte, n°145 – Nissen, ZBI, n°3315.




