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53 FISHER (John). Assertionis Lutheranæ confutatio. S.l.n.n. [Cologne, Peter Quentel],

1523.

In-4, bradel cartonnage

de papier décoré (

Reliure du XVIII

e

siècle

)

.

400 / 500

Une des premières réfutations catholiques de la doctrine de Luther, par saint John Fisher (

1469

-

1535

), chancelier

de l’université de Cambridge et évêque de Rochester.

Le titre est orné de deux gravures sur bois : un en-tête et les armoiries d’Angleterre.

Manque le dernier feuillet, sur lequel sont seulement répétés les bois du titre. Coiffes usées et frottements à la reliure,

rousseurs éparses, coupure marginale au titre.

Adams, F-514 – BM German, 543.

54 FROISSART (Jean). Le Premier [– quart] volume de messire Jehan Froissart, lequel traicte des choses dignes de

memoire advenues tant es pays de France, Angleterre, Flandres, Espaigne que Escoce, et autres lieux circonvoisins.

Paris, Jehan Petit, 1530.

4 tomes en 3 volumes in-folio, maroquin brun, décor losange-rectangle composé de larges

roulettes à froid serties de filets à froid gras et maigres, dos orné de filets et fleurons losangés à froid, titre et

tomaison dorés, dentelle intérieure à froid, tranches lisses (

Reliure de la fin du XIX

e

siècle

)

.

2 000 / 3 000

Somptueuse et très rare édition, la sixième des chroniques de Froissart, imprimée en lettres gothiques par

Antoine Couteau.

Le texte est imprimé sur deux colonnes et agrémenté de nombreuses lettrines florales à fond criblé, dont une ravissante

initiale ornementée à fond blanc (I,

56

). Le titre de chacune des quatre parties est orné de la même initiale à visage qui

rappelle les productions d’Antoine Vérard ; celui de la première partie est tiré en rouge et noir.

L’ouvrage est de plus orné de deux intéressantes figures gravées sur bois : la première, qui provient du matériel

d’Antoine Vérard, représente l’assaut des anglais contre la citadelle de Bergerac (I,

56

) ; la seconde montre un noble

chevalier accompagné de ses hallebardiers (III,

1

) ; elle appartient à Michel Le Noir.

Exemplaire homogène du tirage de Jehan Petit, qui a financé l’édition en association avec Galliot du Pré, Poncet Le

Preux et François Regnault. Le titre de chacune des quatre parties est orné d’un bel encadrement gravé à son chiffre et

sa marque typographique figure à la fin de chaque volume.

Le récit de Froissart relate les événements advenus entre

1326

et

1400

, soit du début de la guerre de Cent Ans jusqu’au

milieu du règne de Charles VI. « Ses chroniques proposent à la classe aristocratique un vaste tableau de la société

chevaleresque, de ses actes, fêtes, rituels, rêves et préoccupations. Pour nous, ce livre reste une source essentielle de la

connaissance du XIV

e

siècle » (Guy Bechtel).

Bel exemplaire, grand de marges (

325

x

210

mm), relié avec élégance.

Ex-libris manuscrits du XVI

e

siècle :

Je suys a Dufour

, à la fin de la première partie, et

Bournays

(?), à la fin de la

quatrième.

De la bibliothèque du duc Louis-Charles de La Trémoille (

1838

-

1911

), historien et collectionneur, avec cachet armorié

et cachet du château de Serrant, en Anjou.

Tache sombre sur un plat, mouillures éparses, restauration touchant quelques lettres à un feuillet (III,

120

).

Adams, F-165 – Bechtel, F-187 – Tchemerzine, III, 382-383 – Brunet, II, 1405 – Mortimer, n°238 – Fairfax Murray, n°180 (I

er

vol.

seul).

55 FROUMENTEAU (Nicolas). Le Secret des Finances de France, découvert et departi en trois livres, et maintenant

publié, pour ouvrir les moyens légitimes et nécessaires de payer les dettes du Roy, descharger ses sujets des subsides

imposez depuis trente un ans, et recouvrer tous les deniers prins à Sa Majesté. S.l.,

1581.

3 parties en un volume

in-8, vélin ivoire à recouvrement, titre manuscrit au dos, lacet (

Reliure de l’époque

)

.

600 / 800

Édition originale rare.

Cet ouvrage est attribué par les bibliographes à Nicolas Barnaud du Crest, bien que le nom de Froumenteau se trouve

sur la page de titre.

L’épître au Roi souligne la décadence de la France et l’enquête publiée, en en soulignant les maux, doit servir à son

relèvement.

« Il prétend évaluer, avec une singulière précision de statisticien, tous les dommages causés à la France par les guerres

de religion, villes et villages détruits, soldats et habitants tués, jusqu’aux femmes et filles violées » (Hauser). C’est

donc une des premières enquêtes statistiques publiées.

Signature manuscrite de l’époque au titre :

Demassol

(?).

Large mouillure angulaire sur l’ensemble de l’ouvrage, de façon plus prononcée en fin d’ouvrage ; manque un lacet.

Cahier BBB relié dans le désordre.

INED, n°1932 – Einaudi, 5204 – Kress, 146 – Hauser, 2340.