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122. HUGO (V.) – ÉLUARD (P.).
Médieuses.
S. l.
,
s. n.
[Presses de G. Dorfinant],
1939
, in-folio, maroquin noir, plats ornés
d’une arabesque de listels droits et courbes de même peau soulignés de filets à froid et sertissant une forme abstraite
mosaïquée de box noir à effets irisés, au centre, une petite pastille de plexiglas rouge derrière laquelle on distingue
un point d’argent, dos lisse avec le titre en long mosaïqué de lettres de box noir, doublure et gardes de daim rouge vif,
sertie d’un filet doré, couverture et dos, tranches dorées sur témoins, chemise et étui gainés de maroquin noir (
P. L.
Martin
–
1964
).
ÉDITION ORIGINALE.
16
lithographies au trait de Valentine Hugo (
1887
-
1968
).
Paul Éluard (
1895
-
1952
) rencontra Valentine Hugo au début des années
1930
, lorsqu’elle devint la compagne d’André
Breton. Leur amitié fut dès lors l’occasion de nombreuses collaborations artistiques. Ainsi, en juin
1938
, il lui écrit : « J’ai
en tête un grand poème intitulé
Médieuses
, une espèce de mythologie féminine. »
À ces
Médieuses
– féminin pluriel de « Mon Dieu » –, médiatrices entre le poète et le monde, Valentine Hugo donne, selon
les indications précises d’Éluard, les traits de nymphes mêlées aux enchantements d’un paradis terrestre qu’elles
personnifient.
L’ensemble de l’ouvrage est lithographié (couverture et titre compris). Paul Éluard a lui-même calligraphié le texte sur
pierre.




