113
282 CACCIA (Maximilien, Comte de). Des vertus militaires et du mérite de la carrière des armes en temps de paix.
Paris, Dumaine, 1846.
In-8, maroquin rouge à long grain, jeu de filets dorés, monogramme doré palmé surmonté
d’une couronne ducale au centre des plats, dos orné, tranches dorées (
Reliure de l’époque
)
.
400 / 500
Édition originale.
Superbe exemplaire relié au chiffre de Louis d’Orléans, duc de Nemours (
1814
-
1896
), second fils de Louis-
Philippe.
283 CAPOT DE FEUILLIDE (Jean-Gabriel). Quiberon. Cinq vendéennes.
Paris, C. J. Trouvé, 1826.
In-8, maroquin
aubergine à long grain, large roulette à froid et filets dorés en encadrement, écoinçons décorés d’entrelacs à froid,
armoiries dorées au centre, dos orné de motifs dorés et à froid, dentelle intérieure dorée, tranches dorées (
Simier
r[elieur] du roi
)
.
1 500 / 2 000
Édition originale peu commune.
Ce long poème allégorique royaliste est une célébration de la contre-révolution vendéenne.
Le titre du volume est orné d’une jolie vignette lithographiée sur chine appliqué.
Précieux exemplaire aux armes du duc d’Angoulême, dauphin de France, dans une élégante reliure de Simier
d’une remarquable fraîcheur.
En
1795
, alors âgé de vingt ans, Louis-Antoine d’Artois (
1775
-
1844
), duc d’Angoulême, avait pris part à l’expédition
de l’île d’Yeu aux côtés de son père sur le navire-amiral Jason. La flotte du comte d’Artois, d’une soixantaine de navires,
toucha l’île d’Houat le
12
septembre
1795
; c’est là qu’elle joignit les rescapés de l’Expédition de Quiberon. Devenu
dauphin au sacre de Charles X, son père, il ne régna pas lui-même plus de vingt minutes, en
1830
, puisqu’il signera
immédiatement un acte de renoncement à la couronne.
De la bibliothèque Jacqueline Vidal-Mégret, avec ex-dono manuscrit d’Yves Lefranc sur une garde.
L’exemplaire avait été présenté par la Librairie Giraud-Badin dans la vente du
21
décembre
2005
(n°
178
, ill.).
Quelques rousseurs éparses.
279
283




