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34 [BÉRAGE]. Les Plus secrets mystères des hauts grades de la Maçonnerie dévoilés, ou le Vrai Rose-Croix, traduit de

l’anglois. Suivi du Noachite, traduit de l’allemand.

Jérusalem

[Paris ?],

1774.

In-8, broché, couverture d’attente en

papier décoré, non rogné.

150 / 200

Nouvelle édition, illustrée d’un frontispice, d’une planche dépliante et de quelques figures dans le texte.

Exemplaire tel que paru, broché dans un joli papier dominoté.

Un lecteur de l’époque a inscrit le mot « Sottises » sur le premier plat de la couverture.

35 BESNIER (Pierre). La Réunion des langues, ou l’art de les apprendre toutes par une seule.

Paris, Sébastien Mabre-

Cramoisy, 1674

. – [Relié en tête :] WEITENAUER (Ignaz). Modus ad discendi intra brevissimum tempus linguas,

gallicam, italicam, hispanicam, græcam, hebraicam, et chaldaicam.

Francfort-sur-le-Main, Franz Varrentrapp,

1756.

2 ouvrages en un volume in-4, basane marbrée, dos orné, tranches mouchetées (

Reliure de l’époque

)

.

800 / 1 000

Éditions originales de ces deux ouvrages d’une grande rareté sur la linguistique et l’apprentissage des

langues.

Mathématicien, linguiste et missionnaire jésuite, Pierre Besnier (

1648

-

1705

) était célèbre pour son érudition et sa

connaissance des langues étrangères.

« Dans le cadre général de l’historiographie linguistique, la contribution de Besnier est loin d’être négligeable :

participation aux discussions concernant la création d’une langue universelle (Descartes, Delgarno, Wilkins, Leibniz),

préfiguration des grammaires générales du XVIII

e

siècle (Condillac, Harris), recherches sur le symbolisme linguistique

(en particulier la métaphore) dans l’histoire des langues (Vico), étude des rapports entre la langue et le « génie » du

peuple (Von Humboldt) » (M. Trousson).

Dans l’ouvrage relié en tête du volume, le jésuite bavarois Ignaz Weitenauer (

1709

-

1783

) prétend enseigner en une

seule journée l’usage du français, de l’italien, de l’espagnol, du grec, de l’hébreu et du chaldéen.

Reliure usagée avec manques, piqûre de ver marginale, déchirure angulaire avec manque infime au titre de

La Réunion

des langues

, quelques rousseurs.

Sommervogel, I, 1410, n°1 (Besnier) et VIII, 1052, n°14 (Weitenauer) – M. Trousson, Revue belge de philologie et d’histoire, LXV/3,

1987, pp. 640-641.

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