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36 BIBLIOTHÈQUE UNIVERSELLE DES ROMANS. Ouvrage périodique, dans lequel on donne l’analyse raisonnée
des romans anciens & modernes, françois, ou traduits dans notre langue... Novembre 1779. – [Décembre 1779].
Paris, au bureau, Demonville, 1779.
2 tomes en un volume in-12, veau moucheté, triple filet doré, armoiries au
centre, dos lisse orné, pièces de titre et de date en maroquin vert, chiffre
C. T
. couronné en queue, roulette intérieure
dorée, tranches mouchetées (
Reliure de l’époque
)
.
1 500 / 2 000
Réunion de deux livraisons mensuelles de cette collection périodique publiée de juillet
1775
à juin
1789
à l’initiative
du marquis de Paulmy et du comte de Tressan. Chaque numéro comprend quatre ou cinq romans étrangers et français
précédés d’une analyse critique.
Précieux exemplaire relié aux armes de Marie-Antoinette, provenant du boudoir de la reine au Petit Trianon,
avec son chiffre doré au dos.
Des plus séduisantes, cette provenance est aussi très rare en mains privées, car la plupart des livres de la reine ont été
portés aux nouveaux dépôts publics dès la Révolution. Quelques livres du Petit Trianon, toutefois, conservés dans deux
armoires du boudoir, avaient disparu avant les réquisitions révolutionnaires. C’est le cas, notamment, de la collection
de la
Bibliothèque universelle des romans
que possédait la reine, décrite sous le n°
431
de l’inventaire de cette
bibliothèque publié en
1863
par Paul Lacroix, dont le présent volume est extrait.
De la bibliothèque Sosthène de la Rochefoucauld, duc de Bisaccia, avec ex-libris.
Restaurations à la reliure, un mors fendu sur
4
cm, fine déchirure le long d’une coupe.
Sgard, n°172 – Angus Martin, La Bibliothèque universelle des romans, Oxford, 1985.
37 BIEL (Gabriel). Super canone misse.
Lyon, Jean Crespin, Simon Vincent, 1524.
In-4, basane fauve estampée sur ais
de bois, double encadrement de roulettes et entrelacs à froid sertis de triples filets, dos orné de filets à froid, tranches
lisses, traces de fermoirs (
Reliure de l’époque
)
.
300 / 400
Rare édition lyonnaise du traité sur le canon de la messe de Gabriel Biel (
1420
?-
1495
), élève de Guillaume d’Ockham
et premier professeur de théologie de l’université de Tübingen.
Elle est imprimée en caractères gothiques, sur deux colonnes, avec le titre en rouge et noir dans un bel encadrement
gravé sur bois. Le texte est agrémenté de jolies lettrines historiées et le dernier feuillet porte la marque de Simon
Vincent, également gravée sur bois.
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