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206 [NOUGARET (Pierre-Jean-Baptiste)]. Les Nouvelles liaisons dangereuses, ou lettres du chevalier de Joinville et

de M

lle

d’Arans, ainsi que de divers autres personnages intéressans.

Paris, Regnault, 1792.

4 volumes in-12, demi-

basane maroquinée verte avec coins de basane rouge, plats de papier à la colle rose, dos lisse orné, pièces de titre

fauve, tranches mouchetées de bleu (

Reliure de l’époque

)

.

800 / 1 000

Seconde édition de ce roman anonyme extrêmement rare inspiré du chef-d’œuvre de Laclos.

L’ouvrage, dont la première édition avait paru à Paris en

1789

sous le titre

Les Dangers des circonstances

, est

généralement attribué à Nougaret, bien que Jules Gay le donne, à tort certainement, à Restif de la Bretonne.

On ne recense qu’un seul exemplaire complet de cette édition dans les collections françaises, à la bibliothèque de

Montvilliers. Les deux autres conservés en France, à Clermont-Ferrand et à Lyon, ne comprennent chacun que le

premier tome.

Elle est ornée de quatre frontispices gravés en taille-douce, attribuables à

Louis-Sébastien Berthet.

Séduisant exemplaire dans une jolie reliure du temps.

Rousseurs éparses, mouillure sur le frontispice du quatrième tome, coupure au feuillet d’avertissement.

Martin-Mylne-Frautschi, n°92.R84 (description incomplète) – Monglond, II, 748 (t. I seul, ex. de Clermont-Ferrand) – Gay-

Lemonnyer, III, 409 (sous la date de 1793).

207 NOUVELLES ÉTRENNES SPIRITUELLES, dédiées a Monseigneur le Dauphin.

Paris, De Hansy, 1778.

In-16,

maroquin rouge, dentelle dorée, décor mosaïqué de maroquin vert composé d’une grenade au centre et de tulipes

aux angles, dos orné aux petits fers et de pièces de maroquin olive dorées, tranches dorées, doublure et gardes de

papier dominoté (

Reliure de l’époque

)

.

300 / 400

Ces étrennes sont ornées de figures gravées sur bois dans le texte et pour le calendrier.

Reliure mosaïquee du xviii

e

siecle attribuable aux ateliers dits à la tulipe.

Exemplaire incomplet du frontispice et manipulé. Reliure restaurée, dorure des tranches estompée.

Michon : Les Reliures mosaïquées, pp. 51-52.

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