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81 [MARAT (Jean-Paul)]. [Placards du Bulletin de la Convention nationale sur son assassinat].
Paris, Imprimerie
nationale, 1793.
3 placards in-folio imprimés sur trois colonnes (51 x 41 cm), en feuilles.
600 / 800
Séance du Lundi 15 juillet 1793.
Annonce de l’assassinat.
Second supplément... Suite des Séances des 14 & 15 juillet 1793
... Rapport du comité de sûreté générale : déroulement
de l’assassinat, interrogatoire de Duperret soupçonné de complicité et copie de la lettre de Barbaroux.
Séance du mardi 16 juillet 1793.
Interrogatoire de Charlotte Corday et lettre à Marat retrouvée dans sa poche. Traces
de pliures.
On joint :
Annales patriotiques et littéraires de la France. Journal libre. N°CXCVIII. Du jeudi 18 juillet 1793.
Un
bi-feuillet volant in-
12
, contenant l’annonce du jugement de Charlotte Corday et de son exécution. Marge intérieure
restaurée.
82 MARGUERITE DE NAVARRE. Marguerites de la Marguerite des princesses, tres illustre royne de Navarre.
Lyon,
Jean de Tournes, 1547.
2 parties en un volume in-8, veau fauve, listel brun serti de filets dorés en encadrement,
décor d’entrelacs et de fleurons azurés rehaussés de cire brune, blanche et verte sur fond partiellement pointillé
émanant d’un grand médaillon central, dos lisse entièrement orné de fleurons azurés, coupes ornées, tranches
dorées (
Reliure de l’époque
)
.
5 000 / 6 000
Édition originale, rare et recherchée.
Le recueil a été publié par Simon Sylvius, dit Jean de la Haye, valet de chambre de la reine. Seuls le
Miroir de l’âme
pécheresse
et la
Fable du faux cuyder
avaient paru antérieurement. D’inspiration très variée, de la pastorale à la
déclaration de foi, les poèmes de Marguerite d’Angoulême, reine de Navarre, marquent la transition entre la fin du
Moyen-Age et les débuts de la Renaissance. Certains d’entre eux sont proches de l’esprit de la Réforme, même si la
sœur de François I
er
est demeurée fidèle à la foi catholique.
D’une grande beauté typographique, l’ouvrage est imprimé en caractères italiques et orné d’une suite de dix jolies
vignettes gravées sur bois par le
Petit Bernard
illustrant le poème
La Coche
, auxquelles s’ajoute encore une vignette,
dans le même style, pour l’
Histoire des satyres et des nymphes
. Les deux titres sont ornés du même joli médaillon
ovale montrant Cupidon s’approchant du soleil et le dernier feuillet de chaque partie d’un grand fleuron typographique
répété au verso, ainsi que d’une petite vignette à devise au recto du premier.
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