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les collections aristophil
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EISENHOWER DWIGHT DAVID
(1890-1969).
L.S. « Dwight D. Eisenhower », [New-York] 29 septembre
1952, à Jerry Smith HENRY, à Charlotte (Caroline du Nord) ;
1 page in-4 dactylographiée à en-tête
Office of Dwight D.
Eisenhower,
enveloppe ; en anglais.
400 / 500 €
Il est sûr que Mr Henry comprend qu’un courrier abondant et un
emploi du temps chargé rendent impossible une discussion détaillée
des remarques de sa lettre. Néanmoins il souhaite lui faire savoir qu’il
est heureux d’avoir ses avis pour planifier l’avenir. Son aide dans cette
croisade combattive est vivement appréciée…
On joint
2 copies carbones de l’intéressante lettre de Jerry S. HENRY,
démocrate du Sud (conservateur), 15 septembre 1952, à laquelle
Eisenhower répond ici, et une au gouverneur Luther HODGES, 1958,
plus deux L.S. au nom d’Eisenhower par son assistant exécutif, Arthur
H. VANDENBERG Jr.
(Office of Dwight D. Eisenhower
17 novembre
1952) et de Gerald D. MORGAN, conseiller spécial du Président
(au sujet de l’affaire de Little Rock,
The White House
3 octobre 1957).
EISENHOWER DWIGHT DAVID
(1890-1969).
Signed letter, signed « Dwight D. Eisenhower », [New-York]
29 September 1952, to Jerry Smith HENRY, in Charlotte
(North Carolina) ; 1 page in-4, typed, on letterhead
“Office
of Dwight D. Eisenhower”
, envelope; in English.
400 / 500 €
“I am sure you will understand that my very heavy mail and an
extremely busy schedule make it impossible for me to discuss with you
in detail the comments about which you wrote. Nevertheless, I want you
to know that I am happy to have your views for careful consideration
in our planning for the future. Your help in this fighting crusade is
needed and deeply appreciated. I want to take this opportunity to
express my personal gratitude for your interest and assistance”.
Sold with
carbon copies of the original letter of Jerry S. HENRY,
Democrat from the South, dated 15 September 1952 to which
Eisenhower is answering here; a letter to Luther HODGES (1958),
two letters signed in the name of Eisenhower by his executive
assistant Arthur H. VANDENBERG Jr. (
Office of Dwight D. Eisenhower
17 November 1952) and by Gerald D. MORGAN, special counsel to
the President (relative to the Little Rock affair,
The White House
3 October 1957).
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EISENHOWER DWIGHT DAVID
(1890-1969).
L.S. « D.E. »,
Washington
5 mai 1958, à Harry M. ANHOLT,
Realty Hotels, Inc., à New-York ; 2 pages in-4
dactylographiées à en-tête
The White House
; en anglais.
1 500 / 2 000 €
Plaidoyer du Président pour la modernisation du Département
de la Défense.
Comme Harry le sait sans doute, Eisenhower ne ménage aucun
effort pour obtenir une législation qui amène le Département de la
Défense à s’organiser pour satisfaire aux exigences modernes en
matière de sécurité avec une efficacité maximale et un coût minimal.
Eisenhower en appelle à l’expérience d’homme d’affaires de son ami :
à présent, le Département fonctionne comme le ferait une corporation
où chaque subordonné d’importance rendrait compte séparément
et indépendamment au Comité directeur, faisant l’impasse sur le
Directeur général. Ce serait ingérable et intolérable à la longue parce
qu’une compétition rude aux unités mieux organisées produirait bientôt
un compte de résultat qui mènerait le désastre. Or aujourd’hui le
Département de la Défense a un système similaire, ou une absence de
système, alors même que chacun sait que sa compétition est la plus
féroce du monde, à savoir, celle fournie par la puissance militaire de
l’Union Soviétique. Le seul but du Département de la Défense étant la
sécurité de la Nation, il
doit
réussir. Évidemment, dans une entreprise
prospère, le Comité directeur fait confiance au Directeur général exécutif
pour prendre des décisions concernant les détails de programmes et
d’opérations. De même, le Secrétaire de la Défense devrait, suivant la
politique générale du Congrès, s’assurer de la direction, de la réactivité
et de l’administration économique de la Défense, tout en gardant la
flexibilité nécessaire de modifier les programmes, l’organisation et la
doctrine, en fonction de la technologie en mutation constante. C’est
cette technologie même, dont les progrès s’accélèrent d’année en
année, qui est l’un des motifs les plus impérieux pour donner au
Secrétaire de la Défense l’autorité nécessaire pour maintenir la Défense
en forme et prête à toute tâche qui lui incomberait, jour ou nuit…
Il espère que cette analogie éclaire le besoin pressant de moderniser
la Défense ; il envoie des lettres similaires à un nombre d’amis du
monde des affaires…
EISENHOWER DWIGHT DAVID
(1890-1969).
Signed letter, signed
« D.E. »,
Washington
5 May 1958,
to Harry M. ANHOLT, Realty Hotels, Inc., in New-York ;
2 pages in-4 format, typed document, on letterhead
“The White House”
; in English.
1 500 / 2 000 €
Presidential plea in favor of the modernization of the Department
of Defense.
“I am sure it is no news to you that I am engaged in an all-out effort
to secure legislation under which the Defense Department may be
organized to meet modern security requirements with maximum
efficiency and minimum cost. In a number of instances I have detailed
publicly my reasons for urging this action; I hope you believe these sound.
Because of your business experience, it seems to me that you
may be particularly impressed by an analogy suggested to me
lately by a good friend who heads one of our great corporations.
He suggested that present operations within the Department of
Defense are similar to a corporate operation that would permit
each important subordinate to report separately and independently
to the Board of Directors, bypassing the Chief Executive entirely.
This, of course, would be completely unworkable; it could hardly




