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34 - Fernando BOTERO.

Né en 1932. Sculpteur, artiste

peintre.

L.A.S. à Herbert (Bucholz).

S.l., 10 mai 1968.

2 ff. in-4 ;

en anglais ; trous perforés.

1 200/1 500

Intéressante lettre adressée à son galeriste concernant

l’exposition et la vente de ses tableaux ;

il a reçu ses

deux lettres contenant des nouvelles très excitantes

about

the show and your friends bying my painting. It’s great ! (…

).

Il lui confirme qu’il dispose des droits de reproduction des

tableaux que lui et son ami éditeur ont achetés, et regrette

de n’être pas à Munich.

35 - Jean-Baptiste BOUCHESEICHE.

1760-1825. Géo-

graphe puis policiers aux mœurs.

L.A.S. au citoyen Dulaure,

du Conseil des Cinq-Cents.

Paris, 15 Pluviôse an 5

e

.

2 pp. bi-feuillet in-4, adresse au

verso, marque postale.

150/200

Proposition d’un mémoire pour la réforme de l’Ensei-

gnement public et des Ecoles centrales :

Ces collègues

de la Société libre des sciences, lettres et arts l’ont engagé

à l’adresser au Corps législatif et à la commission chargée

de la réforme ;

La partie historique n’éclairera pas la Com-

mission, mais elle pourra l’intéresser. J’ai peint d’après na-

ture parce que j’ai tout vu moi-même. Quant à la partie où

j’indique les moyens que je crois propres à la régénération

de l’Enseignement public, c’est le résultat de mes longues

observations, et je ne propose rien dont l’expérience ne me

garantisse le succès (…).

Il prie son correspondant de recommander son mémoire auprès de Daunou, membre de la Commis-

sion, qui, comme lui

a professé dans une Congrégation libre.

36 - Frédéric-Jules

dit

le chevalier de BOUILLON.

1672-1733. Prince d’Auvergne.

3 L.A. à l’Abbé de Chaulieu.

Paris, juillet 1713.

10 pp. ½ in-4 dont avec adresse

.

1 500/1 800

Rare et longue correspondance du chevalier de Bouillon évoquant sa complicité avec l’abbé de Chaulieu, mentionnant

ses compagnons M. Ferrand, de Tavannes, donnant encore des nouvelles du siège de Landau ;

(…) Vous n’estes pas

de ces saints à l’ordinaire qui le jour dénonce par la pauvreté l’humilité la mortification, mais par les bons mots, les bons mor-

ceaux et le bon vin, le seigneur se sert de tout, quelle consolation, pour ceux qui aiment à rire, manger et boire, et pour tous

les moines de l’abaye de Teleme (…).

7 juillet :

Vous avez quitté le vin, vous avez quitté les Dames, vous ne prenez que du lait

et des herbes, et la goutte vous traite aussi mal que si vous viviez avec Lully (…). Tenez vous sur le seuil de la porte de vostre

chapelle, adressez luy l’humble prière du Samaritain, souffrez en paix vostre goutte que vous avez bien méritée (…).

19 juillet :

Par le libre usage de vostre raison et par vostre façon de concevoir, j’ay aprehendé que vous ne voulassiez plus converser ni

boire avec le commun des hommes ; je ne vous ay point esté devant d’autre tribunal que le vostre. Je vous ay renvoyé à la

comparaison de vos deux lettres, et vous, Monsieur, vous me citez au jugement dernier, vous me faites comparaitre à la Vallée

de Josafat afublé de doucereux madrigaux, de folles chansonnettes (…).

Il lui reproche sacrifier sa belle imagination à la morale

et ajoute ;

J’espère que cet accès ne durera pas et que vous reprendrez vostre forme naturelle pour venir voir la nimphe de ma

fontaine et que vous ne viendrez point troubler son eau (…).

37 - Anne-Louise-Bénédicte de BOURBON.

1676-1753. Duchesse du Maine.

L.A.S. à la princesse de Conti.

Ce 23 septembre.

3 pp. bi-feuillet in-4.

400/500

Lettre à sa sœur, relative à une affaire d’attribution :

J’ai fait voir vostre lettre à Mr du Maine, ma chère sœur, et les papiers que

vous m’avez envoyés. Il est aussi convaincu que vous de l’attention que l’on doit faire à l’arrêt d’attribution (…). Mr du Maine

est persuadé qu’il est inutile d’en composer avec le conseil de Mr le Duc. Il est trop en usage de faire des chicanes pour qu’on

puisse espérer qu’il consente à rien de raisonnable. Mais il faudra qu’il se démarque quand se viendra au fait et au prendre, et

alors on verra de quel costé est la mauvaise foy (…).

Les mesures de Mde de Vendôme ne la surprend pas ;

Les conférences

que vous aviez eues avec Maret et avec Mr de Fortia ne nous ayant point esté communiquée, nous avions eu lieu de croire

que vous vouliez agir à part, et que nous avions cru inutile que nos gens fissent rien de nouveau pendant que nous estions

éloignées de Paris. Dailleurs, Mde de Vandosme sait qu’elle vous est suspecte en particulier (…).

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Vendredi 1

er

juillet 2016