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Vendredi 1

er

juillet 2016

144 - Charles LEFEBVRE-DESNOUETTES.

1773-1822.

Général comte d’Empire.

L.A.S. au colonel sous-gouverneur du Palais de Ver-

sailles.

S.l.n.d. (1808).

1 pp. bi-feuillet in-4, adresse au

verso.

200/250

Lettre du général en qualité de Premier Ecuyer du Roi

de Westphalie, demandant de préparer la visite de la

Reine, du Grand-Duc de « Wursbourg » (sic) et de la prin-

cesse Caroline, au Palais de Versailles ;

(…) L.L.A.A. dé-

sireraient que l’on fit jouer les eaux. Faites-moi le plaisir de

me répondre et de me dire si elles seront obligées de des-

cendre chez Rimbaud ou s’ils pourront avoir un appartement

au Château pour se reposer et pour y déjeuner (…).

145 - Fernand LEGER.

1881-1957. Artiste peintre.

P.A.S.

Reproductions lithographiques

.

S.l.n.d.

1 pp. in-8

sur papier bleu.

1 200/1 500

Liste de 10 de ses « reproductions lithographiques » parues

aux éditions Tériade, dont

La Parade, Les deux Clowns, Les

Cycliste, (…) La trapéziste, Les oiseaux (blanc et noir),

etc.

146 - Julie de LESPINASSE.

1732-1776. Epistolière, cé-

lèbre pour son salon philosophique.

L.A.S. au marquis de Condorcet à Ribemont.

Samedi

soir, s.d. (avril 1771).

3 pp. bi-feuillet in-4, adresse au verso,

petit manque au second feuillet.

4 000/4 500

Très belle lettre

où il est question de son amitié avec

Condorcet, des sentiments qu’il porte à Mme de Meulan,

du travail de leur ami d’Alembert, du ministre Turgot et de

plusieurs autres connaissances…

Votre amitié est bien ai-

mable, monsieur, personne n’en jouit avec un plaisir plus

sensible que moi, ni n’en connaît mieux tout le prix. Elle me

fait sentir et partager la disposition de tristesse où vous êtes,

j’espère qu’elle ne sera que momentanée : l’étude y fera di-

version, et puis l’espérance que vous avez de revoir vos

amis doit soutenir votre âme et même l’animer par le plaisir.

(…) Votre absence est un grand vide pour M. Turgot, il s’en

faut bien que je vous aie suppléé ;

à propos de M. Turgot,

il n’a toujours point reçu le second et le troisième vo-

lumes de Robertson

, j’en ai écrit à votre libraire, qui n’a

pas daigné me répondre. Je suis persuadée qu’il n’a pas

envoyé ces volumes et qu’ils sont encore chez lui. 

Je vous

prierai de lui écrire pour lui en faire des reproches, cela

prive M. Turgot du plaisir de cette lecture.

Je me plains

de tout le monde, car je n’ai vu qu’une fois votre laquais de-

puis votre départ, encore a-t-il fallu l’envoyer chercher rue

Montmartre (…).

Elle poursuit à propos de sa santé

toujours

misérable,

de celle de d’Alembert qui est

triste et abbatu (…

). Il s’est remis à travailler et je crains qu’il ne retombe dans

le même état où il était l’année dernière, cela serait affreux,

car il n’y aurait plus la ressource du voyage (…).

Puis elle

donne encore des nouvelles

de Clausonette, et d’Héricourt,

demandant celle de Mde de Meulan, de Mlle d’Ussé, etc.