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Vendredi 1

er

juillet 2016

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à des Français dans des lettres de remerciemens qui lui ont été adressées et qui m’on été communiqué (…). Il pourrait être ex-

posé à des désagrémens si vous l’obligiez à quitter Paris (…).

Apostille aut. signé de Berthier en marge :

note pour l’Empereur

pour mon travail de mardi.

226 - Ambroise THOMAS.

1811-1896. Pianiste, compositeur.

L.A.S. (à son copiste).

Mercredi matin.

3 pp. bi-feuillet in-8.

400/500

Lettre avec trois portées musicales, relative à la partition de sa

Messe solennelle

;

il envoie une partie d’orgue à copier

en deux exemplaires pour la répétition du lendemain et donne des instructions

pour la partie du cor anglais du Salutaris ; il faut

recopier ce qui existe une quinte plus haut, c’est-à-dire transposer en ut au lieu de fa en ayant soin de faire du 2d hautbois le

premier quand tous deux jouent ensemble.

Suit la transcription du début du passage, en signalant une faute sur la partition

originale.

227 - Pierre-François TISSOT.

1768-1854. Ecrivain.

L.A.S. au comte ***.

Paris, 17 octobre 1817.

2 pp. ½ bi-feuillet in-4.

100/150

Lettre politique comme rédacteur en chef de la

Gazette de France

, dans laquelle Tissot indique être prêt à insérer la déclaration

de son correspondant tout en lui suggérant une certaine prudence vis-à-vis des ultraroyalistes ;

Vous voyez que des hommes

passionnés et violents, animés d’une haine profonde pour tous les principes libéraux consacrés dans la Charte que le Roi nous

a donnée, cherchent à tout flétrir en France en rappellant sans cesse les fautes et les crimes inséparables de toute révolution.

Ces hommes là détestent aussi bien les sages amis de la liberté comme vous que les plus fougueux révolutionnaires, et s’ils

l’osaient, ils vous calomnieraient en vous attribuant les excès que vous avez combattus (…).

228 - Alexis de TOCQUEVILLE.

1805-1859. Ecrivain, économiste.

L.A.S.

Tocqueville, 27 août 1847.

2 pp. ½ bi-feuillet in-8, apostilles au verso.

300/400

Ayant appris le succès de ses affaires, Tocqueville se réjouit du départ de son correspondant en Algérie ;

(…) J’espère que le

résultat justifiera la bonne opinion que j’ai exprimé sur vous à Mr Guizot (…) Je vous suivrai avec beaucoup d’intérêt dans le

voyage que vous allez faire. Ecrivez-moi, je vous prie, quelques fois ; je recevrai vos lettres avec grand plaisir (…).

Il lui joint une

lettre pour le général Bedeau qui pourrait lui être utile.

Jusqu’à présent les Allemands qui ont le moins mal réussi en Afrique sont

ceux qui se sont établis dans la province de Constantine à Guelma. Le général Bedeau vous donnera de bons renseignemens

sur cet essai de colonisation et tous les moyens de parcourir la province de Constantine. Dans la province d’Alger, vous trouverez

établie l’opinion que les Allemands ne sont pas très propres à la colonisation. Tentez de savoir si cela est vrai et pourquoi ? ( ).

Il

recommande encore son correspondant auprès des généraux Lamoricière, Randan, du marquis de Bassano et de son épouse,

et adresse ses conseils :

Ne perdez jamais de vue qu’en Afrique, il ne faut se hâter de se faire une opinion de rien

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