14 BRUANT (A.).
Dans la rue.
Paris, Aristide Bruant, auteur éditeur,
[1889], in-12, maroquin orange, sur le premier
plat titre de l’ouvrage en lettres poussées à froid et teintées en noir, dos à nerfs, bordure de même maroquin sertie
d’un jeu de lets dorés, doublure et gardes de soie orange, couverture et dos, tranches naturelles, étui gainé de
même maroquin (
Marius Michel
)
.
800 / 1 200 €
Édition dé nitive de ce premier volume des chansons (avec leur musique) d’Aristide Bruant (1851-1925), pionnier de la
chanson réaliste.
Nombreuses compositions de Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923), imprimées en noir.
L’un des rares exemplaires sur papier saumon.
La correspondance jointe nous apprend que ceux-ci n’ont été tirés qu’à 7 ou 8 exemplaires en tout.
Il est enrichi :
- de 2 dessins de Théophile-Alexandre Steinlen (l’un, monté en tête du volume, au crayon, crayons de couleurs et encre de
Chine, représentant une le d’hommes en chapeau et casquette (155 x 215 mm), l’autre, à la n du volume, au crayon et à
l’encre de Chine, ébauche des ramasseurs de crottins (115 x 187 mm) ; l’un et l’autre sont monogrammés «St. ») ;
- d’un billet autographe signé de l’imprimeur du livre, sur papier à en-tête de l’imprimerie Pairault, au marchand et éditeur
d’estampes Édouard Kleinmann, lui annonçant qu’il veut bien vendre son exemplaire ;
- d’une LAS d’Éd. Kleinmann au collectionneur Paul Villebœuf (2 pp. à l’encre noire sur papier à en-tête de la galerie
Kleinmann, datée 9 novembre 1898, enveloppe conservée). Il l’informe que l’imprimeur du livre consent à lui céder « son
exemplaire personnel, sur papier rouge, broché, non coupé » et qu’il peut donc lui-même le vendre accompagné de «3 pages de
croquis originaux de Steinlen».
Une reliure de l’époque de Marius Michel commandée par le collectionneur Paul Villebœuf (1856-?).
Exemplaire parfaitement préservé.
La couverture illustrée a été conservée d’un seul tenant.
Dimensions : 187 x 115 mm.
Provenances :
Paul Villebœuf, avec son ex-libris et son petit chiffre poussé en noir au premier contreplat (il n’apparaît pas
au catalogue de la vente de 1963) ; Suzanne Courtois, avec son ex-libris. Sur l’exemplaire du
Trésor du bibliophile
qu’il lui
offrit, Carteret écrivit : « À une véritable femme bibliophile Madame Suzanne Courtois digne d’être citée parmi les femmes
bibliophiles les plus sincères. »
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MERCREDI 23 OCTOBRE 2019




