64. RICHEPIN (J.).
La Chanson des gueux. – Dernières chansons de mon premier livre.
Paris, Éditions d’art
Édouard Pelletan, 1910,
2 ouvrages en un fort vol. grand in-4°, maroquin tête de nègre, sur le premier plat un
cuir incisé de Steinlen enchâssé, dos à nerfs, doublure de maroquin havane ornée d’un large décor mosaïqué en
encadrement, gardes de soie bronze, couverture et dos, tranches dorées, étui gainé de même maroquin (
Canape.
R. D.
– [Steinlen]).
3 500 / 4 500 €
Édition intégrale pour
La Chanson des gueux,
premier recueil de l’auteur paru pour la première fois en 1876 et qui lui valut
d’emblée un procès pour atteinte aux bonnes mœurs. ÉDITION ORIGINALE pour
Dernières chansons de mon premier livre.
252 compositions originales de Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923) pour
La Chanson des gueux
et 25 pour
Dernières
chansons de mon premier livre
(le titre annonce 24).
Cette abondante variation sur le thème de la vie populaire fut le dernier livre illustré par Steinlen pour Édouard Pelletan
(1854-1912).
L’un des 13 exemplaires sur japon ancien réimposé au format grand in-4° pour
La Chanson des gueux
contenant :
- un dessin original de Steinlen à pleine page (« Jeune femme dans la rue », crayon gras, sanguine, crayon de couleur, sur japon,
signé au crayon en bas à droite (286 x 220 mm)) ;
- une suite de toutes les épreuves sur chine (soit 252 planches) ;
- un quatrain autographe de Jean Richepin, à l’encre bleue, sur le faux-titre.
L’un des 25 exemplaires sur japon réimposé au format grand in-4° pour
Dernières chansons de mon premier livre,
contenant :
- un croquis de Steinlen à pleine page («Jeune femme de pro l», crayon gras, sur japon, signé au crayon en bas à gauche (286 x 220 mm)) ;
- une suite de toutes les épreuves sur chine (soit 25 planches).
L’un et l’autre portent ici le n° 16 et ont été imprimés pour le collectionneur Léon Comar (1863-1932).
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COLLECTION JEAN-CLAUDE DELAUNEY




