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[FAYDIT (Pierre-Valentin)].

Remarques sur Virgile et sur Homère, et sur le stile poetique de l’écriture-sainte :

Où l’on réfute les inductions pernicieuses que Spinosa, Grotius & Mr le Clerc en ont

tirées, Et quelques opinions particulières du Pere Mallebranche, du Sieur l’Elevel, et de

Monsieur Simon.

Paris : Jean et Pierre Cot, 1705. —

In-12, 166 x 94 : (9 ff.), 606 pp., (19 ff.). Veau granité,

double filet doré en encadrement, tête d’ange dorée aux angles et armes dorées au centre sur les

plats, dos à nerfs orné, tranches mouchetées (

reliure de l’époque

).

Édition originale de cet ouvrage estimé du théologien et polygraphe Pierre-Valentin Faydit

(1640-1709), originaire de Riom en Auvergne.

Virgile et Homère sont ici un prétexte pour parler de théologie et pour se livrer à toutes sortes

de fantaisies. Faydit s’en prend notamment à ceux qu’il n’aime pas, comme Fénelon. Une suite

à ces remarques paraîtra en 1710 sous le titre

Nouvelles remarques sur Virgile et Homère et sur le

prétendu style poétique de l’Écriture Sainte, ou le Sapho-Morie et les folies des sages et des savants

.

Exemplaire aux armes et pièces d’armes de Bernard Chérin (1718-1785), généalogiste des

ordres du roi.

Petites galeries de vers à la charnière du premier plat, quelques frottements d’usage. Rousseurs

éparses.

Provenance : Bernard Chérin, avec ses armes sur les plats. - Bibliothèque de la Sinetterie, avec

ex-libris manuscrit. - Ex-libris aux initiales TC.

400 / 500

,

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FÉNELON (François de Salignac de Lamotte).

[Réunion de publications de Fénelon relatives à la querelle sur le quiétisme.] — 5 ouvrages en

un volume in-8, 161 x 100. Veau brun, chiffre doré dans l’angle supérieur droit du premier

plat, dos à nerfs orné, tranches mouchetées (

reliure de l’époque

).

Intéressant recueil comprenant dans un premier temps les 3 lettres de Fénelon répondant à

l’ouvrage de Bossuet intitulé

De Nova quæstione tractatus tres. I. Mystici in tuto. II. Schola in tuto.

III. Quietismus redivivus

. Ce recueil de trois traités, publié en 1698, était destiné à dissiper les

craintes des théologiens de France et de Rome qui craignaient en condamnant les

Maximes des

Saints

de Fénelon de porter une condamnation contre les anciens auteurs mystiques qui ont traité

de la nature de la charité et de l’oraison passive. Fénelon y répondra la même année notamment

par ces trois lettres :

-

Lettre deM. Larcheveque duc de Cambray àM. L’Eveque deMeaux

(Bossuet)

p

our répondre

à son traité latin intitulé Mystici in tuto Sur l’Oraison passive.

S.l., s.d. — 96 pp.

-

Lettre de M. Larcheveque duc de Cambray à M. L’Eveque de Meaux Pour répondre à son

traité latin intitulé Scolastici in tuto Sur la Charité.

S.l., s.d. — 71 pp.

-

Lettre de M. L’archeveque duc de Cambray à l’écrit de M. L’Eveque de Meaux intitulé

Quæstiuncula &c.

S.l., s.d. — 55 pp.

Cette lettre fait référence à la brochure figurant habituellement en supplément au recueil

De

Nova quæstione

, intitulé

Quæstiuncula de actibus a caritate imperatis

.

Ces trois textes sont ici suivis de 2 autres lettres de Fénelon adressées à Paul Godet Des Marais, évêque

de Chartres, se rapportant à son ouvrage

Explication des maximes des Saints

publié en 1697 :

-

Première lettre de M. l’arch. D. de Cambray pour servir de reponse à la lettre pastorale de

M. l’ev. de Chartres. Sur le livre intitulé explication des Maximes &c.

S.l.s., s.d. — 80 pp.

-

Seconde lettre de M. l’arch. D. de Cambray pour servir de reponse à la lettre pastorale de

M. l’ev. de Chartres. Sur le livre intitulé explication des Maximes &c.

S.l.s.n.s.d. In-8, 64 pp.

Bon exemplaire en reliure de l’époque, ornée de la roulette au dauphin en bas du dos, provenant

de la collection de Henri Monod, avec ses initiales dorées sur le premier plat et son ex-libris.

Frottements sur les coupes et les charnières, fente à la charnière du premier plat, 2 coins légèrement

émoussés, quelques tâches sur les plats

.

Provenance : Henri Monod, avec son ex-libris portant la devise « libro liber » et ses initiales

dorées sur le premier plat.

500 / 600

,

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FÉNELON (François de Salignac de Lamotte).

Les Avantures de Télémaque, fils d’Ulysse.

Londres : R. Dodsley, 1738. —

2 volumes in-8, 177 x 108 : frontispice, xl, 301 pp., (1 f. blanc),

12 planches : frontispice, (1 f.), 294 pp., (1 f. blanc), 12 planches. Maroquin rouge, double

encadrement de deux filets dorés avec fers dorés aux angles sur les plats, dos à nerfs ornés,

roulette dorée intérieure, tranches dorées (

Bound by Kalthoeber, London

).

Cohen, 382.

Édition estimée, illustrée d'un portrait de l'auteur gravé par Scotin d'après Vivien en

frontispice du premier volume, et de 25 compositions hors texte gravées par Gérard Scotin

et Paul Fourdrinier, d'après Bernard Picart, Guillaume-François-Laurent Debrie et Louis-

Fabricius Dubourg (1693-1775), dont un frontispice dans le second volume. Cohen a omis de

signaler ce dernier.

Ces figures sont la réduction de celles de l’édition in-folio de 1734.

Exemplaire sur papier fort de Hollande. Nodier possédait un exemplaire de cette édition

sur le même papier. Il l’appréciait particulièrement et lui consacra une longue notice dans sa

Description raisonnée d’une jolie collection de livres,

pages 520-521, jugeant le papier « ferme,

élastique, sonore » : il ajoute : « les caractères sont nets et se détachent en bonne encre sur un

fond ami de l’œil : […] les estampes, réduites au format du livre dans une proportion bien

entendue, par un burin vigoureux, rappellent les bonnes figures des éditions de Hollande,

c’est-à-dire, du pays du monde où l’on a le mieux réussi […] à

illustrer

les livres. »

Exemplaire très bien relié au début du XIX

e

siècle par l’un des plus habiles relieurs londoniens

Christian Kalthoeber. Originaire de Prusse, ce dernier semble s’être établi à Londres vers 1780 :

à la fin du siècle il était considéré comme le principal relieur du royaume. Il confectionna cette

reliure pour Lord Northwick, dont l’ex-libris figure dans le premier volume. Il s’agit selon toute

logique de John Rushout, 2

e

baron de Northwick (1770-1859), pair d’Angleterre, propriétaire

terrien et grand collectionneur d’art.

Quelques minimes frottements d’usage.

Provenance : Lord Northnick avec ex-libris armorié.

1 000 / 1 500

,