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Lewis CARROLL.

La Chasse au Snark

, crise en huit épisodes. Traduction nouvelle de Henri

Parisot. Illustrations de Max Ernst.

Paris, Éditions Premières (Collection L’Age d’or), 1950

.

In-12, broché, couverture de papier rouge illustrée.

Édition originale de la traduction de Henri Parisot.

La Chasse au Snark

avait été traduit une première fois par Louis Aragon qui soulignait que

le récit loufoque était paru pour la première fois à la même date que

Les Chants de Maldoror

et

Une saison en enfer.

Un des 25 premiers exemplaires sur Marais Crèvecœur (nº 11).

2 eaux-fortes originales de Max Ernst hors texte, justifiées et signées par

le peintre : une en couleurs en frontispice et une imprimée en blanc figurant

la “Carte de l’Océan”.

L’illustration comprend en outre 8 reproductions au trait à pleine page.

3 000 / 4 000

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Paul ÉLUARD.

La Barre d’appui

.

Sans lieu ni date

[vers 1950 ?].

Manuscrit autographe signé de (1) f. portant les signatures autographes de Paul Éluard et

de Nusch, avec leurs portraits et (10) ff. montés sur onglets dans un volume petit -8, demi-

percaline noire à la Bradel avec coins, pièce de titre en long de maroquin crème sur le dos lisse

(Semet et Plumelle).

Manuscrit autographe des huit poèmes composant

L

a

B

arre d

appui

.

Dédié à Nusch, le recueil a paru pour la première fois en 1936, tiré à 40 exemplaires avec trois

eaux-fortes de Picasso (cf. nº 185 de cette vente) ; il a été repris la même année dans

Les Yeux

fertiles

puis, en 1951, dans

La Jarre peut-elle être plus belle que l’eau ?

Le manuscrit correspond au dernier état des poèmes tels qu’édités en 1951, c’est-à-dire avec

Egolios

comme titre du premier poème et le dernier vers du

Sablier vide

est “comme des

cendriers propres” et non “comme des cendriers vides”, tel qu’imprimé dans

Les Yeux fertiles.

Le manuscrit est précédé d’un feuillet cartonné portant les signatures

autographes de Paul Éluard et de sa femme Nusch avec, collées, leurs portraits

photographiques découpés.

Feuillet plus ancien, il transforme le manuscrit en un tombeau à la mémoire de Nusch,

disparue en novembre 1946. En 1947, sous le pseudonyme de Desroches, Paul Éluard avait

publié un recueil intitulé

Le temps déborde :

Vingt-huit novembre mil neuf cent quarante six

Nous ne vieillirons pas ensemble

Voici le jour

En trop : le temps déborde

De la collection de l’éditeur

Louis Broder.

1 000 / 1 500