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258
Lewis CARROLL.
La Chasse au Snark
, crise en huit épisodes. Traduction nouvelle de Henri
Parisot. Illustrations de Max Ernst.
Paris, Éditions Premières (Collection L’Age d’or), 1950
.
In-12, broché, couverture de papier rouge illustrée.
Édition originale de la traduction de Henri Parisot.
La Chasse au Snark
avait été traduit une première fois par Louis Aragon qui soulignait que
le récit loufoque était paru pour la première fois à la même date que
Les Chants de Maldoror
et
Une saison en enfer.
Un des 25 premiers exemplaires sur Marais Crèvecœur (nº 11).
2 eaux-fortes originales de Max Ernst hors texte, justifiées et signées par
le peintre : une en couleurs en frontispice et une imprimée en blanc figurant
la “Carte de l’Océan”.
L’illustration comprend en outre 8 reproductions au trait à pleine page.
3 000 / 4 000
€
259
Paul ÉLUARD.
La Barre d’appui
.
Sans lieu ni date
[vers 1950 ?].
Manuscrit autographe signé de (1) f. portant les signatures autographes de Paul Éluard et
de Nusch, avec leurs portraits et (10) ff. montés sur onglets dans un volume petit -8, demi-
percaline noire à la Bradel avec coins, pièce de titre en long de maroquin crème sur le dos lisse
(Semet et Plumelle).
Manuscrit autographe des huit poèmes composant
L
a
B
arre d
’
appui
.
Dédié à Nusch, le recueil a paru pour la première fois en 1936, tiré à 40 exemplaires avec trois
eaux-fortes de Picasso (cf. nº 185 de cette vente) ; il a été repris la même année dans
Les Yeux
fertiles
puis, en 1951, dans
La Jarre peut-elle être plus belle que l’eau ?
Le manuscrit correspond au dernier état des poèmes tels qu’édités en 1951, c’est-à-dire avec
Egolios
comme titre du premier poème et le dernier vers du
Sablier vide
est “comme des
cendriers propres” et non “comme des cendriers vides”, tel qu’imprimé dans
Les Yeux fertiles.
Le manuscrit est précédé d’un feuillet cartonné portant les signatures
autographes de Paul Éluard et de sa femme Nusch avec, collées, leurs portraits
photographiques découpés.
Feuillet plus ancien, il transforme le manuscrit en un tombeau à la mémoire de Nusch,
disparue en novembre 1946. En 1947, sous le pseudonyme de Desroches, Paul Éluard avait
publié un recueil intitulé
Le temps déborde :
Vingt-huit novembre mil neuf cent quarante six
Nous ne vieillirons pas ensemble
Voici le jour
En trop : le temps déborde
De la collection de l’éditeur
Louis Broder.
1 000 / 1 500
€




